Le sucre manque ou commence à manquer sur le marché national

Abidjan, le 14-9-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Une idée géniale à la fédération ivoirienne de basket: organisation d’un tournoi international à Abidjan avec les plus grandes nations de basket. Ça sort de la routine et des petites querelles de clocher.

Vous l’avez peut-être remarqué, le marché ivoirien n’est plus très sucré. Le sucre en carreaux et/ou en poudre commence à manquer sur le marché. Explication.

Les dissensions nées des déclarations des athlètes et du manager général de la sélection nationale ont été mises dans le panier des incompréhensions.

Une interpellation écrite en interne des sélectionnés adressée au président de la fédération. Pour dénoncer le niveau des primes de match et surtout, regretter le départ de l’entraîneur national et son remplacement par un autre. Faute professionnelle majeure: le courrier s’est retrouvé sur la place publique et dans la foulée, démission sur les réseaux sociaux du manager général. « J’ai découvert comme vous, sur les raisons sociaux, sa démission. Il est nommé conseiller en relation avec la diaspora. Il a été nommé dans les formes. J’attends sa démission dans la même forme ».

‘’L’équipe nationale a besoin de toutes les intelligences pour préparer dans les meilleures conditions, le mondial.’’

Disons les choses comme elles sont: il n’y a pas deux capitaines à bord d’un bateau. Seul le président de la fédération engage la responsabilité de l’association. Il est élu et est légitime de ce fait. Un ancien dirigeant de football avait bien résumé la gestion d’une équipe: « Le président dirige, les joueurs jouent, les supporters supportent. » Les avis des acteurs comptent évidemment mais la décision finale appartient au président élu.

L’équipe nationale a besoin de toutes les intelligences pour préparer dans les meilleures conditions, le mondial. Mais que les choses soient valides: tout le monde est important, nul n’est indispensable! Focus sur le mondial 2023, la qualification pour les jeux olympiques 2024 et les objectifs majeurs de la fédération.

Par exemple, l’idée de la fédération d’organiser à Abidjan, un tournoi international avec les grandes équipes au monde avant le grand rendez-vous est simplement géniale: ça sort de la routine. Ça montre une certaine vision de la gestion du sport et de la balle au panier. On parle de ‘’Économie du sport’’ dans ce pays, de l’organisation des grandes compétitions, du management, du marketing, c’est tout ça à la fois. Plus encore, le ministère des Sports est dans ce cas, obligé de faire le travail pour lequel il existe: mettre à disposition des infrastructures opérationnelles et adaptées. Par exemple, pour un tel tournoi, il faut un nouveau parquet au Palais des Sports et remettre à neuf, les vestiaires et les toilettes.

‘’Ce n’est pas nouveau. La saison dernière, à la même période, les consommateurs avaient noté les mêmes difficultés d’approvisionnement.’’

Les doutes levés à la fédération ivoirienne de basket, les doutes et la pression chez les producteurs nationaux de sucre. Période creuse. Période des craintes et des tensions. Le sucre manque ou commence à manquer sur le marché national. «La nationale cumulée est 200 mille tonnes. La consommation nationale de 300 mille de consommation. Un gap de 100 mille tonnes. À trouver. »

Ce n’est pas nouveau. La saison dernière, à la même période, les consommateurs avaient noté les mêmes difficultés d’approvisionnement. L’État avait exceptionnellement autorisé l’importation du sucre. Premier problème, l’environnement international, la logistique, les difficultés de déchargement au Port d’Abidjan. Second problème, les producteurs sont formels « les quantités de sucre importé sont surtout destiné aux usiniers. »

Sonnette d’alarme pour les autorités. Informe ton Camarade. Quelqu’un d’autre va informer le Blanc de la Mé.

La chronique de Fernand Dédeh