Quand Air Côte d’Ivoire décide de voler bas : les écrits qui confondent le communiqué d’Air Côte d’Ivoire (Acte2)#jeunesse

Quand Air Côte d’Ivoire décide de voler bas : les écrits qui confondent le communiqué d’Air Côte d’Ivoire (Acte2)#jeunesse

-Les zones d’ombre que la compagnie Air Côte d’Ivoire doit élucider

Dans un communiqué du 28 décembre 2017, Air Côte d’Ivoire, se défend et s’enfonce. La compagnie indique que le concours qu’il a lancé en 2014, visait à retenir ‘’trente-cinq (35) candidats pour une formation de deux (02) ans incluant une (01) année de formation théorique ainsi qu’une (01) année de formation pratique’’.

Le communiqué de Air Côte d’Ivoire (1)

Différents écrits des sites d’informations évoquent le recrutement de 80 jeunes ivoiriens et confondent le communiqué. « Nous apprenons que les mesures annoncées concernent le recrutement de nouveaux pilotes chevronnés avec prise de fonction immédiate, l’acquisition d’un air bus 319 pour renforcer sa flotte, dès mars 2015 et le recrutement de 80 jeunes ivoiriens qui seront formés aux métiers de pilote et de mécanicien d’avion ». Peut-on lire en substance dans Les Afriques dans sa parution du 28-1-2015, concernant le recrutement du personnel lancé par Air Côte d’Ivoire (Voir capture écran). Ce papier, comme plusieurs autres disponibles sur Google recherche, n’a pas l’objet de démenti ou de droit de réponse de la part de la compagnie.

Pour mieux informer nos lecteurs, nous avons publié la liste des 80 jeunes ivoiriens au nombre desquels, figure Tall Mahamadou Sérif (Voir la liste).

page 2 du communiqué

Dans le souci de ‘’la probité’’, ‘’le professionnalisme’’ et ‘’respect’’ qui sont les piliers de la culture de l’entreprise, Air Côte d’Ivoire devrait faire un autre communiqué pour signifier clairement que le concours ne visait que 35 jeunes ivoiriens et non 80 jeunes.

Des explications claires attendues. Dans un courriel du 13 mai 2016, le responsable commercial du Groupe CFPNC Head Office, Gaillard Charles, partage les mêmes avis que le candidat plaignant. Il accuse et révèle le cas de fraude.  « (…) Après plusieurs audits nous avions été choisis par la compagnie Air cote d’ivoire pour assurer la formation PNT et TMA », explique-t-il d’entrée de jeu.

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À leur plus grand étonnement quelques jours avant la signature  définitive du contrat avec Air Cote d’Ivoire, ils ont été avisés par simple mail en ces termes: « Que le directeur de formations d’Air Côte d’Ivoire le Commandant N’Gom avez été remplacé par un autre, et qu’une autre école dans le sud  de la France a été choisie»

« Alors que cette dernière ne dispense pas de formation de techniciens et n’est pas homologué par L’aviation Civile de Cote d’Ivoire à ce jour. Une incompréhension totale !!!! Sans aucun éclaircissement de la part d’Air Côte d’Ivoire, alors qu’actuellement nous formons toujours les PNC Air Côte d’Ivoire dans nos centres au Maroc », ajoute Gaillard Charles dont la compagnie a adressé un courrier au chef de l’Etat, pour ‘’éclaircissement’’.

« Sachez que toutes nos autorisations, homologations et audits sont en règles avec les autorités de l’aviation civile de Côte d’Ivoire ANAC. Le groupe CFPNC collabore avec de nombreuses compagnies aériennes & directions d’aviations civiles ce depuis 1992. Nous avons été fortement déçus par cette décision, que nous qualifions d’injuste et d’infondée. Le groupe CFPNC ayant engagé énormément de frais, afin de satisfaire aux exigences de  Air Côte d’Ivoire. Un courrier a été adressé au Président de la République de Côte d’Ivoire Monsieur Alassane Ouattara pour l’informer de ce préjudice, et nous apporter des réponses. Nous sommes actuellement en attente d’éclaircissement », conclut-il.

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Pour toute réponse, voici le communiqué de la compagnie Air Côte d’Ivoire : « Le droit de modifier ou de changer tout prestataire qui s’écarterait des standards de qualité, de sûreté et de sécurité de l’industrie du transport aérien relève de l’entière discrétion de la compagnie. »

Autant conclure que le communiqué de la Compagnie Air Côte d’Ivoire cache des zones d’ombre à élucider, afin de respecter ‘’sa culture’’ et de renforcer sa vision.

Le Montagnard

 

 

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