[Santé Csucom Koumassi-Zoé Bruno] Vers une gestion communautaire #santé

[Santé Csucom Koumassi-Zoé Bruno] Vers une gestion communautaire #santé

À l’invitation des chefs de communauté du quartier, Koumassi-Zoé Bruno dans le sud d’Abidjan, le président de la Confédération nationale des Etablissements sanitaires urbains communautaires de Côte d’Ivoire (Cna-Esom), par ailleurs président Conseil d’administration de la Formation sanitaire urbaine communautaire (Fsucom) de Yopuougon-Ouassakara-Attié, Ouattara Clément, était récemment dans ce quartier précaire pour la mise en place de l’association gestionnaire de l’établissement sanitaire dudit quartier.

La photo de famille qui a sanctionné la rencontre

En effet, crée depuis quelques années pour être géré comme établissement sanitaire urbain communautaire (Escom), le centre de santé de Koumassi-Zoé Bruno a toujours fonctionné sous la direction d’un médecin-chef qui ne rend compte qu’au directeur du district de l’aire sanitaire (DD) de Port-Bouët-Koumassi).

C’est pour mettre un terme à ce dysfonctionnement que le président de la Cna-Cescom, a saisi l’occasion pour faire l’historique de la création des établissements sanitaires urbains communautaires (Escom). Il en a profité pour mieux situer les missions, le fonctionnement, et surtout la particularité de ceux-ci (Escom).

Pour Ouattara Clément, ce sont des établissements à gestion communautaire privée à but non lucratif, liés à l’État par une convention de concession de service public qui ne bénéficient pas du budget de celui-ci (État).

Par ailleurs, ajoute-il, ils fonctionnent sur recouvrement des prestations de service qui doit s’équilibrer en recette et en dépense. En revanche, la communauté doit contribuer financièrement à l’amélioration du cadre de soin de leur établissement sanitaire communautaire.

« L’association mise en place doit faire de l’éducation sanitaire une priorité, c’est-à-dire faire de la prévention son cheval de bataille », a insisté M. Ouattara en véritable expert dans le domaine de la santé urbaine communautaire.

Celui que le directeur de la santé communautaire du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Pr Samba Mamadou ne tarit pas d’éloges en son endroit a sensibilisé la communauté sur l’adhésion annuelle de la population, les conditions à remplir pour être élu président de conseil d’administration, et défini les organes de fonctionnement des Esucom.

La rencontre a enregistré la présence d’une forte population et de plusieurs responsables de la communauté. Notamment, celui du président du Comité de restructuration de Koumassi-Zoé Bruno (CAR Koumassi-Zoé Bruno) M. Gbané, par ailleurs conseiller municipal à la mairie de Koumassi, des différents chefs de communauté, de chefs religieux, ainsi que des présidents d’associations de jeunes et de femmes. À cette rencontre, le gestionnaire était présent, mais le médecin-chef de ladite structure sanitaire s’est fait excuser pour motif de voyage.

Après le cours magistral donné par le président de la Cna-Cescom, Ouattara Clément, rendez-vous a été pris pour le mois de février 2018, pour l’ouverture à l’enrôlement de la population en prélude à l’assemblée constitutive de l’association gestionnaire du Csucom de Zoé Bruno. Ce, en étroite collaboration avec la Direction de la Santé communautaire du ministère de la Santé, Pr Samba Mamadou.

Depuis quelques mois, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique en collaboration avec la Confédération des Etablissements sanitaires communautaires de Côte d’Ivoire travaillent à la mise en place des associations gestionnaires des établissements sanitaires urbains communautaires.

Le dernier de ces établissements sanitaires qui a bénéficié de la mise en place de son association gestionnaire, fut celui de Vridi 3 Zimbabwé ou Pointe des Fumeurs dans des conditions surchauffées.  À Koumassi Zoé Bruno, le contexte reste le même, quand bien même, tout s’y est toujours bien passé. Il s’agit de rendre la gestion du centre à la communauté.

Le Montagnard

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