[Côte d’Ivoire] Bientôt, le parc national de la Marahoué, vidé des populations infiltrées

[Côte d’Ivoire] Bientôt, le parc national de la Marahoué, vidé des populations infiltrées

Kouakou Kouadio Laurent, le secrétaire général 1 de la préfecture de Bouaflé, localité situé au nord-ouest de la Côte d’Ivoire a,  lors de la célébration de la 57ème année de la fête de l’indépendance, le lundi 07 août 2017, invité les habitants à ‘’déguerpir’’ du parc national de la Marahoué pour s’installer ailleurs afin d’éviter de mettre en péril la vie de leurs familles.

J’invite les populations installées dans le parc au nom de monsieur le préfet de la Marahoué à y sortir pendant qu’il est encore temps“, a prévenu le secrétaire général 1.

M. Kouakou a expliqué que les parcs et réserves jouent un grand rôle dans la conservation de l’écosystème et répondent à plusieurs enjeux, notamment les enjeux écologiques et environnementaux, économiques, sociaux, scientifiques et éducatifs.

Il a indiqué que le président de la République, Alassane Ouattara, tient toujours son engagement d’apurer les parcs et réserves, invitant les habitants du parc de la Marahoué à prendre toutes les dispositions utiles en vue de sortir dignement du parc avant qu’il ne soit trop tard.

En mai, les populations infiltrées illicitement dans le parc national de la Marahoué, depuis plusieurs années, ont été sommées de libérer le site avant la fin du mois de juin, lors d’une rencontre avec les autorités administratives et responsables de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr).

Une vue du comité de gestion locale du parc en pleine séance de travail en octobre 2016

Plus de 70% du parc national de la Marahoué est occupé illicitement par les populations, faisait savoir le directeur général de l’Office ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), Tondossama Adama, en octobre 2016, lors de l’installation, du comité de gestion locale de ce parc, en présence des autorités administratives et des collectivités territoriales. Selon le M. Tondossama, des milliers de personnes se sont infiltrées dans le parc, en construisant des habitations, participant ainsi à sa dégradation. « À l’image du parc du Mont Péko, nous allons récupérer le parc national de la Marahoué, mais nous le ferons de manière participative en déclinant les actions à mener avec l’avis du comité de gestion  locale », avait-t-il fait savoir.

Créé en 1968, le Parc national de la Marahoué occupe une superficie de 101.000 hectares.

Michel Lawn à Yamoussoukro

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