[Marcel Gbaguidi, DG du SOAC] «Notre structure est compétente pour l’accréditation dans tous les domaines d’évaluation de la conformité»
Abidjan, 02-06-2020 (https://crocinfos.net/) Très important pour le contrôle et la réglementation des produits, services utilisés au quotidien, l’accréditation des laboratoires est indispensable pour s’assurer que lesdits produits et services sont conformes. Cependant, ce type d’accréditation reste peu connu du grand public.
Alors, pour en savoir d’avantage sur l’accréditation des laboratoires et la structure habilitée à fournir ces accréditations, les journalistes ivoiriens ont organisé, récemment, une e-interview avec Marcel Gbaguidi, directeur général du Système Ouest Africain d’Accréditation (SOAC). Lisez.
Christian Koffi, Expression : « C’est quoi l’accréditation des laboratoires ? »
Marcel GBAGUIDI, DG du SOAC a repondu : « L’accréditation des laboratoires, c’est un peu comme l’accréditation des journalistes. C’est de s’assurer que justement les laboratoires font correctement leur travail. C’est indispensable pour que les produits, les services que nous utilisons tous les jours, nous ayons l’assurance qu’ils sont conformes. Et pour ce faire, vous allez remarquer que chaque pays a normalement un organisme d’accréditation qui est mis en place qui va suivre ces laboratoires, les évaluer, les auditer pour s’assurer qu’ils ont un peu, si je peux me le permettre comme la carte de presse de pouvoir faire leur job. C’est un peu l’analogie que je voulais partager. On se rend compte aujourd’hui avec les défis que nous avons avec la covid-19 que le rôle des laboratoires est crucial. Il est important de s’assurer qu’ils travaillent de manière conforme ».
SERME LASSINA, Chef de bureau de l’Agence de Presse Africaine (APA) : « Quelles sont les structures ivoiriennes accréditées par le SOAC ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Merci pour la question. D’abord rappelez que la Côte d’Ivoire se distingue par rapport aux autres pays de l’UEMOA parce que vous avez été retenu pour le siège du SOAC qui se trouve donc en Côte d’Ivoire, c’est la première chose. Deuxièmement, au niveau réglementaire, la Côte d’Ivoire a pris une loi en 2013 pour rendre obligatoire l’accréditation pour l’ensemble des organismes d’évaluation de la conformité. C’est à dire non seulement des laboratoires mais aussi les organismes de certification et aussi des organismes d’inspection. Pour répondre maintenant à votre question, en Côte d’Ivoire le SOAC a démarré ses activités en 2018, on est aujourd’hui à 18 Laboratoires accrédités dont 8 sont en Côte d’Ivoire. La plupart dans le domaine agroalimentaire, de nombreux domaines comme celui de l’investigation criminalistique. Notamment le laboratoire de la police scientifique. Et puis un autre domaine très important, la biologie médicale où nous avons aujourd’hui un laboratoire accredité qui est celui de RETROCI. Nous vous envoyons un lien puisque l’accréditation est communiquée, régulièrement, nous mettons à jour la liste des structures accréditées. Si vous voulez plus d’information sur les structures accréditées, vous pouvez aller sur ce lien. Vous trouverez les structures ivoiriennes mais surtout vous pourrez retrouver aussi sur quel type d’analyse ces structures ont été accrédités : https://www.soacwaas.org/organisme-d-evaluation-de-la-conformite-OEC.html »
Paul-Richard Aholia (Abidjan.net) : « Il y a-t-il des laboratoires qui fonctionnent sans accréditation et qui ont été épinglés par le SOAC ? Qu’est ce qui est fait dans ce cas ? »
La Réponse du Directeur Général du SOAC : « D’abord rappelez que l’accréditation, elle est volontaire. C’est lorsqu’ un état décide de la rendre obligatoire que dans ce cas ça devient obligatoire. C’est le cas de la Côte d’Ivoire qui a rendu l’accréditation obligatoire. C’est un processus assez long. Vous avez beaucoup de laboratoires en Côte d’Ivoire, beaucoup d’organisme d’évaluation de la conformité. Ce n’est pas évident comparativement à des pays plus développés quand on voit le temps qu’il faut pour mettre en place une démarche qualité au sein d’un laboratoire avant son accréditation. C’est un long processus donc pour le moment, l’approche n’est pas punitive. Elle est plutôt coopérative. Les autorités rappellent régulièrement qu’ils existent une loi qui rend l’accréditation obligatoire et met en place un programme pour accompagner les structures. Il revient aux États, notamment à la Côte d’Ivoire, a un moment de faire le point à travers des structures telle que la Direction de la promotion de la qualité pour savoir qui s’est mis à niveau et qui ne l’a pas fait. Donc ce n’est pas dans la compétence du SOAC de prendre des sanctions mais plutôt de suivre les politiques qui ont été décidées par des États. »
SERME LASSINA, Chef du bureau de l’Agence de Presse Africaine (APA) : « Parmi les laboratoires accrédités dans l’UEMOA, il y a certains qui sont dans le domaine de la santé. Avez-vous un retour sur leur rôle dans la lutte contre la Covid-19 ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Dans la zone UEMOA, on a très peu de laboratoires accrédités dans le domaine de la biologie médicale. Mais déjà c’est dire que ceux qui sont accrédités, vous en avez au moins 2 (deux) qui sont engagés dans la lutte contre la covid-19. Ici en Côte d’Ivoire, vous avez RETROCI qui a été ajouté sur la liste récemment en plus de l’INSTITUT PASTEUR. Au Sénégal, vous avez l’INSTITUT PASTEUR dont le laboratoire est accrédité. Mais la covid-19 a permis de noter que les laboratoires de biologies médicales dans notre espace UEMOA et CEDEAO sont très faibles. C’est dans ce cadre que les chefs d’État, récemment lors du dernier sommet ont décidé d’augmenter le budget alloué à la santé et parallèlement aux structures telles que les laboratoires. Nous espérons que le nombre va augmenter progressivement et très rapidement. On se rend compte aujourd’hui qu’il est indispensable d’avoir des laboratoires accrédités et pour faire face à ce type de crise. Dans le domaine de la santé, à titre de comparaison un seul pays développé a pu mobiliser jusqu’à 800 laboratoires accrédités pour faire face à la crise. Et même nous parlons de 8 pays de l’UEMOA et 15 pays de la CEDEAO, nous n’avons pas plus de 20 Laboratoires accrédités. Ça nous permet de mesurer le capte et investir dans le domaine de l’accréditation. »
Christian Koffi, Expression : « Quelles ont été les actions de votre institution dans la lutte contre la pandémie ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « La lutte contre la pandémie a bouleversé les habitudes comme vous avez dû le noter. Pour le SOAC, il a s’agit non seulement de travailler au niveau local mais également de participer aux efforts de la Cedeao. La première chose, c’est de savoir que la Cedeao a mis en place une taskforce pour travailler dans le domaine de la qualité et le SOAC a été convié. Nous avons pu être associée à la publication de normes régionales dans le domaine des masques à usage non sanitaires mais aussi des gels hydroalcooliques, des produits très utilisés et qui nécessitent d’être encadrés. D’abord, avoir des normes mais aussi voir comment on les analyse dans les laboratoires. La deuxième chose, c’est que toutes les institutions ont été appelées à participer à la lutte contre cette pandémie. C’est dans ce cadre que le conseil de l’administration du SOAC a autorisé le renforcement des capacités gratuites d’une trentaine de techniciens de laboratoires de biologies médicales par pays dans les domaines de l’accréditation mais aussi dans les domaines de la sécurité laboratoire parce que comme vous le savez, ils sont très exposés et cet effort est estimé à près de 162 millions de Francs. »
Sermé Lassina, Chef de bureau de l’APA : « Que savez-vous sur les 18 000 tonnes de riz d’origine birmane, déchargé au Port Autonome d’Abidjan (PAA) du 11 au 18 mars 2019 par le navire Océan Princess, en provenance d’Asie ? Les organismes de qualité de la Côte d’Ivoire ont-ils joué leur rôle selon vous ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Merci pour la question qui permet encore de voir le champ de l’accréditation. Et surtout l’importance à ce que nous investissions dans ce domaine. A part la covid-19, on se rend compte que nous avons des questions de sécurité sanitaire des aliments. Avec le problème du riz dont vous parlez. Il faut dire que le nombre de structure d’accréditation reste faible. Un état ou une région pour pouvoir répondre à ce genre de crise a besoin de s’appuyer sur un réseau de laboratoires développés, nombreux et surtout dont les compétences ont été accrédités. C’est depuis les 15 dernières années que la région essaie de répondre à ce manque que nous enregistrons. Ce qui fait que nous sommes obligés lorsque nous avons des crises ou des faits comme ceux que vous relevez celui par rapport au riz, lorsque l’expertise n’existe pas de rabattre sur des laboratoires externes pour pouvoir faire le travail parce qu’ils sont accrédités. Le travail que nous faisons aujourd’hui en interne, c’est justement d’aider les états à disposer de réseaux de laboratoires dont les compétences sont reconnues accrédités. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a fait appel à des laboratoires externes accrédités parce que justement nous n’avons pas suffisamment de laboratoires qui ont les équipements forcément dans notre espace régionale. C’est donc l’occasion de montrer le fait que le SOAC soit là depuis mars 2018 et toute la région investie dans la mise en place de laboratoires d’organismes de certification, d’inspection. C’est un effort à encourager. Surtout que nous puissions faire appel à des structures locales disponibles immédiatement lorsque nous avons des crises, des alertes comme celle que vous avez soulevé sur le riz. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler que cette année le thème de la journée mondiale est justement sur la sécurité sanitaire des aliments. Au niveau mondial, partout, il va être débattu comment faire en sorte qu’on mobilise les organisations d’évaluation de la conformité, les organismes d’inspection et les organismes de certifications pour s’assurer que nous avons des produits alimentaires de qualité et qui sont mis sur les marchés. »
Paul-Richard Aholia (Abidjan.net) : « Pouvez-vous nous parler du processus à suivre pour avoir une accréditation ? Et singulièrement dans le cadre de la lutte contre la COVID19 ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Pour le processus d’accréditation, c’est déjà de séparer les activités pour éviter les difficultés. Il ya nécessité de mettre en place ce qu’on appelle une démarche qualité. Pour les laboratoires de biologies médicales, puisque vous en parlez avec la covid-19, ceux qui sont au front aujourd’hui c’est d’abord la biologie médicale pour faire le diagnostic et savoir si on est infecté ou pas. Ces laboratoires doivent mettre en place une norme qu’on appelle ISO 15189 ; c’est leur norme pour l’accréditation. On va vous dire ce qu’il s’agit de faire en termes de ressources humaines, en termes d’équipements, comment vous pouvez les suivre, et de suivre les procédures, comment vous devez les maintenir pour qu’ils restent performants. En termes de local, comment votre local doit être organisé ? En termes de gestion d’information, d’échantillons. Vous savez que si l’échantillonnage est mal fait, les résultats seront faux. C’est connaître toutes les étapes qui concourent à un résultat qui sera fiable. Cette démarche est ce qu’on appelle la démarche qualité. Il va falloir qu’on apprenne au minimum 6 mois voire plus pour pouvoir la déployer en interne. Lorsque vous êtes prêt, c’est à dire que vous avez mis en oeuvre tout ce que la norme ISO 15189 vous demande. Vous déposer vos dossiers au niveau du SOAC pour demander une évaluation d’accréditation. Nous montons une équipe qui va à votre rencontre, qui fait l’évaluation et qui pourra dire à la fin si vous êtes conforme ou pas à la norme ISO 15189. Toujours par rapport à la lutte contre la covid-19, on a le diagnostic certes mais on aussi a d’autres acteurs derrières, qu’on ne voit pas. Je prends par exemple le cas du gel hydroalcooliques. Vous allez voir partout dans le monde la question se pose, et celle de la question des masques, est-ce qu’ils sont conformes ? Là aussi ce sont des laboratoires qui vont être mobilisés. Leur rôle, c’est de s’assurer, par exemple, le taux d’alcool qu’il faut dans un gel pour tuer le virus ou est-ce que les masques répondent aux critères pour que vous puissiez l’utiliser pour ne pas attraper d’autres maladies. C’est aussi le rôle des laboratoires mais aussi d’organisme de certification ou organisme d’inspection. Plusieurs acteurs qui interviennent dans la lutte contre la covid-19 des organismes d’évaluation de la conformité qui doit être accredité.
Joel Dally, infodirecte : « Y a-t-il des programmes liés à la création et à l’opérationnalité de la SOAC ? »
La réponse du Directeur Général : « Effectivement le SOAC, vous m’avez bien compris, est un organisme communautaire de 8 pays. Et comment il fonctionne ?
Pour le moment le SOAC fonctionne à but non lucratif justement pouvoir garder son impartialité. Dans ce cadre, si vous êtes à but non lucratif, vous avez besoin d’être accompagné par les États parce que vous offrez un service d’intérêt général. Aujourd’hui, le SOAC est d’abord soutenu par le pays retenu pour le siège (la Côte d’Ivoire) qui supporte par rapport au cahier de charge qui avait été fixé les frais de siège et certaines charges de fonctionnement. Vous avez aussi la commission de l’UEMOA qui apporte son soutien dans la cadre d’un programme d’accompagnement. Nous avons aussi la mise à disposition d’experts. Ce qu’il faut retenir, c’est que à terme, le SOAC est l’organisme d’accréditation de 8 états. Comparativement chaque pays a au moins un organisme d’accréditation. Si vous prenez la France, vous allez voir que l’organisme d’accréditation c’est le AFRAC. Le plaidoyer que nous faisons aujourd’hui est de rappeler aux États, chacun d’eux doit considérer le SOAC comme son organisme national, penser donc à participer financièrement de manière directe comme celui des pays qui ont opté pour un organisme, un pays. »
Sermé Lassina, Chef de Bureau de APA : « Est-ce que le SOAC comprend en son sein un département chargé de la certification halal (produits alimentaires pour les musulmans ?) Combien de structures de l’espace UEMOA ont-ils la certification halal ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « La certification HALAL, oui, c’est un nouveau domaine qui est discuté au niveau régional. Juste rappeler le fonctionnement. Le SOAC travaille d’abord avec les Etats Africains et puis à un niveau mondial. Au niveau africain, nous sommes encadrés par la Coopération Africaine d’Accréditation où on décide un peu les orientations Africaines en matière d’accréditation. C’est dans ce cadre que la Côte d’Ivoire avait abrité la 10e Assemblée générale en septembre 2019. Il est inscrit à l’agenda de voir est ce que nous devons nous inscrire aussi au niveau de l’organisme international d’accréditation qui gère les questions de la certification halal. C’est une question que nous allons d’abord poser aux États. Donc la prochaine assemblée générale du SOAC pour qu’une décision soit prise et qu’elle soit partagée aussi avec l’AFRAC. Donc, il revient au conseil d’Administration de donner son avis, à l’Assemblée Générale de donner son avis. Selon l’avis qui est choisi, il est partagé au niveau Africain et ensuite le SOAC pourrait adhérer au niveau de la structure en charge de l’accréditation dans la cadre de la certification Halal. Le nombre de structure certifié halal je ne lai pas. On peut toujours faire des recherches. Mais il faut dire que c’est à ce niveau dans notre région que nous avons été contacté par la structure en charge de la certification halal ici en Côte d’Ivoire. Nous gardons des contacts pour justement porter cette thématique comme je l’ai dit au niveau de l’assemblée générale pour les décisions à prendre. Je pense qu’en contactant ces structures bous pourrions avoir sur le nombre de structure certifiée halal.
REPERTOIRE DES ORGANISMES D’EVALUATION DE LA CONFORMITE ACCREDITES EN AFRIQUE DE L’OUEST Edition N°4, Avril 2020 : http://www.waqsp.org/fr/content/liste-des-laboratoires-accredit%C3%A9s »
Monsieur Sermé, Chef de bureau APA : « Qui finance le SOAC ? L’UE, l’ONUDI ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « La pratique est les organismes d’accréditation font un service public et devrait dans ce cadre être financé par les États. C’est pourquoi le SOAC est financé par la commission de l’UEMOA qui regroupe les 8 états membres. Les prestations du SOAC sont payantes donc là, c’est la deuxième source de revenus qui est autorisé pour un organisme d’accréditation. La troisième source de revenus possible, ce sont les formations. Mais des formations qui sont ouvertes à tous pour éviter de rentrer dans le conseil. C’est une autre source de revenus. Et puis vous avez maintenant les commissions, aussi les États qui peuvent mobiliser les partenaires pour financer certaines activités. C’est dans ce cadre que la CEDEAO et l’UEMOA ont monté un programme qui s’appelle programme qualité depuis les années 2000 dont le rôle était d’appuyer, de développer toute la qualité dans la région y compris l’accréditation. Ces programmes étaient cofinancés par les Commissions mais aussi l’Union européenne. Pour faire le travail technique, vous aviez l’organisation des nations unies pour le développement industriel. C’est ce partenariat gagnant qui permet 20 ans après d’avoir les structures opérationnelles telles que le SOAC des pays de l’UEMOA mais aussi le NINAS au niveau du Nigeria. Et d’une certaine façon l’organisme d’accréditaion du Ghana. »
Paul-Richard Aholia (Abidjan.net) : « Est-ce que le SOAC a un œil sur les structures accréditées pour toujours vérifier que le produit est conforme ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Oui ! L’accréditation, heureusement ce n’est pas comme le baccalauréat. Ce n’est pas à vie. Vous allez être évalué tout le temps. Chaque année, tous les organismes d’accréditation repassent au sein de la structure à qui on a accordé l’accréditation pour vérifier si elle continue à travailler de manière conforme. S’il est noté que vous ne respectez plus les décharges, l’accréditation est suspendue jusqu à ce que vous corrigiez l’écart. S’il n’est pas corrigé, il peut conduire jusqu’au retrait de l’accréditation. Tout le monde est informé parce que l’information sera sur notre site Internet et elle est partagée au niveau mondial puisque quand une structure est accreditée, l’objectif c’est que l”attestation de conformité et de certification d’analyse puisse être valable partout dans le monde. Si vous perdez votre accréditation, cette information est portée à la connaissance de tous les opérateurs économiques à partir du site internet. On sait qu’on ne peut plus faire confiance à votre structure. Il s’agit d’avoir une démarche intégrée. Ça permet à un opérateur économique, s’il n’a pas le service par exemple dans les pays de l’Uemoa avec le SOAC, il peut se rabattre sur le Nigeria pour voir s’il y a un laboratoire ou un organisme de certification ou d’inspection accrédité qui peut évaluer la conformité qu’il recherche. C’est cette approche globale mondiale qui permet aujourd’hui de faciliter le commerce d’échanges puisqu’on va se baser sur ce certificat délivré par une structure de qualité quel que soit où on se trouve en Afrique pour pouvoir exporter. Cette intégration régionale permet de rattraper un peu le retard enregistré. Nous espérons que le Ghanas très bientôt sera opérationnel pour que la liste des structures accréditées dans la région puisse augmenter rapidement. »
Sermé Lassina, chef de bureau de APA : « L’idée de certification ou de la qualité qui semble prendre son envol dans notre zone avec l’avènement du SOAC, quel type de collaboration entretenez-vous avec la presse pour aider à amplifier vos actions ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « L’accréditation est une activité où toutes les parties intéressées doivent jouer le leur partition. C’est un peu le principe dans toutes les activités de la qualité. C’est justement dans ce cadre que nous cherchons à avoir plus d’actions et plus d’interactions avec la presse. Déjà en novembre 2019, grâce à la CEDEAO, il y’avait eu un atelier de formation sur tous les efforts que la CEDEAO et l’UEMOA mettent en oeuvre dans le domaine de la qualité y compris de l’accréditation. Les journalistes de Côte d’Ivoire et de tous les États membres avaient été invités dans un atelier de sensibilisation que les questions de qualité. A la fin de cet atelier, nous avions signé une charte de coopération pour justement accroître la visibilité des actions de l’information les parties prenantes sur les questions d’accréditation. Nous espérons que dans les années à venir, ce type d’interaction, comme cette invitation sur cette plateforme pour laquelle on vous remercie encore, pourront continuer afin que la presse puisse jouer son rôle dans l’information des populations sur les questions de qualité en général et d’accréditation en particulier. Au-delà de la presse, nous avons les consommateurs qui doivent être impliqués mais aussi les politiques. On a vite compris que pour qu’un organisme d’accréditation soit opérationnel et que nous puissions nous baser sur des laboratoires des organismes de certification et d’inspection opérant, il faut un engagement politique. C’est l’occasion de saluer l’engagement de la Côte d’Ivoire puisque les huit pays de l’UEMOA avaient été mis en compétition et le meilleur dossier était celui de la Côte d’Ivoire qui abrite aujourd’hui le siège. Également, nous avons comme point focal dans chaque pays, le Ministère de l’industrie et du Commerce. C’est l’occasion de saluer l’engagement de Monsieur le Ministre Souleymane Diarrassouba, qui depuis le lancement du SOAC en mars 2018 accompagne la structure, est notre ambassadeur auprès des autorités locales et régionales. Ceci participe à expliquer les resultats enregistrés par le SOAC en 2 ans d’exercice. »
Paul-Richard Aholia (Abidjan.net) : « Le Ghana et le Nigeria ont leur structure d’accréditation. Un paldoyer est-il fait en Côte d’Ivoire dans ce sens ? Dans le cadre de la Covid19 ou en général, avez-vous déjà refusé de donner une accréditation (spécifier les cas ivoirien) ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Rappelez que vous avez deux possibilités en matière d’accréditation au niveau mondial. Soit, vous développez un organisme national propre ou vous developpez un organisme qui couvre plusieurs pays. L’espace UEMOA, consciente des frais et des coûts que génèrent un organisme d’accréditation, est parti des structures qui ont eu l’idée de développer un organisme pour 8 états. Ça vous permet de mettre en commun les efforts parce que comme vous pouvez l’imaginer, si par exemple dans un pays vous avez 5 ou 6 laboratoires. Ça n’a pas de sens d’avoir un organisme financé avec toutes les charges qui vont avec pour un seul état. C’est dans ce cadre que l’UEMOA qui regroupe 8 pays qui sont le bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger et le Togo se sont mis ensemble pour créer le SOAC. Pour la Côte d’Ivoire, la question d’accréditation est résolue avec le SOAC qui couvre ses besoins. Je souligne encore le leadership de la Côte d’Ivoire qui abrite le siège. Ce qui explique le nombre de structure accreditée est le plus important en Côte d’Ivoire puisque nous avons une certaine proximité qui facilite la mise à disposition de ce service aux laboratoires mais aussi aux organismes de certification et d’inspection. Aujourd’hui on ne se lève pas pour décider qu’on veut être accredité piur mener des activités, c’est un long processus parce que la qualité prend du temps. Nous aussi comme je vous l’ai dit, il faut d’abord mettre en place une démarche qualité pour qu’on vienne vous évaluer et ensuite on vous octroie l’accréditation. Au moment où la Covid19 a démarré, j’ai fait le bilan tout à l’heure vous avez être peu de structures accréditées dans l’espace. Aujourd’hui avec la Covid19 et la décision des États d’investir encore plus dans le domaine de la santé, nous sommes entrain d’enregistrer de nouvelles demandes de laboratoires de biologie médicale qui pourraient être si les États le souhaitent associés aux questions sur la Covid19. L’évaluation va se faire de manière impartiale si la structure répond aux normes ISO 15 189 ou n’est pas accréditée.
Sermé Lassina, Chef de Bureau de l’Agence Presse Africaine (APA) : « Pour en revenir à la Covid-19, avez-vous un programme de renforcement de la compétitivité des entreprises ? parce que cette compétitivité pourrait prendre un coup à cause des effets pervers de cette pandémie. »
Monsieur Marcel GBAGUIDI a répondu : « Pour la covid19, d’abord rappelez le cadre d’intervention. Le SOAC intervient uniquement sur les organismes d’évaluation de la conformité c’est-à-dire les organismes de certification, les organismes d’inspection et des laboratoires. Et a charge dans la chaîne une fois que ces structures sont accréditées, ce sont elles qui vont aller certifier les entreprises. Par exemple les organismes d’inspection ou les inspecter ou analyser leurs produits comme c’est le cas des laboratoires. Par rapport à notre zone d’intervention, ce que le SOAC a fait c’est de soutenir les laboratoires de biologie médicales partant du principe et des faits que nous avons très peu de laboratoires accrédités dans l’espace Uemoa. Et tantôt des pays plus développés ont pu mobiliser près de 800 Laboratoires dans un seul pays développé pour faire face à la Covid19. Ça nous permet de voir un peu l’effort du SOAC par rapport a ça. Ça été de proposer des actions de renforcement de capacité pour que des laboratoires puissent être formés à leur cahier de charge qui est la norme ISO 15189, et rapidement remplir les critères à se faire évaluer pour l’accréditation.
Alafe Wakili, Directeur de Publication de L’Intelligent d’Abidjan : « Vous certifiez quoi ? Est-ce que vous certifié tout ? Dans quel but ? Pour quel objectif ?
Nous avons eu récemment en Côte d’Ivoire, le débat sur le labélisation de l’Attiéké ?
En quoi votre structure peut aider à mieux appréhender et adresser ce type de problématique ?
Labeliser certifier …
Par rapport à des organismes ou à des métiers qui ont leurs propres codes de certification, comment pouvez-vous agir et interagir ?
On voit beaucoup ces projets de normes ISO, et toute la littérature autour, je veux savoir si vous avez compétences pour mettre de l’ordre sur tous ces process de démarche qualité, de certification de performance, qui sont coûteuses et quelques douteuses, selon certains … ! »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Merci pour cette question qui pose la question de la qualité dans sa globalité et le rôle de chaque structure. Au niveau de la CEDEAO des initiatives ont été prises depuis les années 2000 pour justement clarifier les positions et les rôles des uns et des autres et permettre que l’ensemble de la CEDEAO puisse s’aligner sur des critères internationaux. Chacun à un rôle spécifique. Vous avez les structures de normalisation qui sont en charge de la normalisation, faire les normes et de travailler de concert avec les organismes internationaux qui sont principalement l’ISO mais aussi la commission électrotechnique international. Sur les questions alimentaires, vous allez avoir d’autres structures telles que la FAO etc. qui font des normes. Il vous faut qu’une structure de normalisation au niveau national et connecter à la région CEDEAO, elle-même connectée au niveau international. Vous avez à côté de cela, une fois que la norme est établie qu’on est d’accord qu’on a participé aux travaux internationaux, vous avez la norme ISO qui est publiée. C’est en ce moment que les organismes d’évaluation de la conformité, vont vérifier mes produits pour savoir qu’elle est la norme qui s’impose à nous pour que nos arrestations soient reconnues à l’international. C’est dans ce cadre pour des laboratoires, c’est la norme ISO 17025 qui définit comment un laboratoire doit fonctionner pour que ses résultats soient acceptés. Lorsque le laboratoire est prêt un autre type d’organisme rentre en jeu c’est l’organisme d’accréditation. Une fois mis en place le cahier de charge l’accréditeur dans ce cadre ici le SOAC vient au sein de ce laboratoire, vérifie s’il travaille conformément au cahier de charge et si c’est le cas lui délivre l’accréditation. Tout récemment, on a célébré la journée de métrologie. Là aussi c’est le rôle des organismes d’étalonnage de vérifier que les équipements qui sont utilisés dans le commerce d’échanges mais aussi dans les laboratoires, dans les entreprises, les uniques pour fabriquer donne de bons résultats. Car qu’on a ne donnent pas de bons résultats alors le certificat d’analyse ne sera pas conforme. C’est toutes ces questions que l’on appelle infrastructures de la qualité et qui permet de faire la différence d’une région à l’autre. Dans les pays développés, vous allez voir que les infrastructures de la qualité sont très développées. Consciente de cela, la CEDEAO et l’UEMOA sont en train de rattraper le retard en mettant en place notre infrastructure régionale de la qualité pour que in fine on puisse avoir des produits compétitifs, conformes, vérifiés dans la région, qui peuvent être partagés sur les marchés de la région ou exportés facilement à l’international parce que répondant à des critères internationaux.
Cela permet de rebondir sur le rôle de la presse comme sentinelle parce que vous savez que le réflexe naturel, c’est d’acheter ce qui coûte moins cher. Et parallèlement des entreprises qui ont investi sur l’accréditation auront au début des taux et des coûts plus élevés que certains qui ne l’auraient pas fait. Le rôle justement de la presse sera de sensibiliser les populations à l’investissement en qualité. Par exemple, entre un laboratoire accrédité et un qui ne l’est pas, choisir celui qui est accrédité c’est se donner plus de garantie que nous aurons des analyses conformes ou un produit conforme. Une entreprise certifiée, il y a moins de risque qu’une entreprise non certifiée. Un laboratoire accrédité, il y a moins de risque ces résultats soient non conformes par rapport à un laboratoire qui ne l’est pas. Une structure qui veut exporter a l’international doit accompagner da marchandise d’un certificat délivré par un organisme d’un laboratoire accrédité. Si cette structure souhaite atteindre marché très exigeant. C’est le rôle de ma presse de participer à ce type de sensibilisation pour de meilleures informations. Surtout que maintenant nous avons une infrastructure de la qualité au niveau de la CEDEAO et de l’UEMOA fonctionne de mieux en mieux.
Toujours dans cette problématique que vous avez soulevé de la qualité de manière générale, d’inspection. Quand on parle accréditation, on voit tout suite les laboratoires. Vous avez par exemple le cas de tous ces produits frauduleux, les médicaments contrefaits qu’on trouve partout en Afrique de l’Ouest. Pourquoi puisse lutter contre cela, il nous faut des structures d’inspection qui fonctionnent conformément aux règles internationales accrédités. Elles vont mener l’inspection. Elles vont l’amener de concert avec des laboratoires eux-mêmes accrédités. C’est comme ça que vous allez voir des régions dites plus développées ont réglé ces questions.
Toute la prise de décision, la surveillance du marché se basent sur les critères de compétences. C’est à dire des laboratoires accrédités, des organismes d’inspection accrédités, des organismes de certifications accrédité. Et c’est cette confiance qui se bâti au fur et à mesure, et qui permet de soutenir l’économie, d’éviter la fraude. Pour finir le mieux et protéger le consommateur, qui est l’objectif final. Mais aussi de créer de la richesse en accompagnant les entreprises qui maintenant peuvent exporter à moindre coût puisqu’elles peuvent fait fleur analyse localement. Beaucoup d’entreprises aujourd’hui, la difficulté c’est qu’elles ne peuvent pas faire les analyses localement parce que soit le laboratoire n’existe pas ou lorsqu’il existe, il n’est pas accrédité. Le produit est donc refusé à l’international. Maintenant que nous avons des organismes d’accréditation propre dans la région, une partie du problème est résolu. Mais il faudrait maintenant les laboratoires se fassent accrédités. Que plus de pays suivent l’exemple de la Côte d’Ivoire ne rendant l’accréditation obligatoire et en mettant en place des programmes d’accompagnement pour que les laboratoires justement, les organismes d’inspection et de certification puisse se mettre à niveau.
Oui le SOAC est compétent pour l’accréditation dans tous les domaines d’évaluation de la conformité. Et c’est pour ça que vous allez aujourd’hui que nous avons des laboratoires accrédités aussi bien en biologie médicale que dans le domaine des BTP, le domaine de l’agroalimentaire, l’investigation criminalistique… etc. Par exemple l’investigation criminalistique en Afrique c’est tout récent en Afrique des structures se font accréditer dans le domaine. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, c’est la Côte d’Ivoire qui se distingue avec l’accréditation récente du laboratoire de la Direction de la police scientifique. La réflexion aujourd’hui est comment étendre cela a d’autres états ce type d’accréditation. Ça permet de résoudre des questions assez complexes puisque vous voyez qu’aujourd’hui, nous avons beaucoup plus de crimes non élucidés etc. Ça se passe à travers des laboratoires qui font des analyses, qui font des prélèvements…etc. Quand vous suivez les informations dans un des pays de la région, il y a eu une question de meurtre qui a défrayé la chronique c’est parce qu’ont pu faire plutard des analyses génétiques dans un laboratoire qu’il a été possible d’identifier les identités des meurtriers. Mais ces analyses une fois de plus, ont dû être faite à l’extérieur dans un laboratoire en France parce que nous n’avons pas suffisamment de laboratoires accrédités dans notre espace ou compétente pour faire ces analyses. C’est pour vous dire que tous les domaines l’évaluation de la conformité sont concernés. On voit généralement prioritairement agroalimentaire ou l’exportation. Maintenant, vous avez d’autre domaines possibles comme l’investigation criminalistique, la biologie médicale, l’informatique etc.… plusieurs domaines où comparativement à d’autres régions dites plus développées, vous allez voir des investissements conséquents pour l’infrastructure de qualité. C’est donc dire que ces développements comme On l’envisage ne peut pas de faire dans des structures de la qualité forte c’est à dire des laboratoires, des organismes de l’inspection et de certification accrédités puisque c’est à partir de leurs résultats que les décideurs prennent leurs décisions, que le médecin va décider s’il vous opère ou pas, qu’on va décider si on vous met en quarantaine ou pas, etc. Donc il vous faut forcément des structures dont les résultats sont fiables pour pouvoir prendre les bonnes décisions. »
Seriba koné, lepointsur : « Pouvez-vous citer le et/ou les Inspection (s) en accréditée (es) en charge des médicaments en Côte d’Ivoire ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « L’inspection est l’un des parents pauvres de l’accréditation puisque dans l’espace régionale sauf erreur de ma part, nous avons une seule structure d’évaluation accréditée. C’est en Mauritanie, je crois dans le domaine de la pêche et maritime. Dans l’espace CEDEAO, les questions d’accréditation sont nouvelles. Ce sont les laboratoires qui ont pris le leadership. Nous commençons à enregistrer des demandes des organismes de certification. La CEDEAO et l’UEMOA mènent des efforts pour amener aussi l’inspection à aller vers l’accréditation. Vous avez tout de même des agences d’inspection qui ont commencé par la première étape on va dire en vue de se préparer à l’accréditation qui est celle de la certification ISO 9001 qui est assez connue. Mais qui in fine la structure d’accréditation référentielle attendue pour que les inspections soient acceptées au niveau mondial. Ça va être qu’il puisse faire l’effort d’aller à l’accréditation. »
Seriba Koné, lepointsur : « Comment reconnaître les produits accrédités dans un monde où la contrefaçon prend une proportion inquiétante dans nos vies ? »
La réponse du Directeur Général du SOAC : « Chacun joue son rôle. Lorsque les laboratoires sont accrédités, ils vous émettent des certificats d’analyse sur lesquels ils disent si votre produit est conforme ou pas. Vous allez retrouver sur ce certificat d’analyse, le logo de l’organisme qui les a accrédités. C’est-à-dire qu’il permet de dire qu’ils sont compétents pour faire leur travail. Nous avons partagé des liens des laboratoires accrédités aujourd’hui. Et vous allez voir que on y retrouvera le logo du SOAC. Par exemple, des laboratoires accrédités en Côte d’Ivoire. Le deuxième signe de conformité, c’est directement sur les produits. Par exemple, dans le cadre de la covid19 la CEDEAO a misé sur des produits de certification comme le gel hydroalcooliques ou alors les masques. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, vous avez déjà des masques à usage non sanitaire qui sont produits et la police a dû intervenir pour assainir les rues pour qu’on ne puisse pas acheter n’importe quel masque sans aucune garantie. Votre organisme national de certification des produits qui est Codinorm encadre des entreprises qu’elle certifie et in fine vous allez voir sur les marchés. Vous allez sur lien du site de Codinorm, vous allez voir la liste des entreprises certifiées pour produire des masques conformes. Et Codinorme en sa qualité pour boucler la boucle de la compétence.
Au terme de la conférence de presse, le Directeur Général du SOAC, Marcel GBAGUIDI a remercié Madame Camara, le facilitateur, ainsi que toutes les personnes ayant pris part à la conférence de presse sur la plateforme digitale Whatsapp « Les Confrère Journalistes ». Il a engagé tout le monde à développer les questions de qualité et d’accréditation. Pour lui, la maladie Covid-19 a permis au monde entier de se rendre compte que ce sont des questions qui sont devenus incontournables aujourd’hui et chacun doit jouer son rôle à sa station pour qu’on puisse in fine être tous protégés. C’est une invite à avoir beaucoup plus de cadre d’échanges avec la presse pour relayer l’importance de l’accréditation, l’importance de la qualité auprès des consommateurs. Les participants, quant à eux, ont remercié monsieur le Directeur Général du SOAC pour sa disponiilité, également pour la pertinence de ses réponses.
NB : Au départ, un nombre restreint de médias étaient sélectionnés pour couvrir cette activité. Compte tenu des mesures barrières pour lutter contre la pandémie Covid-19, et en vue de donner plus de visibilité à cet évènement, Madame M’ma Camara a décidé d’inviter Monsieur Marcel GGAGUIDI, Directeur Général du SOAC sur la plateforme digitale Whatsapp de l’UNJCI « Les confrères Journalistes ». Quant à la revue de presse, elle se déroulera du 30 Mai au 5 Juin 2020.
INTERVIEW RETRANSCRITE DE MARCEL GBAGUIDI, DIRECTEUR GENERAL DU SOAC SUR LA PLATEFORME DIGITALE WHATSAPP « LES CONFRERES JOURNALISTES » LE SAMEDI 30 MAI 2020.
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