Côte d’Ivoire : les propositions de Civis-Côte d’Ivoire dans la transparence des affaires publiques

Côte d’Ivoire : les propositions de Civis-Côte d’Ivoire dans la transparence des affaires publiques

Au cours d’une conférence-débat le mardi 4 juillet 2017 à Cocody, Civis-Côte  d’Ivoire (Citoyens et participation), dans la perspective  de promouvoir la transparence et la redevabilité dans la gestion des affaires publiques a initié des échanges  pour éclairer l’opinion. Dr Kouamé Christophe, président de l’organisation citoyenne des droits de l’homme et ses collaborateurs annoncent des actions de sensibilisation, de plaidoyer auprès des autorités et de collecte d’informations aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.

 

Une vue de la table des conférenciers

Sur le thème : “Le Contrôle Citoyen de l’Action publique(CCAP)“, ladite rencontre qui a associé  hommes de médias, juristes, responsables du CAIDP…, l’auditoire a été édifié quant au  nouveau processus autonome de suivi de l’action des gouvernants que propose Civis-CI.

Se voulant  un outil de promotion de la participation citoyenne et de la transparence dans la gestion des affaires publiques, ce processus a besoin d’être vulgarisé selon les conférenciers. Par ailleurs, ils  ont essayé  de mettre en lumière la participation citoyenne et le CCAP, ceci, pour une meilleure compréhension de leurs modes opératoires, leurs atouts et leurs conditions pour garantir le succès dudit processus  en Côte d’Ivoire.

En outre, les différents échanges, à tout le moins très enrichissants ont  éclairé les participants  sur les liens entre le CCAP, la participation citoyenne et les Droits économiques sociaux culturels et environnementaux des populations.  “La promotion des droits de l’homme passe inéluctablement par l’engagement de tous les citoyens (…) L’on constate qu’il y’a un laxisme quant à la promotion des droits de l’homme en Côte d’Ivoire…” dixit Me Doumbia (Pca) du MIDH qui a saisi l’opportunité pour dénoncer les limites de ladite promotion.

Dr Kouamé Christophe

Pour sa part, se prononçant sur les actions concrètes pour faire bouger les lignes, le président de Civis-Ci Dr Christophe Kouamé précise : “Il faut aller sur le terrain. Pour ce faire, il faut collecter l’information, plaidoyer auprès de l’autorité, sensibiliser les populations et initier un suivi-évaluation (…) A ce jour, Civis-Ci est présent dans deux villes (Yamoussoukro et Aboisso). Après le plaidoyer sur Abidjan nous mettrons le cap sur les régions du pays pour sensibiliser les populations…“, a-t-il ajouté.

Sur la même question, Fernand Gauze du CCAP a préconisé la méthode pédagogique qui consiste à nouer des partenariats. Non sans ajouter “dans un État, il y’a deux types de structures pour le contrôle citoyen notamment l’Assemblée nationale et l’appareil judiciaire(le Conseil constitutionnel et la Cour des Comptes…).

Au total, pour Dr Christophe Kouamé, qui indique que  le débat  ne fait que commencer, il faut  l’apport de tous les citoyens ivoiriens épris d’égalité, de justice et de bien-être pour faire avancer le processus de la bonne gouvernance.

EKB


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