[Protection de l’enfant] Fatoumata N’Diaye (Directeur Exécutive Adjointe de l’Unicef) #enfant

[Protection de l’enfant] Fatoumata N’Diaye (Directeur Exécutive Adjointe de l’Unicef) #enfant

«Nous devons investir davantage dans la protection des enfants»

Fatoumata N’Diaye, Directeur Exécutive Adjointe de l’Unicef,  a porté la voix de l’organisation onusienne lors de la Conférence des Premiers Dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel  Abidjan, tenue les 17  et 18 Octobre au Sofitel Hôtel Ivoire. La Directeur Exécutive-Adjointe a exprimé ‘‘toute la reconnaissance’’ de l’organisation onusienne aux  Premières dames de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel pour leur engagement en faveur de la protection de l’enfant. Elle a ensuite rappelé l’importance du thème «Quelle implication des Premières Dames pour l’accélération des progrès en matière de protection des enfants en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel» de cette conférence inaugurale.  A en croire Fatoumata N’Diaye, ces deux jours de réflexion et de partage  constituent une opportunité de fournir à chaque enfant dans la région Ouest-Africaine et du Sahel, un cadre normatif propice à le protéger contre les violences, abus et exploitations auxquels il est souvent exposé. «Les enfants sont une partie importante de la société et leur voix n’est souvent pas entendue, quelques fois ignorées alors qu’ils continuent d’être exposés aux violences, abus et exploitations. (…) Nous devons investir davantage dans la protection des enfants dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel. Parce qu’encore aujourd’hui dans la région, 9 enfants sur 10 ont subi une forme ou une autre de discipline violente. 4 jeunes femmes sur 10 ont été mariées alors qu’elles étaient toujours des enfants. Les mutilations génitales féminines, une pratique douloureuse, dangereuse et humiliante, sont encore pratiquées dans 16 pays de la région. Un enfant âgé de 5 à 17 ans sur 4 travaille dans des conditions dangereuses ou difficiles. Moins de 50% des enfants dans la région ont un certificat de naissance-ce qui est leur premier droit-à un nom, une identité légale et à une nationalité», a-t-elle expliqué. Nous faisons appels, a-t-elle insisté, aux Premières Dames d’être les champions pour la mise en œuvre du «Cadre Stratégique pour le renforcement des systèmes de protection de l’enfant en Afrique de l’Ouest» et des programmes nationaux de prévention et de réponse aux violences, abus et exploitation-qui auront un impact positif sur la réduction du taux de prévalence de ces violences.

F.A avec Service Communication

 

 

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