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[Sénégal] Il mérite le titre de Son Excellence Monsieur le Président désormais
Bassirou Diomaye Faye, autrefois prisonnier politique, remporte la présidentielle au Sénégal dès le premier tour avec 54,28% des voix. Désormais, il mérite le titre de Son Excellence Monsieur le Président.
Abidjan, Côte d’Ivoire, le 28-3-2024 (crocinfos.net)—Désormais, Bassirou Diomaye Faye, autrefois inspecteur des finances publiques et récemment libéré après une incarcération politique, mérite le titre de Son Excellence Monsieur le Président. L’opposant emblématique a triomphé dès le premier tour de la présidentielle au Sénégal, obtenant un solide 54,28% des voix. Son rival de la majorité, Amadou Ba, a quant à lui recueilli 35,79% des suffrages.
En avril 2023, les gardiens de la prison de Rebeus à Dakar, sans se douter de l’avenir, gardaient et veillaient sur Bassirou Diomaye Faye, ancien secrétaire des Patriotes Africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Accusé de divers délits, il a recouvré la liberté le 14 mars grâce à une amnistie présidentielle, pour se lancer dans la course à la présidence, représentant l’ex-Pastef.
Novembre 2023, malgré son emprisonnement, le Pastef choisit Bassirou Diomaye Faye comme candidat à la présidentielle de 2024. Sous le slogan “Diomaye Faye Président”, il a prêché la nécessité de relations bénéfiques avec les partenaires pendant les dix jours de la campagne.
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Les résultats provisoires ont été annoncés le 27 mars par la Commission nationale de recensement des votes, confirmant la victoire de Bassirou Diomaye Faye dès le premier tour. Amadou Ba, son adversaire, a récolté 35,79% des voix. La participation s’est élevée à 61,30%, en légère baisse par rapport à 2019.
Cette annonce précipitée ouvre la voie à une transition présidentielle, avec une passation attendue entre Makcy Sall et son successeur. Cependant, un recours peut être déposé devant le Conseil constitutionnel dans les 72 heures suivant l’annonce des résultats.
Le 24 mars, 7,3 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes pour élire leur cinquième président dans environ 16 000 bureaux de vote. Dix-neuf candidats étaient en lice pour occuper le poste.
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