[Côte d’Ivoire] La Fesci annonce des moments troubles, lundi 18 octobre #étudiants

-Le FPI dans la marche

-Des ONG invitent les parents d’élèves à s’approprier ‘’le combat’’

La Fédération estudiantine de Côte d’Ivoire (Fesci) annonce des moments troubles lundi 18 octobre 2017, sur l’une de ses pages facebook. ‘’Courage soldat de la liberté, car ce lundi quelque chose d’assez conséquent va se passer…’’, conclut le message. Qui, en certains points, interpelle les parents d’élèves sur les droits d’inscription.

Une cause qu’épouse le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan sur sa page facebook officielle. « Soyons tous étudiants le lundi 18 octobre », indique-t-il. Le premier responsable du parti représentatif d’opposition semble être dans le secret des

dieux et annonce une marche dans son message, en ces termes: « Parce que nous condamnons avec la dernière énergie les violences policières et les arrestations d’étudiants. Nous manifestons notre solidarité au mouvement estudiantin, la Fesci et appelons tous les militants du FPI à participer à la marche de protestation que ce syndicat organise le lundi 18 septembre 2017, à Abidjan. »

Dans un communiqué, publié par les fescistes, l’ONG Vision Succès dirigé par la présidente Marie Florence Kouamé, condamne avec la dernière énergie les violences faites aux élèves et étudiant(e)s le 13 Septembre 2017 sur les différentes Cités universitaires de Mermoz et Rouge.

« En effet, la seule erreur de ces étudiant(e)s a été de protester les mains nues contre l’escroquerie à grande échelle constatée dans nos lycées et collèges », révèle l’ONG. Et de poursuivre : « Nous invitons par ailleurs les parents d’élèves, à s’approprier ce combat, car c’est pour eux que les étudiant(e)s l’ont menés, alors qu’ils arrêtent de croiser les mains devant ce fléau qui gangrène notre société. »

Forum des Organisations de la Société civile ivoirienne (Forsci), au nom de sa présidente, Pulcherie Gbalet, condamne vigoureusement la barbarie policière d’un autre âge et souhaite un prompt rétablissement aux élèves et étudiants blessés. Aussi, exige-t-elle la libération de tous les élèves et étudiants détenus, car selon elle, la violence et la répression n’ont jamais été la solution à un problème social ; ligne et la variation des cotisations exceptionnelles ou additionnelles d’un établissement à un autre. Et demande au gouvernement d’organiser les états généraux de notre système éducatif pour rechercher des solutions définitives à toutes les questions litigieuses soulevées.

« Le FORSCI appelle enfin les populations ivoiriennes, qui vivent déjà dans un contexte économique précaire et difficile, à se mobiliser pour exiger que leurs enfants ne soient plus violentés et incarcérés pour des revendications légitimes », conclut le communiqué.

Un affrontement est survenu mardi à Cocody entre les étudiants membres de la Fédération Estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et les forces de l’ordre. Le bilan point des échauffourées, fait état trois blessés graves dans les rangs de la Fesci et près d’une vingtaine d’arrestation.

Le secrétaire général de la Fesci, Assi Fulgence et ses camarades ont indexé la police, alors qu’ils organisaient une marche dite pacifique pour protester contre les frais annexes d’inscriptions.

Selon le rapport du ministère de l’intérieur et de la sécurité révélé jeudi lors d’un point de presse jeudi par Madame la ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, il ferait mention que, c’est plutôt les étudiants qui ont agressé les forces de l’ordre. Et Mme Kandia Camara d’annoncer des poursuites judiciaires contre le secrétaire général de la Fesci, Assi Fulgence Assi.

Kpan Charles