[Grands travaux en Côte d’Ivoire] Incompétence ou Corruption ?

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 10-4-2024 (crocinfos.net)—Les grands travaux en côte d’ivoire : incompétence ou corruption ? Le mal est révoltant

Des études de travaux onéreuses tronquées, un stade inondé, un tunnel inondé, des ponts et des routes mal conçus et mal finis, construits à des milliards de francs CFA.

Le ministre accuse les citoyens d’incivisme pour cacher la vraie cause. Ph. Dr

Des marchés de bitumage attribués à des sociétés non équipées, non qualifiées, incapables de réaliser correctement des travaux dans les délais. C’est l’éternel recommencement ! des récidivistes impunis.

La dernière des arnaques est le tunnel inondé d’Abobo-Gare. Le plus nul des apprentis maçons de Côte d’Ivoire aurait prévu des canalisations d’évacuation d’eau de pluie pour ce tunnel inauguré en grandes pompes après contrôles et réception par les autorités dites compétentes. Le plus corrompus des contrôleurs, inspecteurs des travaux finis se serait gêné pour donner le quitus au paiement de ce mauvais travail.

Le citoyen lambda ivoirien sait que tout le Grand Abidjan est un site lagunaire marécageux inondable. Seuls les ingénieurs ivoiriens après 64 ans d’indépendance ne le savent pas.

‘’Qu’on ne vienne pas nous mettre la poudre de perlimpinpin dans nos yeux suffisamment rougis par la galère en prétendant qu’il y a des services d’Etat de contrôles des grands travaux. S’ils existent soit ils sont très incompétents, pire que les auteurs, soit ils sont corrompus.’’

Personne ne peut me convaincre que les concepteurs et les constructeurs de cet ouvrage, (le tunnel d’Abobo-Gare sans canalisation d’évacuation des eaux de pluie, cette infrastructure est inondée seulement après une petite pluie d’une heure.) sont compétents et excusables. Qu’on ne vienne pas nous mettre la poudre de perlimpinpin dans nos yeux suffisamment rougis par la galère en prétendant qu’il y a des services d’Etat de contrôles des grands travaux. S’ils existent soit ils sont très incompétents, pire que les auteurs, soit ils sont corrompus ; dans les deux cas le mal est infini pour la République à cause des fossoyeurs des caisses des contribuables ivoiriens.

Nous sommes plus révoltés quand des médecins après la mort viennent nous dire qu’il n’y aura plus de mort. Ils se foutent sans le savoir de leur mandat et non de leurs électeurs. Demain n’est pas loin.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres

Dr. Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.