[Côte d’Ivoire] Une Fédération des élèves et étudiants menacent de fermer les Grandes écoles #grève

[Côte d’Ivoire] Une Fédération des élèves et étudiants menacent de fermer les Grandes écoles #grève

Le secrétaire général national de la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire (Fetep-ci), par ailleurs vice-président de la Renaissance étudiante et scolaire (Rets), Assalé Auguste a annoncé la fermeture des grandes écoles de Côte d’Ivoire dans un communiqué du samedi 25 novembre 2017.

Cette annonce est la résolution d’une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle la fédération exige ‘’l’harmonisation’’ des frais d’inscriptions des affectés de l’Etat dans les Grandes écoles à 40 000 FCFA.

« Nous invitons les autorités Ivoiriennes à se plancher sur ces problèmes afin que le climat soit apaisé dans le milieu des grandes écoles de Côte d’Ivoire », a conseillé Assalé Auguste. Avant de menacer : « Ce mot d’ordre de grève prend effet à partir de lundi 27 novembre 2047. Si rien n’est fait, nous entamerons une grève illimitée à partir de mercredi 29 novembre 2017 », a indiqué le secrétaire général national de la Fetep-ci.

En effet, au sortir d’un séminaire à Yamoussoukro qui a réuni tous les acteurs du système scolaire, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnel d’alors, a pris un arrêté en date du 5 Août 1999. Cet arrêté stipule clairement que ‘’les frais d’inscriptions sont fixés à quarante mille francs (40.000 frs) pour tout étudiant affecté par l’Etat dans les Grandes écoles privées de côte d’Ivoire’’.

Malheureusement, cette mesure est rangée dans les tiroirs. Raison pour laquelle, la Fédération des élèves et étudiants de l’enseignement professionnel et technique de Côte d’Ivoire interpelle les autorités sur les quelques points d’achoppements. Notamment, ‘’la question d’une harmonisation des frais d’inscriptions des affectés de l’Etat dans les grandes écoles à 40 000 frs selon l’arrêté ministériel’’, ‘’les 5200 FCFA pour la confirmation des orientés de l’Etat’’,  ‘’les 5000 FCFA pour les dépôts de rapport de stage’’, ‘’l’absence du découpage de l’année académique 2017-2018’’, ‘’aucun bilan de l’organisation du BTS session 2017’’, ‘’l’augmentation sans motif des frais d’autorisation en année préparatoire (12 500 FCFA)’’ et ‘’la mauvaise orientation des bacheliers’’.

En septembre, le bureau exécutif national de la Rets, conduit par le président, Kouassi  Ibrahim avait exhorté Mme la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au cours d’une conférence de presse, à mettre en place un cadre d’échanges sur les problèmes de l’enseignement supérieur privé au titre de l’année académique 2017-2018.

Kpan Charles

 

 

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