[Grève dans les écoles catholiques ivoiriennes] Bilan et excuses du patronat
Le secrétariat exécutif national de l'éducation catholique (SENEC) présente ses excuses suite à la grève des enseignants de préscolaire et primaire catholique de Côte d'Ivoire dans un communiqué du 29 octobre dont la rédaction a reçu copie. Retour sur les faits et sur l'impact dans les écoles.
Abidjan, le 30 octobre 2024 (crocinfo.net) – Le Père Bernard Koffi, le secrétariat exécutif national de l’éducation catholique (SENEC) et porte-parole du patronat, a répondu le mardi 29 octobre 2024 à la grève du syndicat des enseignants du préscolaire et primaire catholique de Côte d’Ivoire (SYNEPCA-CI), menée du 22 au 24 octobre. La grève, déclenchée après l’échec des négociations internes et des tentatives de conciliation auprès de la Direction générale du travail, visait à obtenir satisfaction sur sept revendications, selon le SYNEPCA-CI.
Sur les 328 établissements catholiques du pays, 70 ont partiellement suivi l’appel à la grève, soit 21,34%, tandis que 78,66% des écoles sont conservées ouvertes et ont assuré leurs cours, comme l’a confirmé le SENEC. Cette mobilisation, bien que limitée, a eu un impact suffisamment important pour pousser le patronat de l’éducation catholique à rencontrer les autorités administratives du 17 au 28 octobre, dans l’espoir d’une issue favorable. Cependant, les négociations n’ont pu empêcher le déroulement de la grève.
‘’Des mots d’apaisement ont été prononcés au président Alassane Ouattara, au Premier ministre Robert Beugré Mambé, aux autorités éducatives, aux évêques, ainsi qu’aux parents et élèves affectés par cette suspension de cours.’’
Dans un communiqué, le SENEC, par la voix de son porte-parole le Père Bernard Koffi, a présenté des excuses publiques. Des mots d’apaisement ont été prononcés au président Alassane Ouattara, au Premier ministre Robert Beugré Mambé, aux autorités éducatives, aux évêques, ainsi qu’aux parents et élèves affectés par cette suspension de cours.
Le SENEC s’engage par ailleurs à analyser rigoureusement les causes de ce mouvement social afin de préserver le « label catholique » des établissements concernés. Le patronat souligne que des « mesures appropriées » seront prises pour prévenir de futurs conflits, tout en réaffirmant son attachement au dialogue social pour éviter que pareil scénario ne se reproduise.
Athanase Kangah
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