Les produits vivriers de retour, l’Asec Mimosas contrarie ses supporters…

Les produits vivriers de retour, l’Asec Mimosas contrarie ses supporters…

À Barthelemy Zouzoua Inabo: Constat: de retour de l’intérieur du pays, les produits vivriers sont de retour le long des voies de circulation et au coût abordable. Temps d’abondance pour les consommateurs. En Sport, c’est malheureusement le temps du doute. Le champion de Côte d’Ivoire, l’Asec Mimosas a contrarié ses supporters.

Abidjan, le 10-10-22 (crocinfos.net) Un sac de patates douces à 4000 FCFA au marché de Korhogo. Un tas d’ignames à 2000 FCFA à Tafiré. Les sacs de bananes à 7500 FCFA ou 10000 FCFA. La fameuse banane braisée de retour sur les plateaux des jeunes filles. Des fruits et légumes en grande quantité dans les points de vente à Katiola : un panier à 500 FCFA. Ça donne d’en faire ses cargaisons.

Les vivriers sont de retour sur le marché. Et les prix sont bas. Surtout à l’intérieur du pays. C’est la saison pour les palais. C’est en fait la saison des produits vivriers. Les producteurs en ont suffisamment sous la main. Ils liquident les productions. Les consommateurs s’en réjouissent. Toutefois, plus l’on se rapproche de la capitale économique, plus les prix grimpent. Et cela peut s’expliquer: les difficultés d’écoulement, le coût du transport et des produits pétroliers…

Au ministère du Commerce, l’on parle des produits de saison et surtout, l’on encourage les Ivoiriens.nes à saisir l’occasion pour consommer local. La Côte d’Ivoire offre évidemment, toutes les gammes de produits de consommation courante. En fonction des périodes, des denrées apparaissent en masse ou disparaissent.

‘’Ça ressemble en effet à la toile de pénélope, cette affaire… Plus on se rapproche du point final, plus on doit attendre la fin…’’

En tout cas, actuellement, Gnian Gougouessi peut faire l’alloco de 16 h de ton Camarade ou ses frites d’ignames ou de patates douces, sans grands frais. Cela, pour lui donner de l’énergie pour continuer à déployer les efforts nécessaires pour le retour des soldats ivoiriens, toujours en détention à Bamako. Ça ressemble en effet à la toile de pénélope, cette affaire… Plus on se rapproche du point final, plus on doit attendre la fin…

Le retour des soldats ivoiriens, toujours en détention à Bamako, ressemble en effet à la toile de pénélope

L’énergie? À chacun ses problèmes. La France étouffe actuellement. Les automobilistes manquent d’essence. Grève des employés de TotalEnergies. Ils réclament une revalorisation salariale. Ils bloquent le pays… Nous avons nos propres problèmes d’énergie ici oh… Le prix de l’essence à la pompe a été majoré pour ce mois d’octobre de 40 FCFA. On va faire comment? Dans les stations-service, les employés annoncent l’augmentation des prix des produits d’entretien des moteurs des voitures pour les prochains jours. Parle à ton Camarade: c’est même enseigne rouge française-là, qui est en Côte d’Ivoire ici… L’adage dit, quand il pleut à Paris, Abidjan est mouillé. Anticipation est mieux…

‘’Pour le tour préliminaire de la ligue des champions CAF, l’Asec Mimosas a fait une très mauvaise affaire ce dimanche 9 octobre 2022’’

En Sport, pour le tour préliminaire de la ligue des champions CAF, l’Asec Mimosas a fait une très mauvaise affaire ce dimanche 9 octobre 2022 à Yamoussoukro. Elle a été cueillie par l’équipe visiteuse de Horoya de Guinée (0-1). Les Ivoiriens avaient pourtant tout pour dominer ce match. Ils ont eu des balles de buts, en première mi-temps. Le gardien guinéen a fait échec à chaque fois. Et puis, coup de poignard au retour des vestiaires, un but « coupe-espoir » est venu brouiller le futur du champion en titre de la Côte d’Ivoire en coupe CAF.

L’Asec Mimosas a payé cash son inefficacité devant les buts

L’Asec Mimosas a payé cash son inefficacité devant les buts et surtout, les précipitations dans les actions offensives. Horoya AC s’est montrée particulièrement réaliste et a fait l’essentiel en déplacement. Les Jaune et Noir, s’ils veulent poursuivre l’aventure africaine, devront aller intimider les Guinéens à Conakry. L’art de compliquer la tâche tous seuls. Mais bon, rien n’est impossible en football…

La chronique de Fernand Dédeh

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