(Côte d’Ivoire Après la déclaration de candidature du président Alassane Ouattara) Le collectif des victimes en Côte d’Ivoire a désormais des ‘’cameras’’ !
Après la décision du président de la République de Côte d’Ivoire de briguer un 3ème mandat, des actes de mécontentements se sont sentir dans tout Abidjan et à l’intérieur du pays. On a eu droit à des scènes peu recommandables depuis un moment. La peur et les craintes s’installent au fur et à mesure que l’on avance vers l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Les débats sont devenus extrêmement violents à tel point que les insultes et les appels à la désobéissance populaire fusent de partout contre cette déclaration de projet de candidature du président Alassane Ouattara. A l’analyse, on est tenté de dire que tous les ingrédients des violences sociopolitiques armées, qui ont conduit la Côte d’Ivoire dans le chao en 2010, sont en train d’être rassemblés. Le Collectif des Victimes de Côte d’Ivoire (CVCI), après constat, informe que ces propos et agissements graves contraires à ceux de citoyens modèles, créent non seulement la psychose dans le Pays, entravent la progression des victimes sur le chantier de la tolérance et du pardon, la Côte d’Ivoire sur la route d’un Etat de droit et de paix, préfigurent également d’affrontements violents voir armés entre les deux partisans. C’est-à-dire ceux qui sont pour ce 3ème mandat et ceux qui s’y opposent. Face à cette dérive contre la démocratie et les risques évidents de déflagration sociale que ces discours et agissements des uns et des autres font courir à cette paix sociale post-crise armée ivoirienne, la CVCI, voudrait bien interpeller particulièrement la Cour Pénale Internationale et les Systèmes de Nations Unis, les représentations diplomatiques en Côte d’Ivoire, la CDEAO et l’Union Africaine, sur la nécessité de l’utilisation des mécanismes qui sont à leur pouvoir pour que cessent les diverses dérives de quelques camps que ce soit. Les victimes qui estiment que l’une des causes profondes des regains de violences et ses commissions de crimes de masses graves en Côte d’Ivoire, demeure la prévalence du mutisme et de l’inertie complice des uns et des autres sur les actions de préventions pourtant à leur porté. A cet effet, le président Issiaka Diaby et les membres de la CVCI, font savoir qu’ils n’accepteront pas que des propos et actes irresponsables préparent les esprits à la haine et à la déflagration sociale sans agir. Depuis ce matin donc, ils ont décidé d’enregistrer tous les propos et autres agissements de ces acteurs de la scène politique ivoirienne. Qu’ils consigneront comme preuves pour les remettre à qui de droit en cas de justice. En clair, la CVCI a les oreilles et les yeux partout aujourd’hui en Côte d’Ivoire pour suivre les faits infractionnels et qui seront à l’origine d’une éventuelle crise grave.
Une contribution de Fidèle Neto
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