[Côte d’Ivoire] Trois mois après la confiscation de ses portables cellulaires : Soul To Soul à nouveau convoqué #civ
Le chef du protocole du président de l’Assemblée nationale, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul to Soul, est convoqué pour la cinquième fois le lundi 9 octobre 2017, à 10 heures, à la Brigade de recherches de la Gendarmerie d’Abidjan-Plateau, pour ‘’Enquête judiciaire’’, dans l’affaire de “cache d’arme” découverte dans l’une de ses résidences le 15 mai 2017, à Bouaké.
En effet, le lundi 3 juillet 2017, le domicile abidjanais de Koné Kamaraté Souleymane a été perquisitionné par des gendarmes et ils en sont ressortis avec ses deux portables. « Ils ont fouillé la maison pendant des heures. Soul n’a pas fait d’opposition. Ils n’ont rien trouvé. Ils ont donc confisqué les deux téléphones de Soul », indiquait à Afrikipress, Touré Moussa, le directeur de la communication de Guillaume Soro, au sujet de la perquisition dans le quartier des II-plateaux (Cocody). Une source proche de l’enquête, avait révélé au confrère qu’il s’agissait d’une prise « sûre puisque c’est à partir d’une communication que la cache d’armes a été découverte ».
Avant cette perquisition, Soul To Soul avait été déjà entendu entendus à quatre reprises par Brigade de recherches de la Gendarmerie d’Abidjan-Plateau dans cette même affaire. Un expert interrogé par le confrère a abondé dans le même sens. « Les portables pourraient révéler plus qu’on ne peut l’imaginer. Ils permettront, de faire des croisements afin d’établir un lien direct entre Soul et les mutins. Mieux, à partir de ces deux portables, la police scientifique pourrait remonter à des conversations plus vieilles » révélait l’expert.
Par ailleurs, le vendredi 26 mai 2017, Soul to Soul avait été entendu pour la première fois à la Brigade de recherches de la Gendarmerie d’Abidjan-Plateau et, Guillaume Kigbafory Soro, avait « vigoureusement recommandé » à son collaborateur, Koné Kamaraté Souleymane, de se mettre à la disposition des enquêteurs et lui avait « demandé de dire sur l’honneur et sur sa conscience ce qu’il sait pour contribuer à aider les enquêteurs à conduire ce dossier ».
Les enquêteurs ont-ils retrouvés ces armes pour en retracer l’origine grâce aux numéros de série? Pour sûr, ce sont des caisses vides que les réseaux sociaux ont fait circuler avant que l’affaire n’éclate au grand jour. Les mutins ont-ils laissé quelques unes et emporté d’autres?
Au sortir de l’enquête judiciaire de lundi 9 octobre 2017, dont la convocation porte la signature du chef d’escadron, N’Da Nazaire Stanislas, chef de la section de recherches de la Gendarmerie nationale, d’autres révélations se trament.
Kpan Charles
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