Côte d’Ivoire : sortie très bientôt d’un film réalisé à Man

L’avant-première du film effet Boomerang a été projetée, le vendredi 9 juin 2017, de la capitale la région du Tonkpi (dans l’ouest de la Côte d’Ivoire), Man.  La cérémonie était placée sous la présidence du préfet de région, préfet du département de Man et sous le parrainage du directeur régional de la culture et de la francophonie, Gore Bi Mathias. Elle a enregistré les présences effectives d’André Marouni et Boni Kacou Claver, deux personnalités, bien connus dans le domaine du cinéma ivoirien.

Au nom des acteurs, Segui Blah Leslie a salué la Nationale des Arts et Communication (NAC) qui a décidé d’étendre ses tentacules dans le Tonkpi. « L’arrivée de la NAC à Man est comme une bouffée d’oxygène pour nous, jeunes amoureux du cinéma. C’est  la première structure organisée en matière de cinéma qui s’installe dans la capitale du Grand ‘’Yacoubadougou-Paris’’. C’est donc un rêve qui est en train de se concrétiser », a-t-elle déclaré.

Le réalisateur, Boni Kacou Claver, adjoint au maire à la mairie de Cocody chargé de la culture a indiqué que Man est entrain de réécrire une nouvelle page de son histoire et deviendra bientôt un ‘’Codi hood’’.

C’est pourquoi, il a annoncé l’ouverture, très prochaine d’un studio de production de film à Man. « (…) Le cinéma est une industrie et  tout le monde y gagne, parce qu’il crée des emplois. Nous allons poser les bases du cinéma à Man. Soyez sûr, chers jeunes que vous ne chômerez pas. Avec la libéralisation de l’espace audiovisuel tout le monde gagnera », a-t-il ajouté.

A sa suite, au nom du préfet de Région, le sous-préfet de Podiagouiné a salué la NAC pour la réalisation de ce film tourné à Man. Film qui selon lui, cadre avec les actions du gouvernement, surtout qu’il met en exergue la cybercriminalité et ses effets collatéraux que sont le charlatanisme, la dépravation, la délinquance juvénile et autres vilaines mœurs… ‘’Effet Boomerang’’ vient selon lui, démontrer que l’internet peut être utilisé à d’autres fins.

« Le phénomène de la cybercriminalité terni l’image de notre société. L’Internet est devenu un instrument de dépravation morale et de crime. Les jeunes vont jusqu’à vendre leur âme au diable pour avoir de l’argent. Alors qu’il est un instrument de développement qui peut aider les jeunes», a-t-il conclut. Avant la projection du long métrage effet boomerang, deux moyens métrages ont été projetés aux populations.

Doumbia Balla Moise (District des montagnes)