[Karité en Côte d’Ivoire] Une nouvelle ère

Abidjan, le 10 novembre 2024 (crocinfos.net) – À Barthelemy Zouzoua Inabo : C’est une petite révolution qui ne dit pas son nom dans l’approche et le développement de la filière Karité. Le Projet des chaînes de valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation (PCCET) et l’université de Korhogo ouvrent une nouvelle ère dans la chaîne de valeurs. Pour comprendre l’intérêt de la double cérémonie à l’université de Korhogo, samedi 9 novembre 2024, sur la filière Karité, il faut écouter attentivement la brève intervention de la représentante des apprenants : « Nous avons reçu une formation pour fabriquer le beurre de karité de qualité. Nous avons également reçu la formation sur la bonne pratique de la collecte de la noix, sur le commerce et le marketing. »

Le PCCET a changé la nature et la pratique de la culture, de la production, de la fabrication et de la commercialisation dans les régions productrices du karité.

‘’La Côte d’Ivoire, 5ᵉ producteur mondial du beurre de karité, avec une production de 250.000 T/an, vise haut…’’

6000 femmes et garçons ont été formés dans l’optique de réduire la pénibilité du travail, d’améliorer la productivité et la compétitivité du produit et évidemment, les revenus des producteurs. La Côte d’Ivoire, 5ᵉ producteur mondial du beurre de karité, avec une production de 250.000 T/an, vise haut…

Une vue du laboratoire

L’implication de l’université dans le projet vient apporter un plus : la recherche appliquée et la recherche fondamentale visent à trouver des réponses aux problèmes contemporains. « L’université assume pleinement son devoir de responsabilité sociétale », a dit la première responsable de l’université Pelforo Gon Coulibaly.

Le Projet des chaînes de valeurs compétitives pour l’emploi et la transformation a équipé deux laboratoires ultra-modernes de micro-propagation et de contrôle de qualité, baptisés du nom de l’ancien premier ministre, AGC, le fils du Poro. Le PCCET est un projet rattaché à la primature, financé par la banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars.  Avec deux principaux volets, améliorer la productivité du karité, du palmier à huile, de la mangue et faciliter l’accès au financement durable des entrepreneurs.

Tiré de la chronique de Fernand Dédeh