Médias et silence forcé, un débat
Pascal Kouassi dans son propos d’observateur apporte un regard critique sur les relations tendues entre les médias et certains acteurs publics, explorant les attentes et incompréhensions qui persistent.
-Propos d’observateur, ils sont chiants, ces médias !
Abidjan, le 14 décembre 2024 (crocinfos.net) – Les gens vous ont chassés de chez eux, ils ont coupé vos chaînes, ils ne veulent plus entendre vos sons, mais vous ne démordez pas, vous ne laissez pas comme on dit chez nous. Tous les jours, vous parlez d’eux en bien ou en mal. Le nom de leur pays et de leurs dirigeants sont dans vos bouches kplèkplè, kplèkplè, kplèkplè. Ils disent, par exemple, que terroristes ne les attaquent pas, vous dites que terroristes les attaquent. C’est quel “Je t’aime moi non plus” ça ?
En effet, ces médias dont nous sommes devenus accros ne cessent de rabattre nos oreilles avec les « on a joint X, il n’a pas donné suite à notre sollicitation », « on a joint Y, notre demande est restée sans réponse ». Comment pouvez-vous, raisonnablement, attendre que, quelqu’un qui a “coupé igname” avec vous, vous réponde ? Amitié-là, c’est forcé ? C’est dans leurs pays seulement qu’il y a actualités ?
Par Pascal Kouassi
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