(Man Célébration Sainte sylvestre) Policiers et garde pénitentiaires s’affrontent

(Man Célébration Sainte sylvestre) Policiers et garde pénitentiaires s’affrontent

La célébration de la Sainte sylvestre était à deux doigts d’être dramatique dans la cité aux murs de pierres (Man). Une chaude bagarre a éclaté entre gardes pénitentiaires et policiers de 0 heure à 1h

Effet la capitale du grand Yacoubadougou Paris a fait une entrée fracassante dans la nouvelle année 2020. Chacun voulait entrer dans cette nouvelle année de façon inoubliable. Quand les 24 coups de mi-nuit ont sonné, les feux d’artifice ont retenti dans tous les coins de la ville. C’est ainsi que certains enfants indisciplinés ont commencé à jeter des pétards au rond-point de la préfecture et à proximité de la maison d’arrêt et de correction de Man.

Mieux ces enfants vont narguer la police qui rentre dans tous ses états. Une course poursuite sera engagée contre ces délinquants. C’est en ce moment qu’un garde pénitentiaire, en civil, revenant de sa virée avec sa copine derrière sa moto, et qui se rendait à sa base, tombe dans l’embuscade du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) très irrité. Pris, le garde pénitentiaire refuse de décliner son identité. Il refuse de se faire embarquer dans le pick-up de la police du GMI. C’est ainsi qu’une bagarre va éclater entre les deux corps. Les 6 policiers n’ayant pas réussi à faire embarquer le garde pénitentiaire, font appel à du renfort dont la gendarmerie

. Entre-temps, la copine du garde pénitentiaire court informer les collègues de son copain. Ceux-ci arrivent rapidement, s’interposent, arrachent leur collègue des mains des policiers, sous les applaudissements nourris des passants. Les policiers vont alors tenter d’embarquer la moto du garde pénitentiaire. Là encore, ils vont se heurter à un autre garde pénitentiaire qui ne lâchera prise que sous les coups de matraque.

La bagarre entre les deux corps dure plus d’une heure d’horloge. L’autre fait de la fête, les comportements de mineurs qui s’adonnaient à toutes sortes de dépravations. Sur la voie centrale de la rue Princesse de Doygouiné, ces enfants presque nus, bouteilles de bière en mains, dansaient et chantaient pour la joie, disent-ils, d’avoir vu 2020. Selon eux, cette année particulière doit être fêtée particulièrement.
Doumbia Seydou Badjan

Légende : une vue de la rue princesse très mouvementée. Ph. Seydou Badjan


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