[Cinq jours après] Enfin le motif de l’enlèvement de Charles Rodel Dosso et le lieu de sa détention, connus
Cinq jours après l’enlèvement de Charles Rodel Dosso, le PPA-CI dénonce la répression politique du régime RHDP et appelle à la mobilisation pour la défense des libertés en Côte d'Ivoire.
Abidjan, le 10 octobre 2024 (crocinfos.net) – Le PPA-CI tire la sonnette d’alarme après l’enlèvement de Charles Rodel Dosso, secrétaire général adjoint du parti, survenu le 5 octobre 2024 à Bingerville. Lors d’une conférence de presse tenue le 9 octobre, Tcheidé Gervais, porte-parole adjoint du PPA-CI, a décrit les circonstances troublantes de cet acte.
Selon M. Gervais, M. Dosso a été enlevé à son domicile par des hommes encagoulés, affirmant agir au nom du gouvernement, sans mandat judiciaire. Sa maison a été saccagée, et sa famille brutalisée. Deux jours plus tard, il a été retrouvé au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA). Le PPA-CI estime que cette arrestation fait suite à la participation de Dosso à une marche pacifique contre la cherté de la vie.
‘’Le parti politique du président Laurent Gbagbo dénonce une violation des droits fondamentaux et accuse le régime RHDP de réprimer l’opposition politique, à l’approche de la présidentielle de 2025.’’
Le parti politique du président Laurent Gbagbo dénonce une violation des droits fondamentaux et accuse le régime RHDP de réprimer l’opposition politique, à l’approche de la présidentielle de 2025. Le PPA-CI exige la libération immédiate de Charles Rodel Dosso et des militants emprisonnés, dénonçant une dérive dictatoriale. Une mobilisation de grande envergure est prévue dans les prochains jours pour faire barrage à cette répression, alors que le parti cherche à rallier d’autres acteurs politiques et civils pour défendre la démocratie en Côte d’Ivoire.
Charles Kpan
Encadré
Obligations légales de la police lors d’une arrestation
De sources policières, lors d’une arrestation, les forces de l’ordre sont tenues de respecter des obligations légales strictes pour garantir les droits de l’individu. Premièrement, les agents doivent clairement s’identifier avant toute intervention. Cette identification vise à assurer la transparence de l’acte et à éviter les abus.
La police a également l’obligation d’informer la personne des motifs précis de son arrestation. Les faits reprochés doivent être mentionnés de manière claire, afin que l’individu comprenne la raison de la mesure prise à son encontre.
Ensuite, le respect des droits fondamentaux est crucial. Chaque personne arrêtée a le droit à un avocat, à garder le silence, et doit être traitée avec dignité. Ces droits sont protégés par la loi et leur violation peut entraîner des sanctions.
Concernant l’usage de la force, celle-ci ne doit être employée qu’en cas de nécessité absolue, de façon proportionnée à la menace. Tout abus de force est illégal.
L’arrestation doit être consignée dans des documents officiels, incluant les circonstances de l’interpellation et les droits exercés. De plus, la sécurité et la santé de la personne arrêtée sont sous la responsabilité de la police.
Enfin, dans certains cas, les proches de la personne arrêtée doivent être notifiés, assurant ainsi une procédure équitable et transparente. En cas de manquement à ces obligations, des recours juridiques sont possibles.
Charles KP.
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