La FIF et la coupe, les forces de sécurité et de défense et les supporters…Par Fernand Dédeh

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 17-2-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : La Fédération ivoirienne de football (FIF) doit trouver le temps de présenter le trophée de la CAN aux supporters et aux forces de sécurité. Ces deux entités ont joué un rôle important pendant la compétition.

Adeptes du Qnet, soixante-quatre ressortissants des pays voisins reconduits à la frontière.

Les joueurs ivoiriens, champions d’Afrique des nations, sont chaleureusement accueillis dans les clubs respectifs. Leurs exploits en Côte d’Ivoire étaient suivis par leurs dirigeants et coéquipiers. Signes particuliers de la réussite de la compétition et de la résonance dans le monde entier. Elle fut palpitante, équitable, indécise jusqu’au bout.

La Côte d’Ivoire peut être fière d’avoir donné une autre dimension à la coupe d’Afrique des nations. Il y a eu certes les défaillances, notamment la question de la billetterie, mais le pays de la fraternité, de la solidarité et terre des opportunités a réveillé et entretenu la passion du jeu, la passion du football en Afrique.

Au moment où la fédération ivoirienne de football entreprend une tournée de présentation du trophée à travers les institutions et les villes hôtes, il est nécessaire de marquer un arrêt sur le rôle important joué par corps sociaux dans la réussite de l’événement : les forces de sécurité et de défense et les supporters.

Les FDS avaient une mission transversale dans l’organisation. D’elles dépendaient la sécurité, la sûreté, la sérénité de la CAN. Une faille, une erreur, une faute, un manque de vigilance, à l’extérieur comme à l’intérieur des stades de leur part, plombait tout. Le dispositif mis en place a rassuré la FIFA, la CAF et les visiteurs de la Côte d’Ivoire. Sécuriser les villes ayant abrité la compétition, les sites d’hébergement, les voies de circulation, les déplacements des équipes, les biens et les personnes imposait une gestion professionnelle des effectifs, une présence à la fois discrète, visible et rassurante. Aussi bien aux différentes frontières qu’à l’intérieur du pays. Dix-sept (17) mille éléments des forces de sécurité et 2500 stadiers ont travaillé d’arrache-pied pour garantir la sécurité de la CAN de l’hospitalité. Pour encadrer les vibrations des supporters dans les stades.

‘’Au moment où la fédération ivoirienne de football entreprend une tournée de présentation du trophée à travers les institutions et les villes hôtes, il est nécessaire de marquer un arrêt sur le rôle important joué par corps sociaux dans la réussite de l’événement : les forces de sécurité et de défense et les supporters.’’

Certains supporters ont vécu la compétition avec un brin d’amertume. N’ayant pu obtenir les tickets pour avoir accès aux différents stades. Le monde entier a suivi les files devant les points de vente et les lamentations des uns et des autres, à la recherche des tickets introuvables. N’empêche, ceux qui ont pu obtenir le sésame, d’une manière ou d’une autre, se sont précipités dans les stades. Pour la première fois dans l’histoire de la CAF, les stades étaient pris d’assaut même quand le pays organisateur ne jouait pas. Forte mobilisation, ambiance chaude et colorée dans les stades, chants et danses, la fête était chaleureuse dans les tribunes, dans les villages-CAN, dans les maquis et les bars. La réussite de la CAN2023 est aussi celle des forces de sécurité et de défense et des supporters.

La police toujours à la bourre. Elle a reconduit plusieurs ressortissants des pays voisins à la frontière le 15 février 2024. La raison : les personnes interpelées pratiquaient le jeu Qnet clandestinement. Elles regroupaient de nombreuses personnes dans un environnement insalubre. « Ce n’est pas la première fois, les reconduites pareilles aux frontières », selon une source sécuritaire.