[Gestion des missions au COCAN 2023] Un mécontentement croissant parmi les collaborateurs

[Gestion des missions au COCAN 2023] Un mécontentement croissant parmi les collaborateurs

Le journaliste, Emmanuel Koffi, dévoile les tensions croissantes parmi les collaborateurs du COCAN 2023 en raison d'une gestion inéquitable des missions. Certains bénéficient d'indemnités généreuses, tandis que d'autres sont mis en ‘’pension complète’’.

A

Monsieur le Directeur Exécutif du COCAN 2023,

Objet : votre gestion des missions au COCAN 2023

Monsieur le Directeur et cher ami,

Ces quelques lignes pour vous révéler le mécontentement de bon nombre de vos jeunes collaborateurs. Tenez, je vous rassure. Ce ne sont pas ceux issus de votre premier cercle de travail et qui constituent en quelque sorte votre garde rapprochée. Je veux plutôt parler de vos collaborateurs subalternes. Ceux qui ne bénéficient d’aucun “parapluie protecteur” au sein de votre prestigieuse Institution.

Monsieur le Directeur Exécutif, comme on dit dans notre beau pays, il ne faut pas faire long ce qui est court.

De quoi s’agit-il donc au juste ? Eh bien, il m’est parvenu, de différentes sources, toutes concordantes cependant, qu’il sévit au sein du COCAN, un traitement à double vitesse du personnel. Un deux poids deux mesures du personnel mis en mission. Comme cela va bientôt se faire pendant la CAN 2023.

Il se dit qu’à certains, quelques privilégiés, des indemnités forfaitaires quotidiennes sont octroyées lors des missions. Des indemnités servies  au prorata du nombre de jours effectués et donc facilement de belles sommes  pour les bénéficiaires. En tout cas pour ceux dont les frais de missions, sont payés rubis sur ongles.

Monsieur le Directeur Exécutif, à côté de cette minorité de personnes qui reçoivent ce traitement “princier”, il existe une seconde catégorie, plus importante, qui elle est traitée autrement. Carrément. Alors ces derniers ne sont pas contents et ruminent leur situation, sans pouvoir le dire tout haut. De peur de représailles ? Possible.

Si vous ne le savez pas, je vous dis de quoi il s’agit : la “mise en pension pure et simple” de cette deuxième catégorie de votre personnel lorsqu’elle est envoyée en mission à l’intérieur du pays. Parfois pour plusieurs jours. Bien sûr que ceux-ci sont logés et nourris mais ils ne perçoivent aucun kopeck en retour. Je ne sais pas si cela est normal ?

De mon point de vue, une telle gestion des choses n’est pas bonne. En effet, comment dans ces conditions, monsieur le Directeur Exécutif, ces agents peuvent ils se permettre de laisser quelques subsides à leurs familles avant d’aller en mission ? Pour le cas où.  Car un problème peut surgir, en leur absence. Et vive les dégâts…

A la petite question que je viens de vous poser,  je vous invite à donner directement les éléments de réponses aux agents du COCAN. Ceux qui sont mis en “pension complète” lors de certaines missions. Histoire de leur confirmer que tout se fait selon les règles de gestion des missions en cours dans l’administration ivoirienne.

Monsieur le Directeur Exécutif et cher ami, je vous souhaite une agréable semaine.

AMPLIATIONS

– Premier Ministre : Robert Beugré Mambé

– Président du COCAN : François Albert Amichia

EMMANUEL KOFFI

Journaliste

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