[Côte d’Ivoire] Bientôt une nouvelle politique pour préserver le couvert forestier

Un Séminaire gouvernemental sur la préservation et la réhabilitation des forêts de Côte d’Ivoire s’est tenu ce lundi, à Abidjan, en présence du premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Ce séminaire vise à réhabiliter et préserver la couverture forestière de la Côte d’Ivoire qui « a connu  un fort et rapide recul » ces dernières années, a indiqué le Chef du gouvernement ce lundi matin au palais présidentiel, au Plateau.

Selon Amadou Gon Coulibaly, le couvert forestier ivoirien est passé de 16 millions d’hectares dans les années de l’Indépendance (1960) à 3,4 millions en 2015.

Face à cette situation, il a précisé que le Gouvernement a proposé une Déclaration de politique sur la préservation et la réhabilitation des forêts en Côte d’Ivoire.

Dans le cadre de l’élaboration de ce projet, le Premier ministre a souligné que la partie ivoirienne a engagé une série de concertations avec la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers.

Puis d’inviter les parties prenantes « à faire part, par écrit, de leurs observations » en vue de les « prendre en compte avant l’adoption de cette politique sur les forêts ».

Pour le premier ministre, ce séminaire vise à harmoniser le point de vue de l’ensemble des  parties prenantes. Cela en vue de l’élaboration de la stratégie de préservation et de réhabilitation des forêts.

Outre les membres du gouvernement,  la société civile à travers la plateforme des Ong de l’environnement et le regroupement des acteurs ivoiriens des droits humains, le secteur privé, représenté par les industriels de la filière bois et du cacao. Les institutions de recherche au niveau international  et national, les partenaires techniques et financiers et  le directoire de la Chambre des rois et chefs  traditionnels de Côte d’Ivoire ont pris part à cette rencontre.

Tour à tour, les  participants ont pu suivre les communications du ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, du représentant de l’Observatoire ivoirien pour la gestion durable des ressources naturelles,  du représentant du regroupement des acteurs ivoiriens  des droits humains, de l’ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire au nom des partenaires techniques et financiers  et  le Directeur pays de  l’organisme international d’Agroforesterie (ICRAF)

Moïse Yao K.