[Question intelligente] Crimes pour organes humains: où la justice s’arrête-t-elle ?

[Question intelligente] Crimes pour organes humains: où la justice s’arrête-t-elle ?

Les crimes perpétrés pour organes humains: le petit garçon tué dans une bananeraie à Bonoua, le petit Bouba de Williamsville, la petite fille étranglée sur le siège de la voiture qui l'emmenait à l'école par l'employé et le chauffeur de sa mère...

-Quelle peine pour les deux principaux commanditaires : le demandeur du crime et le marabout demandeur d’organes ?

Abidjan ? le 26-6-22 (crocinfos.net) Les crimes perpétrés pour organes humains: le petit garçon tué dans une bananeraie à Bonoua, le petit Bouba de Williamsville, la petite fille étranglée sur le siège de la voiture qui l’emmenait à l’école par l’employé et le chauffeur de sa mère, la jeune fille tuée par son frère pour 7 millions et les nombreux autres crimes pour extraire du sang, les parties génitales et autres organes sont, généralement, commandités par des marabouts. On le sait.

‘’Tant qu’on les laissera en liberté pour se contenter de condamner à 10 ou 20 ans celui qui a utilisé l’arme pour tuer, les crimes se multiplieront dans ce monde où Dieu passe désormais après l’argent.’’

Le jeune brouteur ou l’orpailleur, par exemple, ne se lèvent pas pour aller pomper le sang humain sans la recommandation de quelqu’un. Et, généralement, ce sont ceux qu’on appelle marabouts qui prescrivent ces crimes.

Alors question : pour le dernier cas qui a fait grand bruit récemment (l’assassinat d’une jeune fille par son frère pour 7 millions), la justice condamnera-t-elle uniquement le jeune exécutant ? Laissera-t-elle en liberté celui qui a appâté ce jeune homme avec 7 millions et celui qui a recommandé les organes ?

Pour que ces actes inhumains, criminels, ignobles cessent, il faut traquer les véritables acteurs de ces crimes (acheteurs, marabouts…) et leur infliger le double de la peine de l’assassin. En effet, les véritables assassins sont le marabout et le mandant du crime, “le maître d’ouvrage”. Tant qu’on les laissera en liberté pour se contenter de condamner à 10 ou 20 ans celui qui a utilisé l’arme pour tuer, les crimes se multiplieront dans ce monde où Dieu passe désormais après l’argent.

Par Pascal Kouassi

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