[Chronique] Bouaké brise les codes de l’incivisme

[Chronique] Bouaké brise les codes de l’incivisme

Posons ce jour, un regard bienveillant sur Bouaké, cette ville au cœur de la Côte d'Ivoire qui, tel un phénix, renaît de ses cendres pour embrasser une ère nouvelle : celle du civisme retrouvé.

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 16 juillet 2024 (crocinfos.net)—Posons ce jour, un regard bienveillant sur Bouaké, cette ville au cœur de la Côte d’Ivoire qui, tel un phénix, renaît de ses cendres pour embrasser une ère nouvelle : celle du civisme retrouvé.

Pendant des années, Bouaké a été le théâtre d’une comédie tragi-comique, où les motards, tels des artistes de rue sans filet, se livraient à des acrobaties périlleuses. Ils bravaient les règles élémentaires de sécurité et défiaient l’autorité des forces de l’ordre. Les rues résonnaient des vrombissements des moteurs, des cris de joie et parfois de douleur, dans un tumulte incessant.

Mais les temps changent, et avec eux, les mentalités évoluent. Les autorités et les organisations dédiées à la sécurité ont entrepris une véritable révolution silencieuse, une révolution du civisme. Les sensibilisations, les campagnes de prévention, les contrôles renforcés ont porté leurs fruits. Ils transforment peu à peu l’incivisme notoire en une culture du respect et de la responsabilité.

Aujourd’hui, les rues de Bouaké se parent d’une nouvelle lumière, celle de la prudence et de la bienveillance. Les motards, autrefois fiers de leurs écarts de conduite, arborent désormais fièrement leur casque, symbole de protection et de sagesse. Les surcharges se font plus rares, les refus d’obtempérer plus rares encore.

Pourtant, au détour d’une rue, des récalcitrants persistent, comme des vestiges d’un passé révolu. Leur obstination à défier les règles semble presque anachronique.

’Aujourd’hui, les rues de Bouaké se parent d’une nouvelle lumière, celle de la prudence et de la bienveillance. Les motards, autrefois fiers de leurs écarts de conduite, arborent désormais fièrement leur casque, symbole de protection et de sagesse.’’

Il est temps que chacun prenne ses responsabilités, que chacun devienne acteur de ce changement, que chacun contribue à faire de Bouaké une ville où le civisme est la norme, et non l’exception. Car le civisme, c’est avant tout le respect de l’autre, la reconnaissance de sa propre responsabilité dans la construction d’une société harmonieuse et équilibrée.

Que Bouaké retrouve son lustre d’antan, non pas comme une ville de folie et de dangers, mais comme un havre de paix et de civisme, où chacun peut circuler en toute sécurité, le sourire aux lèvres.et la conscience tranquille. Que les rues résonnent des éclats de rire des enfants en sécurité, des salutations chaleureuses des passants, des moteurs qui ronronnent paisiblement, symboles d’une ville en harmonie avec elle-même et avec ses habitants.

Ensemble, redonnons à Bouaké son lustre d’antan, en faisant de chaque rue, de chaque quartier, un lieu de vie où le civisme est roi, où la sécurité est la règle, et où le respect de l’autre est la norme.

Dans ce théâtre de la vie, soyons les acteurs principaux d’une nouvelle pièce, celle du civisme triomphant. Et que le rideau se lève sur une Bouaké transformée, une Bouaké où il fait bon vivre, où le civisme est la clé du bonheur et de la prospérité pour tous.

Que le civisme soit notre boussole, et que Bouaké rayonne de sa nouvelle lumière, celle du respect et de la bienveillance.

Bien à vous !

François M’BRA II, Correspondant Région de Gbêkê


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