[Report de l’AGO de la FITKD] Voici les raisons

Abidjan, le 29 décembre 2024 (crocinfos.net) – Le 27 décembre 2024, lors d’un point presse animé par Maître Boubacar Coulibaly, vice-président chargé des affaires juridiques et président de la CERD, a, au nom du président de la Fédération Ivoirienne de Taekwondo (FITKD), Maitre Jean Marc YACE, informé la communauté des Taekwondoïstes de Côte d’Ivoire du report de l’assemblée générale ordinaire (AGO) initialement prévue pour le 29 décembre 2024. La nouvelle date a été fixée au 2 février 2025, conformément à une décision de justice rendue ce jour.

Alors que les préparatifs de l’AGO avançaient normalement, la FITKD a reçu, le 24 décembre 2024, une assignation à comparaître devant le juge des référés du Tribunal de Première Instance d’Abidjan le 26 décembre 2024. Cette procédure a été initiée par huit clubs qui demandaient le report de l’AGO, arguant qu’ils n’avaient pas reçu les documents nécessaires 21 jours avant la date prévue.

Il convient de préciser qu’en vertu de l’alinéa 3 de l’article 22 du règlement intérieur, bien que la FITKD soit tenue de convoquer l’AGO et de transmettre les documents au moins 21 jours avant, aucune disposition n’exige que les destinataires les reçoivent effectivement dans ce délai. La FITKD avait convoqué l’AGO le 7 décembre 2024, et tous les documents avaient été mis à disposition des associations par les présidents de ligues, puis envoyés par courriel le 8 décembre 2024.

Malgré cela, le président Jean Marc YACE a décidé, dans un souci d’apaisement et d’harmonie au sein de la communauté des Taekwondoïstes, d’accéder à la demande de report. Cette décision fait suite aux recommandations de l’Union Africaine de Taekwondo (AFTU) et du Ministère des Sports.

De nouvelles convocations seront envoyées pour la date retenue. Le président YACE a également invité toutes les associations à s’assurer de la fonctionnalité de leurs adresses électroniques. Enfin, il a adressé ses vœux de bonnes fêtes et de réussite pour l’année 2025 à l’ensemble de la communauté.

Charles Kpan