[Vision minière africaine] Mme Souad Aden-Osman lance un appel à l’accélération du projet CADM en Guinée

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 5-4-2024 (crocinfos.net)—Mme Souad Aden-Osman, directrice exécutive de la Coalition pour le dialogue en Afrique (CoDA), a abordé lors d’une conférence à Accra la crise de la dette en Guinée et l’urgence de finaliser la construction du siège du Centre africain de développement minier (CADM).

Depuis le coup d’État de 2021 en Guinée, suivi des sanctions de l’Union Africaine, plusieurs projets, dont la construction du siège du CADM, ont été mis en suspens. Ce centre, étant le bras armé de l’UA pour sa politique minière, est essentiel pour la mise en œuvre de la vision minière africaine.

Mme Souad Aden-Osman exprime son regret face à ces retards, soulignant que cela entrave la réalisation de la vision minière africaine. Elle enjoint le Président Doumbouya à respecter les engagements de la Guinée et à avancer sur ce projet crucial, bénéfique tant pour le continent que pour le pays lui-même.

Selon la charte de lutte contre les flux financiers illicites, la mise en place de la vision minière africaine dépend largement du CADM, surtout dans un contexte où la Guinée abrite le projet minier majeur de Simbandou. Ce centre sera très important pour accompagner les États dans leurs politiques minières et protéger leurs intérêts face à l’exploitation abusive des ressources.

‘’Mme Souad Aden-Osman appelle à un changement de paradigme dans la gestion des ressources, soulignant le déséquilibre existant entre les juridictions des multinationales et les régions où elles opèrent.’’

La directrice exécutive de la CoDA souligne également l’importance croissante de l’inclusion des pays du Sud dans la gestion des flux financiers illicites, désormais gérée par l’ONU. Elle encourage un travail coordonné pour un meilleur partage des ressources, malgré les défis liés aux réalités nationales et aux intérêts divergents.

Mme Souad Aden-Osman appelle à un changement de paradigme dans la gestion des ressources, soulignant le déséquilibre existant entre les juridictions des multinationales et les régions où elles opèrent. Elle exhorte les États à unir leurs forces pour une répartition plus équitable des richesses, indispensable pour le développement durable de l’Afrique.

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