Réflexion sur le pragmatisme de Trump et les défis africains (Par Dr Issa Sangaré Yeresso)

Réflexion sur le pragmatisme de Trump et les défis africains (Par Dr Issa Sangaré Yeresso)

Réflexion critique sur la réélection de Donald Trump et son impact symbolique pour l'Afrique. Entre admiration pour son pragmatisme et remise en question des priorités africaines, Dr Issa Sanagré Yeresso explore les dynamiques de dépendance et d'indépendance.

Abidjan, le 7 novembre 2024 (crocinfos.net) – Président Donald Trump : un journaliste d’un continent de pays de merde te dit: bravo ! Félicitations ! vive le pestiféré !!!

Moralement, symboliquement j’ai soutenu  Donald Trump la pragmatique contre Kamala Harris dont le seul crime pour moi est de vouloir légaliser dans toute l’Amérique, l’avortement volontaire (tuer volontairement) le bébé de 4 semaines du ventre de sa mère.  Certains africains dont des journalistes pleurnichent parce que le multimilliardaire politicien américain Donald Trump revient victorieux à la Maison Blanche comme le 45e et 47e président des États-Unis d’Amérique. Il a remporté 292 voix, 51% où il fallait 270 contre Kamala Harris 226 voix 47,6%. Le score sans appel est une première aux États-Unis. Les américains aiment leur pestiféré. Africains où est votre problème ?

Certains africains se plaignent, manifestent leur déception dans les médias, sur les réseaux sociaux. Leurs arguments sont si simplistes, naïfs que l’on est obligé de se demander si les africains veulent, voudront un jour s’assumer : ils reprochent à l’homme d’affaires américain converti dans la politique de ne pas s’intéresser au continent africain; de mépriser, insulter les immigrés venant des « PAYS DE MERDE… ». On entend dire qu’au cours de son premier mandat  DONALD TRUMP n’a daigné mettre les pieds dans les États d’Afrique qu’il qualifie de « pays de merde ». Pour ma part,  je constate aussi que même entre nous africains, les présidents d’Égypte, d’Algérie, de Tunisie,  finissent leurs mandats sans fouler le sol  des pays voisins d’Afrique noire. Balayons devant nos portes.

Qu’espérez-vous d’un business man américain président de la République qui, au regard des énormes potentialités du continent africain constate que ces pays après 64 ans d’indépendance pour la plupart préfèrent se vautrer, patauger dans leurs merdes ?

Les détracteurs de l’atypique 45e et 47e président des États-Unis d’Amérique disent qu’avec insolence, arrogance, suffisance, mépris et complexe de supériorité il a diminué de moitié l’aide américaine aux pays africains.

Moi, Dr Issa Sangaré Yeresso je félicite S.E. Donald Trump pour son courage, sa bravoure, son pragmatisme, sa résilience et son franc parlé. Si et si seulement ses propos insultants, son mépris et complexe de supériorité pouvaient exhorter les peuples et leaders africains à s’assumer,  l’Afrique du quart monde évoluerait et cesserait de tendre éternellement et indignement la main. Le sous-développement est d’abord mental et une question de volonté et de vision politique.

Donald Trump élu 47e président des USA

Justement,  ce sont ces genres de condescendance qui ont fouetté l’orgueil des peuples d’Asie à s’assumer. La Corée, le Vietnam, le Japon, la Chine au prix de mille sacrifices, après avoir défait et chassé les envahisseurs ont pris leurs destins en mains. L’Occident moquait les produits dits de « pacotilles asiatiques ».

‘’Si et si seulement ses propos insultants, son mépris et complexe de supériorité pouvaient exhorter les peuples et leaders africains à s’assumer,  l’Afrique du quart monde évoluerait et cesserait de tendre éternellement et indignement la main.’’

Moins de 50 ans plus tard ces pays commercent d’égal à égal avec ceux qui les méprisaient. Les produits asiatiques ont envahi tous les marchés du monde ; de la tête au pied jusqu’aux caleçons des dirigeants et décideurs occidentaux sont habillés et consomment asiatiques. Européens et américains  s’obligent à recourir au protectionnisme contre le dynamisme des produits asiatiques. Après plus de deux siècles d’indépendance  deux pays africains sont toujours au point zéro : Haïti est ingérable, dans une situation catastrophique aux mains des gangs de la drogue et du racket. Le Liberia péniblement sortie d’une guerre de pouvoirs vit sous perfusion permanente.

Les africains refusent de se tenir debout, de se tenir droit;  et bien, qu’on les laisse s’écrouler. Ils refusent l’Indépendance, ils n’aiment pas le développement ; ils préfèrent l’oisiveté dans la pagaille.

Merci Donald Trump d’avoir réduit de moitié une aide que ton pays récupère autrement par milliards. Merci d’avoir éveillé des consciences  africaines tant et si bien que même les putschistes inexpérimentés osent tant bien que mal faire prendre conscience…

C’est cette rareté de “l’aide” facile qui a contraint certains États africains à mettre entre parenthèse dans leurs budgets prévisionnels l’aide (dons) extérieure. En lieu et place ils écrivent désormais « ressources propres internes ».

Les africains oublient qu’un président américain comme n’importe quel président de n’importe quel pays est élu d’abord pour les intérêts et la sécurité de ses compatriotes, de son pays. Il n’y a pas que les africains, l’Europe apprendra à ses dépens que Donald Trump président d’une Amérique endettée ne va pas continuer à financer la sécurité d’une vieille Europe guerrière.

Il est temps que l’Afrique se réveille de sa soumission de mendiant, recense ses problèmes et s’attaque à ses priorités en comptant sur ses propres potentialités.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

Dr Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.


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