Côte d’Ivoire, encore un 19 septembre noir à Abidjan (La chronique de Fernand Dédêh Tagro)
À Barthelemy Zouzoua Inabo: une journée du 19 septembre bien tendue! Décidément! Delestron est resté en permanence dans nos vies. Malgré les efforts et les communiqués du distributeur du courant, panne sur le réseau. Mobilisation des ressources humaines, d’Abidjan à Ouaga en passant par les principales villes de la Côte d’Ivoire, noir absolu.
Journée tendue aussi avec les événements de la Préfecture de police, vécus en temps réel ou presque par les internautes. Incompréhensions entre frères d’armes qui ont angoissé les populations. Un militaire en civil, selon nos informations a été raflé par la police. Il a été conduit à la Préfecture de police. Sa mère alerte ses amis. Son unité, en partance pour le champ de tir d’Adiaké, reçoit l’ordre de vérifier auprès de la Préfecture de police, que l’élément y est bien détenu.
‘’Malgré les efforts et les communiqués du distributeur du courant, panne sur le réseau. Mobilisation des ressources humaines, d’Abidjan à Ouaga en passant par les principales villes de la Côte d’Ivoire, noir absolu.’’
Les procédures en la matière n’ont visiblement pas été activées et respectées. La communication entre frères d’armes n’est pas passée. La hiérarchie militaire aurait pu contacter simplement celle de la police pour l’informer de l’interpellation d’un militaire dans le lot des raflés de la veille. Qui plus est, convalescent. La police aurait simplement vérifié l’identité de la personne et la tenir à la disposition de ses amis. Et puis c’est tout!
La Côte d’Ivoire aurait fait l’économie des scènes relayées par les réseaux sociaux et des images dégradantes des éléments des forces de défense véhiculées.
Cette séquence montre au moins une chose: les FDS ont laissé l’image d’une institution dont les différentes composantes fonctionnent en parallèle. La cohésion est à construire. Militaires, policiers, gendarmes, Eaux et Forêts et Douanes assurent la sécurité du pays. Les corps doivent montrer de l’homogénéité, du respect les uns pour les autres, rassurer les populations par leurs agissements.
‘’Un militaire en civil, selon nos informations a été raflé par la police. Il a été conduit à la Préfecture de police. Sa mère alerte ses amis. Son unité, en partance pour le champ de tir d’Adiaké, reçoit l’ordre de vérifier auprès de la Préfecture de police, que l’élément y est bien détenu.’’
Dans le cas d’espèce, les deux patrons sont restés en permanence en contact. L’incompréhension a été vite circonscrite, un communiqué conjoint a été rendu public. Il faudra cependant poursuivre le dialogue et la prise en main des unités pour éviter pareils incidents à l’avenir.
‘’Le Procureur de la République l’aura noté: les images ont trouvé les journalistes sur leurs smartphones. La mission du journaliste est de publier des informations vérifiées et vérifiables, crédibles. On ne peut pas lui reprocher de violer le secret Défense dans ce cas, ou de porter atteinte au moral des troupes ou même d’incitation à quelque chose…’’
À partir du moment où ceux qui doivent garder le secret sont les premiers à l’exposer, le journaliste s’assure de la réalité des faits et tient informés ses lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et followers… Soit dit en passant…
À partir du moment où ceux qui doivent garder le secret sont les premiers à l’exposer, le journaliste s’assure de la réalité des faits et tient informés ses lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et followers… Soit dit en passant…
Vendredi-Varietoscope! Apothéose de l’édition 2019. Coup d’essai, reprise en douceur mais déjà, belle réussite. Nous serons là, au Palais de la Culture, à partir de 15 h pour vous soutenir, ton équipe et toi…
Demande juste à Delestron de sortir de nos vie et à la météo, le temps à Abidjan pour la journée…
NB : le titre est de la rédaction
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