Le temps n’est plus le temps, par Fernand Dedeh Tagro
Barthelemy Zouzoua Inabo: “Le temps qui était le temps n’est plus le temps…”. Ainsi parlait le sage. Une semaine dans la capitale et tu ne me vois pas… “Le temps n’est plus le temps…”. Mais aujourd’hui là, je fais mouvement vers toi…
En attendant, trois choses: 1- On doit passer voir mon grand-frère de la FiF. Fais lui la commission. Je dois lui poser deux questions
a) Veut-il toujours aller au mondial en Russie?
b) Subit-il des pressions d’ordre politique et géo-stratégique pour ouvrir la voie de la qualification au Maroc?
Vous, nos maîtres, vous nous l’avez appris. Aucune question n’est bête. Encore moins innocente. Seule la réponse doit être intelligente…
2- Retour au pays du Russe ou du beau de Zakoua. C’est ce samedi 21 octobre 2017 par le vol régulier de la compagnie des français. Tu connais l’heure de départ de ce vol. Tu connais aussi son heure d’arrivée chez nous. Sauf cas de force majeure. Tout le reste, distraction.
3- Deux événements troublants: à l’Ouest et au Nord.
a) À l’Ouest, le conflit foncier fait couler du sang. Ce n’est jamais bon. Le sang appelle le sang. Je constate que les autorités au plus haut niveau ont pris conscience de la gravité de la situation. Il faut espérer une action vigoureuse pour étouffer dans l’oeuf, une crise qui réveille les douleurs, les souffrances, les blessures enfouies et jamais évacuées.
b) Au Nord, un autre conflit foncier. Mais là, sur ordre dit-on d’un chef canton, des écoles ont été détruites. Je m’apprêtais à interpeller le Primus, fils et maire de la commune chef lieu de la capitale du Poro, pour calmer le jeu mais les infos qui me parviennent sont désarmantes. J’attends d’en savoir un peu plus.
Ton camarade, il est à Abidjan ou à Assinie? Passe lui mon bonjour. Dis lui que c’est chaud hein… Vraiment, le temps qui était le temps n’est plus le temps… J’écoute les murmures des Ivoiriens et des Ivoiriennes. Un seul constat, tout est dur et bizarre. Comme les pluies d’octobre.
Je voudrais souhaiter un très bon week-end à nos amis des forces de sécurité. Quand ils ont la liberté et les moyens d’agir, ils font proprement leur boulot au prix de leurs vies. Ils ont mis le grappin sur des caids de la drogue à travers le pays et traquent les microbes. Bravo les gars. Un d’entre eux me disait récemment “Nous les prenons et les gens les libèrent.”. Cette fois, nous observons tous…..
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