Restons concentrés et vigilants…Par Fernand Dédeh

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 9-2-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo : 50 matches joués, 116 buts marqués, les stades garnis à plus de 60 à 70 % en moyenne, une CAN colorée, sécurisée, brouillée par la question des titres d’accès au stade. Il reste deux matches à gérer, la petite finale et la grande finale. Restons concentrés et vigilants.

Tous les observateurs sont unanimes : la CAN en Côte d’Ivoire est une belle réussite. Le président de la Confédération africaine de football sera face à la presse ce vendredi 9 février 2024. Il va sûrement le répéter : la Côte d’Ivoire a maîtrisé l’organisation. Elle a répondu à toutes les exigences de la faîtière.

‘’La CAN fut un projet d’envergure, de développement des infrastructures économiques, sportives, routières, hôtelières et aéroportuaires. Elle est une occasion de mise en commun des expériences, des compétences, de rencontres, d’apprentissage.’’

Aucune entreprise humaine n’est parfaite, il y a eu des grincements de dents par moments, mais l’essentiel est sauf.

Les supportrs sont restés disciplinés dans l’ensemble. Ph. D.R.

Une commission pour ton Camarade : dis-lui bravo et félicitations. L’Afrique a un potentiel énorme. La CAN fut un projet d’envergure, de développement des infrastructures économiques, sportives, routières, hôtelières et aéroportuaires. Elle est une occasion de mise en commun des expériences, des compétences, de rencontres, d’apprentissage. Organiser une telle compétition de masse, c’est avoir une vision, une volonté politique, réunir les moyens humains, matériels et financiers. Mention bien à la Côte d’Ivoire.

La CAN en Côte d’Ivoire a battu plusieurs records en termes d’audience. Au moins 90 pays dans le monde suivent la compétition. Plusieurs médias internationaux sont présents à Abidjan. Au bas mot et selon les chiffres qui circulent sous cape pour le moment, ce sont environ 112 milliards de FCFA des droits audiovisuels encaissés par la CAF. La faîtière ne pouvait mieux espérer. Elle sort d’un profond coma financier et la CAN en Côte d’Ivoire est une aubaine pour sa santé financière.

‘’Organiser une telle compétition de masse, c’est avoir une vision, une volonté politique, réunir les moyens humains, matériels et financiers. Mention bien à la Côte d’Ivoire.’’

Le public ivoirien, parlons-en. Magnifique. Il est passionné, vit avec intensité tous les matches. On le voit avec la recherche effrénée des tickets d’entrée au stade. Il a adhéré au projet. Il est prêt à tout pour l’honneur et l’image du pays. Il est discipliné, respecte les consignes sécuritaires, fait contre mauvaise fortune, bon cœur. Rarement, les spectateurs sont descendus sur les aires de jeu pendant les matches ou au coup de sifflet final.

‘’L’image que donnent ces autorités de la Côte d’Ivoire dans le monde entier est crasseuse, folklorique. Elles entraînent dans leurs sillages les utilisateurs des réseaux sociaux, chasseurs de vues et likes, dans la zone protégée des joueurs.’’

Malheureusement, ce sont les autorités politiques, certains ministres de ton Camarade qui polluent l’environnement. Répétons-le, la CAN est une compétition internationale, pas un championnat inter-villages. L’image que donnent ces autorités de la Côte d’Ivoire dans le monde entier est crasseuse, folklorique. Elles entraînent dans leurs sillages les utilisateurs des réseaux sociaux, chasseurs de vues et likes, dans la zone protégée des joueurs.

Les autorités politiques, certains ministres polluent l’environnement. Ph. Dr.

La CAF met un point d’honneur à la sécurité des athlètes et à la protection des journalistes. À la fin de la rencontre Côte d’Ivoire-RDC, l’on a vu un début de pagaille sur l’aire de jeu. Certains spectateurs ont forcé les grilles pour se retrouver au plus près des joueurs. Bien, parce que les hommes politiques ont donné le mauvais exemple. Demande à ton Camarade de donner des instructions fermes à ses collaborateurs : que chacun reste à sa place.  Ils croient lui rendre service ainsi, en se donnant en spectacle de la sorte. La FIFA et la CAF ont un protocole rigoureux en la matière. Ça suffit !