[Proposition pour une démocratie à l’ivoirienne] Présidentielle: trois élus en un (Simple avis)
Si c’est pour nous que vous gouvernez vraiment, je propose un gouvernement collégial.
À l’issue du scrutin présidentiel, on retient les trois premiers dans un vote à un seul tour.
Le candidat classé 3ème par la CEI débute un mandat de 10 ans. Simplifions les choses par un exemple concret. En 2010, le président sortant Laurent Gbagbo a été déclaré premier, Alassane Ouattara 2ème et Henri Konan Bédié, 3ème.
Pour cette forme de gouvernance, le président Bédié (3ème) commence le mandat de dix ans. Il choisit le Vice-président dans le parti du candidat arrivé 1er, Laurent Gbagbo et le Premier ministre dans le camp du 2ème, Ado. Et il gouverne pendant deux ans.
‘’ Si c’est pour nous sincèrement qu’ils passent des nuits blanches à échafauder des stratégies, qu’ils inscrivent ma proposition dans le nouveau code électoral en discussion.’’
À la fin des deux ans, monte à la tête du pays le candidat arrivé en deuxième position, Ado pour trois ans. Celui-ci choisit le vice-président dans le parti de Bédié et le Premier ministre chez Gbagbo.
Enfin, le candidat déclaré 1ER, Gbagbo du Fpi, accède au pouvoir à son tour pour cinq ans pour boucler le mandat de 10 ans. Il choisit à son tour le Vice-président dans la formation politique Rdr et le Premier ministre au Pdci.
De vous à moi, un tel code électoral, original, innové, innovant, propre à notre pays peut-il provoquer une guerre avec des conséquences incalculables et des stigmates ineffaçables ?
En vérité, si la gouvernance n’a pas un autre dessein , que c’est pour notre bien-être, notre bonheur que des Ivoiriens investissent ces efforts inouïs, si c’est pour un monde meilleur que les candidats à la présidence traversent ces monts et vallées, si c’est pour nous sincèrement qu’ils passent des nuits blanches à échafauder des stratégies, qu’ils inscrivent ma proposition dans le nouveau code électoral en discussion afin que les Ivoiriens aient un code qui rassemble, qui ne fasse pas peur aux Ivoiriens à chaque échéance électorale.
Si c’est le vote des démocraties occidentales que nous recherchons, auquel nous nous agrippons toujours, c’est que l’objectif de l’accession au pouvoir est ailleurs.
Chaque peuple a ses particularités dont il ne peut se départir dans l’élaboration de ses lois fondamentales. Adaptons notre code électoral à nos réalités sociales et culturelles. Évitons donc les copies néfastes, la globalisation a ses limites.
Par Pascal Kouassi
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