[Incidents de Kokoumbo] Le Gal Alexandre Apalo Touré ouvre une enquête (communiqué)

Abidjan, le 14-10-22 (crocinfos.net) Dans un communiqué de presse du 13 octobre, Alexandre Apalo Touré, général de corps d’armée et commandant supérieur de la gendarmerie nationale entend situer les responsabilités concernant les affrontements dans l’après-midi du mercredi 12 octobre 2022, entre le groupement spécial de lutte contre l’orpaillage illégal (GSLOI) et les orpailleurs illégaux de Kokoumbo dans le département de Toumodi.

Selon le Gal de corps d’armée, Alexandre Apalo Touré, au cours de cette mission commandée, les forces de l’ordre ont été violemment prises à partie par certains orpailleurs armés soutenus par une partie de la population lors de cette mission de démantèlement de sites d’orpaillage illégalement occupés.

Malheureusement, la mission s’est soldée par des pertes en vie humaines et des blessés. Le point de cette parenthèse est de 5 décès (des orpailleurs et leurs complices) et 22 blessés, dont 6 gendarmes et 4 agents  des Eaux et Forêts.

Il a présenté ses condoléances aux familles des personnes décédées, et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés. Ph.Dr.

Aussitôt informé de la situation, il s’est immédiatement rendu sur les lieux pour s’imprégner de la situation pour présenter ses condoléances aux familles des personnes décédées, et ses vœux de prompt rétablissement aux blessés avant de faire ramener calme. « La gendarmerie nationale tient également à rassurer les populations qu’elle ne ménage aucun effort pour assurer leur sécurité en tout temps et en tout lieu », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, le commandant supérieur de la gendarmerie nationale tient à réaffirmer les valeurs de probité et d’intégrité dans l’accomplissement des missions qui sont exécutées conformément aux lois de la République. « Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur cet incident », promet-t-il.

Pour rappel, le conseil national de sécurité (CNS) a décidé de la création d’un groupement spécial de répression de l’orpaillage illégal en Côte d’Ivoire Illégal (GSLOI) le 1er  juin 2021, en lieu et place de la brigade de répression des infractions au code minier (BRICM), installée par Jean-Claude Kouassi, alors ministre des Mines et de la Géologie, le 26 décembre 2018 à Abidjan.

La rédaction