[Ligue des champions CAF] L’ASEC noyée par l’Espérance aux tirs au but

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 7-4-2024 (crocinfos.net)— Vingt-cinq ans après la conquête de la Supercoupe par l’Asec Mimosas en 1999, aux dépens de l’Espérance Sportive de Tunis, au Stade Félix Houphouët-Boigny, les Tunisiens ont pris leur revanche.

Depuis les rencontres de la phase de groupes de la Ligue des Champions africaine, l’équipe ivoirienne n’a guère démontré un jeu convaincant, manquant d’une attaque percutante.

En conséquence, bien qu’elle ait réussi à sortir de la phase de groupes de la Ligue des Champions africaine pour la première fois depuis 2006, l’équipe Jaune et Noir, privée d’arsenal offensif, a été éliminée à domicile dans l’enceinte rénovée du Stade Félix Houphouët-Boigny, d’une capacité de 45 000 places, partiellement occupée.

Après un nouveau score nul de 0-0, comme lors de la première confrontation, les deux formations ont dû se départager aux tirs au but, et la séance a tournée en faveur des Sang et Or, grâce à deux arrêts de Memmiche face à Kouamé et Diarrassouba (4-2 tab). L’EST affrontera les Mamelodi Sundowns en demi-finales.

Des actions timides ont marqué le match. Classée septième au championnat national, soutenue par son public qui jouait le rôle de douzième homme au Stade Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan, l’Asec Mimosas a affiché une timidité dans la relance du jeu.

Une équipe sans arme

Il a fallu attendre les arrêts de jeu avant la mi-temps pour voir les deux meilleures occasions du match se présenter coup sur coup. Toutes deux ont été le résultat de pertes de balle en défense. La première, provoquée par Anthony Tra Bi Tra, a vu le défenseur central se faire déposséder du ballon en tant que dernier rempart par un adversaire, qui s’est ensuite retrouvé seul face à Charles Folly, avant le retour in extremis de l’Ivoirien. . Quelques instants plus tard, c’est la défense espérantiste qui a mal assuré une passe en retrait à son gardien, offrant ainsi une opportunité à un adversaire en pression. Amanallah Memmiche a sauvé la situation avec une intervention litigieuse sur le Mimo, jugée régulièrement par l’arbitre.

‘’Les deux équipes, en quête d’un second souffle après une grosse dépense d’énergie, ont logiquement ralenti le jeu.’’

Au retour des vestiaires, l’Espérance s’est procurée, sur une contre-attaque éclair, une occasion en ou d’ouvrir le score. Trouvé dans le dos de la défense abidjanaise, Rodrigo Rodrigues a cependant manqué son face-à-face avec le gardien en poussant trop loin le ballon, qui a finalement été capté par Charles Folly.

Par la suite, le match a perdu en intensité. Les deux équipes, en quête d’un second souffle après une grosse dépense d’énergie, ont logiquement ralenti le jeu. En conséquence, très peu d’occasions de mais voire quasiment aucune n’ont été créées, à l’exception d’une petite frayeur provoquée par Folly en fin de match.

Incapables de se départager, les deux équipes ont dû passer par les tirs au but. Grâce à deux arrêts de leur gardien âgé de 19 ans, qui a stoppé les tentatives de Christian Koffi, entré en jeu dans les arrêts de jeu, et de Diarrassouba, les Espérantistes l’ont emporté 2-4. Mohamed Tougaï, dernier tireur, n’a pas manqué l’occasion et a qualifié les Tunisiens en demi-finales. Le rêve d’un doublé inédit CAN-Ligue des Champions pour l’ASEC s’est quant à lui arrêté là. Même s’ils n’ont pas démérité.

Kangah Athanase

Encadré

Une équipe sans âme et sans armes 

Une équipe sans âme et sans armes. Des individualités invisibles et une expression collective en deçà du niveau requis. L’Asec a fait peine à voir cet après-midi face à l’ASI d’Abengourou bien plus déterminée, qui a mangé les fleurs dans l’agressivité et l’efficacité. 1-0 grâce à Thiago Sinaré Karamoko (32^e), un résultat loin d’être usurpé.

‘’Tout le contraire du quart de finaliste de la CAF Ligue des Champions qui inquiète. 1 seul point sur 6 pris par les hommes et Julien Chevalier en championnat. 4 matches consécutifs sans succès en match officiel.’’

Après un nul et une défaite, les Princes de l’Indénié ont présenté le bon RIB au stade Félix Houphouët-Boigny pour encaisser leur première victoire depuis la reprise du championnat de Ligue 1 Lonaci. Tout le contraire du quart de finaliste de la CAF Ligue des Champions qui inquiète. 1 seul point sur 6 pris par les hommes et Julien Chevalier en championnat. 4 matches consécutifs sans succès en match officiel.

La dernière victoire d’Abengourou sur l’Asec remonte au 8 décembre 2019. Les Mimosas s’étaient inclinés 2-0.

Le prochain rendez-vous du champion de Côte d’Ivoire, c’est le dimanche 17 mars 2024 à partir de 18h00 au stade Félix Houphouët-Boigny dans le cadre de la 19^e journée de Ligue 1, face à Mouna FC.

Savez-vous pourquoi je souris ? Vous savez ouais…

Pris sur le mur du journaliste sportif, Patrick Guitey, post du 14 mars 2024