[Ousmane Sonko] Défaite inévitable face aux stratégies légales de Maky Sall (Analyse)

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 20 novembre 2023 (crocinfos.net)—Les enchaînements droite, gauche et crochets juridiques du président sortant Maky Sall ont fait mouche.

J’avais écrit et demontré que l’opposant politique de Ziguinchor n’était pas encore mûr pour diriger le Sénégal de Léopold Sedar Senghor.

J’avais aussi conclu qu’il sera victime de sa stratégie de défiance naïve d’extremisme populiste et de sabotage, de défiance des institutions de la République du Sénégal qu’il ambitionne de diriger. Il avait trop tiré sur une corde déjà raide .

J’avais aussi affirmé que ce sont les autres opposants prétendants positionnés dans le starting-block qui vont recueillir les fruits de sa lutte politique. Certaines personnes sans tenir compte des cruautés de la politique africaine ont de manière péremptoire rétorqué, voire claironné que le jeune et bouillant opposant Ousmane Sonko de gré ou de force sera candidat aux prochaines élections présidentielles du Sénégal. Endolori par les courbatures de salon de massage, entremêlé dans les paperasses des tribunaux et les procès à rebondissements, bloqué par l’intransigeance de l’Exécutif sénégalais, le leader du PASTEF se rend enfin compte qu’il est définitivement mis K.O. par le pouvoir de Maky SAll.

‘’Certaines personnes sans tenir compte des cruautés de la politique africaine ont de manière péremptoire rétorqué, voire claironné que le jeune et bouillant opposant Ousmane Sonko de gré ou de force sera candidat aux prochaines élections présidentielles du Sénégal.’’

Ousmane Sonko en désignant Bassirou Diomaye Faye  Secrétaire général de son parti  politique PASTEF à sa place pour les prochaines élections présidentielles, vient d’ôter les gants sans jeter l’éponge ; il ne compte pas abandonner .

Chez moi à Boundiali en Côte d’Ivoire, les Bambaras ont l’habitude de dire que “Le pouvoir n’est pas venu la nuit…il s’exerce en plein jour..’’ Sous tous les cieux en politique, le pouvoir se prend il ne se donne pas. Et on l’exerce sans état d’âme, sans pitié ; la fin justifie les moyens. Peu importe ce qu’en diront les puritains théoriciens de la démocratie. Ce sont les pièges, les difficultés et les défaites qui font et forgent l’expérience. Ousmane Sonko a tout le temps pour apprendre les ficelles de la politique. Ne dit-on pas que ‘’la politique est la saine appréciation des réalités ?‘’

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

DR. ISSA SANGARÉ YERESSO, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.’’