Du Tonkpi, je vais à Pongo puis à Boundiali

Du Tonkpi, je vais à Pongo puis à Boundiali

Je quitte le Tonkpi. Prochaines étapes Ponvogo à Korhogo puis la cité de l’Hippopotame à Boundiali. L’homme crée son bonheur. Je me promène avec ma natte.

-Aujourd’hui est le jour de Fernand Dédeh : ‘’Heureux anniversaire’’

Abidjan, le 26-6-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: Je quitte le Tonkpi. Prochaines étapes Ponvogo à Korhogo puis la cité de l’Hippopotame à Boundiali. L’homme crée son bonheur. Je me promène avec ma natte.

Il y a tant de choses à voir et partager dans notre pays. Le pays profond ouvre toujours l’esprit. Les hommes et les femmes sont spontanés.es et entiers.es. Les politiciens, dans leur quête de positionnement les dénaturent et installent la méfiance entre les populations. Les cadres se neutralisent sur le terrain, les uns, empêchant les initiatives des autres. Il n’y a plus vraiment de vrais leaders, de vrais agents de développement. On a connu dans ce pays, des hommes comme Sery Gbaloan, Konan Soundelé, Zadi Kessy… comme vecteurs de développement.

J’ai entendu un sous-préfet, totalement furieux, dénoncer l’immobilisme des cadres de sa circonscription. « Ils ne bougent pas. Mais en plus, ils bloquent les initiatives. Parce qu’elles me viennent pas d’eux».

‘’Je m’éloigne toujours des « tout politique ». Ces gens qui brûlent tout et toutes les étapes et pour qui, seuls comptent, leurs intérêts personnels.’’ 

Beaucoup considèrent la politique comme une courte échelle pour l’enrichissement et l’embrigadement des parents et partisans. Tant que ce n’est pas eux, les autres ne doivent pas agir.

L’ « Ambassadrice de la charité » ou « la Singa du Tonkpi » dans sa région

Et pourtant, chacun peut apporter sa pierre au développement des régions, des départements, des villes, communes et villages. Comme le fait mon collègue le Général Frou-frou à Ponvogo dans son village (à Korhogo), proches de ses parents, multipliant les initiatives sur le terrain au profit de la communauté. L’hôpital qu’il a bâti à la sueur de son front est aujourd’hui fonctionnel. Il pense maintenant à installer un laboratoire et une imagerie.

Comme le fait la jeune dame appelée « Ambassadrice de la charité » ou « la Singa du Tonkpi » dans sa région. En construisant des écoles, en réalisant des forages, en sensibilisant et en aidant les femmes à entreprendre des activités génératrices de revenus. En les encourageant à se regrouper pour la création des caisses d’épargne et de crédit à leur niveau. En offrant du matériel roulant aux fédérations des femmes, comme à Zouan-Hounien.

‘’Ils sont prêts à tout. Pour eux. Pas pour la communauté. Ils ne méritent pas ma  considération. Avec leur argent, leur or et leur diamant.’’

Comme le fait la fille de la cité des Hippopotames en mettant l’accent sur le développement local à Boundiali. Au mois de septembre, elle va procéder à l’inauguration de l’hôtel de Ville de la ville.

Je me sens toujours proches des hommes et des femmes de terrain, qui agissent au-delà de la politique, dont l’action porte sur l’intérêt commun, le rapprochement des populations, l’amélioration de leurs conditions de vie et d’existence. Je m’éloigne toujours des « tout politique ». Ces gens qui brûlent tout et toutes les étapes et pour qui, seuls comptent, leurs intérêts personnels. Ils sont prêts à tout. Pour eux. Pas pour la communauté. Ils ne méritent pas ma  considération. Avec leur argent, leur or et leur diamant.

Réflexion de dimanche, jour de mon anniversaire. Les croyants disent « en Dieu seul, nous croyons ».

Euh, les gens qui préparent les petits coups, pour piéger leurs camarades, je vous salue… Vous êtes vaincus.

La chronique de Fernand Dédeh

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