[Côte d’Ivoire] « La déontologie demeure la principale boussole pour ramener les journalistes sur le droit chemin » Par François Koffi Awoudo (Acte 1)

[Côte d’Ivoire] « La déontologie demeure la principale boussole pour ramener les journalistes sur le droit chemin » Par François Koffi Awoudo (Acte 1)

‘’Réinventer le journalisme par l’autorégulation,  la régulation, et/ou la régulation.’’ Tel est le thème prononcé par le confrère du Benin, François Koffi Awoudo, consultant médias et processus électoraux lors du congrès colloque du congrès-colloque de l’Observatoire de la Liberté de la Presse de l’Ethique et de la Déontologie (OLPED)  ouvert le jeudi 24 août  2017 à Yamoussoukro. La rédaction du journal a décidé de vous produire en intégralité les différentes interventions des journalistes et des personnalités sur les thèmes débattus, lors du colloque et les motions à la fin du congrès. Comme si vous y étiez, nous vous présentons la première intervention faite par François Koffi Awoudo.

INTRODUCTION

Plus de 120 journalistes étaient…

Dire que je ne suis pas flatté et honoré par l’invitation qui m’a été adressée pour animer la présente communication relèverait d’un manque de modestie ; et cela est d’autant plus vrai que la Côte d’Ivoire a montré la voie de l’autorégulation non seulement à mon pays, le Bénin, mais également tout le monde francophone, excepté le Québec. Croyez-moi, ma reconnaissance se justifie, par ailleurs, par le fait que nous nous retrouvons à un congrès de l’Observatoire pour la liberté de la presse, l’éthique et la déontologie (OLPED), activité interne par excellence, qui aurait pu ne rassembler que des acteurs des médias ivoiriens. Avoir à prendre la parole à une telle occasion est donc pour moi un plaisir.

Ainsi qu’il apparaît dans les curricula du présent colloque «L’autorégulation ou comment réinventer  le journalisme par l’éthique et la déontologie », nous sommes en face d’un casse-tête autour duquel aucune réflexion ne peut être de trop. Car le journalisme se trouve désormais pris dans un engrenage : celui de la double convergence des technologies et des contenus médiatiques.  Le seul terme « réinventer » atteste à suffisance que nous sommes en face d’une préoccupation, relative au journalisme, en l’occurrence. Celle de sauvegarder le journalisme professionnel tout en prenant en compte les innovations qu’imposent les nouvelles technologies. Alors se pose la question de savoir s’il est possible de le faire en s’en tenant à l’autorégulation vue comme la mise en place de règles professionnelles internes librement édictées par les acteurs des médias, avec une instance indépendante chargée de veiller au respect de ces normes, s’il faut confier ce travail de renaissance aux institutions étatiques ayant pour mission d’appliquer les règles adoptées par le législateur ou alors s’il faut établir une collaboration qui permette à ces deux options de contribuer à ramener le journalisme professionnel sur le droit chemin. Ce qui exclut d’office qu’une forme de régulation puisse exclure l’autre. Pour examiner ces questions, nous essaierons d’une part, d’examiner les menaces qui pèsent sur le journalisme (I) puis nous indiquerons l’option de régulation qui  nous paraît plus adaptée à la restauration de l’éthique et de la déontologie, gage du professionnalisme (II).

  1. POURQUOI IL FAUT RÉINVENTER LE JOURNALISME

A côté des difficultés traditionnelles auxquelles il faisait face (formation, financement, positionnement…), le journalisme doit désormais compter avec de nouveaux défis notamment la concurrence et la dévalorisation.

  1. Le journalisme est concurrencé par les réseaux sociaux

Le contexte du numérique fait que le journalisme est concurrencé par les réseaux sociaux et par son ancien auditoire. Il n’y a qu’à observer l’hyperactivité sur ces réseaux sociaux pour s’en convaincre. Les internautes ne sont plus de simples ou de passifs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs des médias traditionnels : ils apportent également de l’information. Du coup, le journaliste n’a plus le monopole de l’information. Car reconnaissons-le, nous sommes dans un système global dans lequel il est difficile de distinguer les différents médias ; et cette distinction n’a même plus sa raison d’être à cause de la multiplicité des supports et du rôle central d’Internet. Dans ce contexte, les jeunes sont à l’avant-garde de ce bouleversement. Avec un ordiphone, le jeune apporte de l’information et s’informe mieux que celui qui allume son poste radio ou son poste téléviseur. On n’est même plus dans l’information mais dans une certaine flatulence qui fait penser à une sorte «d’infobésité ». La preuve est que parfois ou très souvent des vidéos réalisées par de simples internautes renseignent mieux que le reportage d’un journal. A notre époque, lorsqu’on veut offrir un cadeau à un jeune, point n’est besoin demander sa préférence. Il préfère un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable à un poste téléviseur, un poste radio ou à un livre. Ce qu’il préfère lui offre la possibilité de posséder tous ces médias en un. C’est là une manière de nous avertir qu’il y a désormais un changement dans le mode de consommation des médias. Mais il n’y a pas que cela. Ce changement se double d’une transformation des modalités du journalisme et des sources d’information. Cela ne manque pas de conséquences fâcheuses caractérisées remarquablement par la montée en puissance des rumeurs notamment comme armes politiques comme on a pu l’observer à l’occasion des dernières élections présidentielles aux Etats-Unis et au Bénin, par exemple. « L’infobésité » s’accompagne donc d’une forte dose de «info-bêtise». Les fakenews et les images macabres ou obscènes foisonnent.

Ces types de messages et principalement les fakenews, constituent une source d’inquiétude particulièrement pour les politiques au point que dans la plupart des pays lorsqu’on évoque la nécessité de légiférer sur l’économie numérique, les législateurs semblent se préoccuper davantage des sanctions éventuelles à prendre contre les dérives sur les réseaux sociaux que des dividendes que les Etats pourraient tirer de l’économie numérique proprement dite. Dans le même sillage, le journalisme se trouve dévalorisé.

  1. Le journalisme dévalorisé

Dans ce contexte de concurrence sévère vis-à-vis du journalisme, le personnel recruté dans la plupart de nos médias dits traditionnels ne répondent plus au mode de journalisme ancien rigoriste disons simplement «professionnel ». On note une dégradation qualitative du journalisme. Cela s’explique, entre autres, par le fait que malgré l’existence de lois davantage contraignantes sur les dispositions relatives au statut, au profil et aux conditions de création de journaux, de radios et de télévisions, on note un certain laxisme qui fait qu’on en crée à tout-va sans forcément recruter des journalistes de qualité pour y travailler. Il n’est donc pas étonnant que le journalisme d’investigation ait reculé, et que le rôle du journaliste soit profondément affaibli. Par conséquent, il ne donne plus confiance à l’auditoire, pas souvent du moins. Comment éviter une si regrettable situation avec l’invasion des capitaines d’industrie et des politiques qui s’emparent des capitaux des médias dits traditionnels ? Cela est vrai au Bénin où plus d’une dizaine de chaînes de télévision, de stations de radiodiffusion sonore ou de journaux influents sont les propriétés d’hommes politiques ou d’hommes d’affaires politiques. Le Bénin n’est pas un cas isolé. De l’Egypte à l’Afrique du Sud, du Sénégal au Kenya, les exemples sont légion. Point n’est besoin de rappeler le cas de la France où d’itélé à Cnews, la chaîne d’information continue a perdu de son professionnalisme. Les grèves répétées du personnel et les départs de gros pontes n’y ont rien changé.  Lorsqu’il en est ainsi, les médias deviennent fatalement la voix de leur maître, de ses intérêts et amitiés se bornant alors à faire un usage abusif des dépêches d’agence. En regardant les informations sur Euronews, Cnews et France 24, on se demande bien souvent ce qui les distingue. On finit par penser que ces chaînes sont interchangeables. Cela est également valable pour un certain nombre de médias africains. Certains s’en amusent en appelant cette pratique le « scoop partagé ». Tel est le visage qu’affichent bien des médias lorsqu’ils ne se laissent pas obnubilés par la course effrénée au scoop et à l’audimat en balançant mécaniquement des informations sans le recul nécessaire et sans les faire passer par le tamis du professionnalisme.

Et pourtant, il est absolument nécessaire de rétablir le journalisme dans ses droits en restaurant le professionnalisme pour redonner confiance à l’auditoire de sorte que malgré « l’infobésité » on distingue l’information de « l’infobêtise ». En la matière, quelle peut être alors l’utilité de l’autorégulation, de la régulation et/ou de la corégulation pour atteindre ce but ?

  1. SYNERGIE DES « RÉGULATEURS » AUTOUR DES RÈGLES DÉONTOLOGIQUES

Comme le proclament la plupart des codes de déontologie de la presse, du moins en milieu francophone, les journalistes acceptent la juridiction de leurs pairs et se fixent librement les règles professionnelles qu’ils entendent respecter.  «Améliorer la qualité de l’information » puis « instaurer la confiance et la crédibilité dans les médias[1]» : tels sont les buts assignés à l’autorégulation des médias qui n’exclut pas que l’Etat puisse mettre également en place un système de régulation des mêmes médias.

  1. L’autorégulation et ses limites

Contrairement aux règles juridiques au sens strict, la déontologie recouvre les règles internes à la profession, et constitue à cet égard une notion proche de celle d’éthique (davantage liée à l’intimité de la conscience individuelle, toutefois). Ainsi que l’indiquent Henri Pigeat et Jean Huteau, « il revient à la déontologie d’énoncer les règles de conduite opérationnelles situées en dehors du domaine légal[2]». Et comme il faut bien une instance pour veiller au respect de ces règles, les acteurs des médias mettent en place l’instance d’autorégulation faisant office de police interne ou  de tribunal des pairs, avec l’avantage que ceux qui y siègent sont majoritairement des acteurs des médias. Les codes de déontologie aussi bien que les conseils de presse ou observatoires chargés de veiller à leur application visent trois objectifs principaux :

«- assurer à l’ensemble de la population l’information exacte, honnête et complète qu’elle est en droit d’attendre, offrir une protection contre les abus et les dérives ;

– protéger ceux qui font le métier d’informer contre toutes les formes de pression ou de contrainte qui les empêcheraient de délivrer à la population l’information ainsi définie ou les inciteraient  à agir contre leur conscience ;

– assurer le mieux possible la circulation de l’information dans la société, conformément à la mission fondamentale de la presse dans les régime libéraux[3]».

Les outils d’autorégulation des médias sont constitués des statuts et règlement intérieur instituant l’instance d’autorégulation, le Code de déontologie de la presse, la grille d’écoute ou de lecture des médias.

Mais les sanctions prises par l’autorégulation des médias sont essentiellement morales même si elles peuvent entraîner par endroit des retraits de cartes de presse (cas du Bénin) voire de radiation (Suède). Pour m’en tenir au cas du Bénin, le système a bien fonctionné jusqu’au moment où certains confrères ont commencé à résister ou à défier l’observatoire et à se montrer de moins en moins sensibles aux sanctions morales.

Quant à la régulation des médias,  elle consiste à faire respecter par une instance habilitée les lois, les règlements, les engagements pris par des opérateurs privés et/ou publics aux fins de protéger la liberté de la presse et la liberté d’expression ainsi que le droit du public à une information juste et équilibrée. Les personnes qui composent ce type d’institution sont désignées, soit par les pouvoirs publics soit les pouvoirs publics et les acteurs des médias. Toujours est-il que les professionnels n’y sont pas majoritairement représentés. Le régulateur public dispose de pouvoirs étendus  de par les matières couvertes (pluralisme de l’information, lutte contre la concentration des moyens d’information, respect de la déontologie…) et les sanctions qu’elle peut prendre (retrait d’agrément ou fermeture de médias, par exemple).

C’est le lieu de reconnaître que si l’autorégulation ne s’appuie que sur la déontologie, la régulation également utilise les règles de déontologie comme outils de contrôle du contenu médiatique ; d’où la possibilité de collaboration entre les deux formes de régulation désormais connue sous le vocable « corégulation » mais qui ne doit entacher l’indépendance de l’institution de régulation des médias encore moins celle de l’instance d’autorégulation. Les cas les plus connus en ce moment nous viennent de la RDC où la Haute Autorité des médias (HAM) affecte à l’Observatoire congolais des médias (OMEC) toutes les plaintes reçus contre les médias aux fins d’instruction. L’observatoire dispose de 7 jours pour étudier la plainte et proposer des sanctions à l’institution de régulation qui, à travers une décision sanctionne le journaliste fautif. Au Burundi, lorsque la presse était encore en place, le Conseil national de la communication requérait simplement l’avis de l’Observatoire burundais avant d’examiner les plaintes. Au Bénin, on a pu observer que pendant la présidentielle de 2011, la HAAC a sollicité la collaboration de l’Observatoire dont un représentant assistait aux audiences publiques[4] au cours desquelles les journalistes mis en cause étaient « jugés ». L’opération n’a pas plu à tout le monde car d’aucuns y voient une simple théâtralisation qui humilie l’observatoire.

Mais il faut reconnaître que toute décision prise par la HAAC et/ou l’ODEM en matière de déontologie entraîne la même conséquence (mise en demeure, avertissement, suspension de carte de presse, diminution ou exclusion du bénéfice de l’aide de l’Etat à la presse…). C’est à ce niveau que la HAAC vient au secours de l’observatoire et que la corégulation prend tout son sens. Il arrive que l’institution de régulation vole au secours de l’instance d’autorégulation comme on a pu le constater au Bénin en enjoignant à un journal qui attaqua une décision de l’Observatoire de lui présenter des excuses publiques[5].

  1. La corégulation comme solution

Dans un contexte où lnternet impose de nouveaux paramètres et où certains acteurs des médias ne perçoivent pas toujours le bien-fondé de l’autorégulation, la corégulation  peut être un puissant outil du renouveau du journalisme. Dans la mesure où l’autorégulation se fonde sur les chartes et codes de déontologie conformes aux normes professionnelles et que la régulation, sans exclure la déontologie s’appuie sur les lois qui encadrent la diffusion de l’information, avec un pouvoir coercitif plus fort, la corégulation s’avère nécessaire. L’autorégulation y gagne en devenant plus forte et la régulation s’exposera moins aux critiques qui voient à travers ses sanctions la main exclusive du pouvoir politique. En mettant l’accent sur la collaboration  entre les deux formes de régulation avec des règles fortes, on peut amener les journalistes à faire davantage d’efforts pour respecter les normes professionnelles. Il s’agira donc de faire comprendre aux journalistes qu’ils sont en concurrence et qu’ils doivent faire la différence pour se faire écouter, être crédibles et être professionnels. Cela s’étend à leurs comportements sur les médias sociaux : un journaliste peut-il éviter de mettre à l’épreuve son impartialité et son indépendance en étalant sur Facebook ses opinions politiques ou en publiant en ligne des informations qui ne peuvent pas être diffusées dans les colonnes de son journal, les antennes de sa radio ou sur la chaîne de télévision où il travaille ? Dès lors que journaliste utilise Twitter, Facebook ou Flickr par exemple, pour collecter ou diffuser des informations, doit-il se sentir délié des prescriptions du code de déontologie de sa profession ? Voilà quelques-unes des questions qui nous interpellent et qui ne sauraient être réglées sans une synergie des instances de régulation et d’autorégulation des médias.

Toutefois, le travail serait inachevé si la corégulation se limite strictement au niveau local ou national. Ce qui suppose que la corégulation aille au-delà des frontières nationales pour tout au moins rattraper au niveau régional ce qui échappe au niveau national ; car Internet n’a pas de frontières. L’Europe nous en a donné la preuve en oeuvrant à la disparition d’Al Manar, la chaîne satellitaire du Hezbollah, qui au début des années 2000 « diffuserait la haine» en Europe. Les pays européens ne pouvant régler le problème de façon individuelle, leurs instances de régulation ont édicté des règles qui ont contraint les opérateurs de sociétés satellitaires à exclure cette chaîne de leurs bouquets de peur de se voir bloquer. Les pays africains pourraient réfléchir à une corégulation au niveau régionale (de la CEDEAO par exemple). Sur ce plan, le Réseau des instances africaines d’autorégulation des médias (RIAAM), a forcément une partition à jouer aux fins de favoriser tout au moins l’échange d’informations entre les instances d’autorégulation des médias, lesquels seraient déjà en partenariat avec les institutions de régulation de leurs pays respectifs.

CONCLUSION

…présents à cette rencontre

L’autorégulation fait partie des gages que donnent les médias pour faire de l’autosurveillance et de l’autodiscipline afin que triomphent le respect des règles professionnelles, seules garanties d’une responsabilité bien assumée. Au début de la mise en place de cette autorégulation, le mécanisme a bien fonctionné (création d’observatoire ou conseils de presse, adoption de codes de déontologie, indexation des dérives…) jusqu’u moment où certains acteurs des médias ont commencé à se montrer un peu trop réfractaires aux normes que nous nous sommes librement fixées. Et la convergence numérique, bien qu’ayant apporté des avantages certains à l’exercice du métier de journalisme, a par ailleurs ouvert la porte à de graves dérives qui, si l’on n’y prend garde risquent de ruiner complètement le métier de la plume. C’est pourquoi, l’OLPED a raison de choisir le thème de ce colloque : oui, il faut bien réinventer la pratique du journalisme. Pour y parvenir, l’autorégulation restera la base, et la cheville ouvrière de cette révolution indispensable, parce qu’elle est, en la matière, la première garante de la sauvegarde des règles de l’art. Malgré les dispositifs juridiques en place dans nos pays, la déontologie demeure la principale boussole pour ramener les journalistes sur le droit chemin. Mais l’autorégulation a besoin de la régulation et en retour la régulation trouvera davantage de légitimité en entrant en partenariat avec l’autorégulation. Il va sans dire que ces deux formes de régulation ont encore leur raison d’exister dans le respect de leurs statuts et prérogatives respectifs. Il leur faut trouver la passerelle délicate mais nécessaire pour compenser mutuellement leurs limites  et que, dans le cadre d’une corégulation  intelligente le journalisme retrouve ses lettres de noblesse.

Dans tous les cas, le renouveau du journalisme passera aussi bien par l’autorégulation, la régulation que par la corégulation. Mais cette corégulation doit pouvoir transcender les frontières nationales afin d’éviter qu’une fois que les dérives dépassent le niveau national, elles ne tombent dans un no man’s land.

Merci pour l’attention !

 

 

 

 

 

[1] Guide de l’autorégulation des médias

[2] H. Pigeat et J. Huteau, « Ethique et qualité de l’information, Rapport pour l’Académie des Sciences morales et politiques », 2003

[3] CORNU Daniel, Ethique de l’information, Paris, Editions PUF,  Collection Que sais-je ?, 1999, p. 12.

[4] Cf Décision N° 05-052/HAAC du 4 avril 2005 portant détermination de la procédure d’audition des auteurs de dérapages en matière de déontologie. Cette décision permet à la HAAC d’auditionner publiquement tout professionnel et tout patron de presse sur le bien fondé du contenu de ses publications et de se défendre

[5] CF Décision N° 09-061/HAAC du 3 décembre 2003 portant mise en demeure au journal L’Option Infos

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