[40 ème championnat d’Afrique des clubs champions de handball] Fernand Dédeh fait le point et vous invite aux différentes finales

-‘’Venez avec vos enfants, le handball est un sport scolaire et universitaire’’, Fernand Dédeh

Ce dimanche 28 octobre, apothéose du 40 ^ème championnat d’Afrique des clubs champions. Chez les Dames, le choc angolais Petro-Primeiro. Chez les Hommes, le choc des pharaons, Al Ahly-Zamalek.

Le Primeiro chez les Dames et le Zamalek sont les champions en titre.

Ces chocs délocalisés au bord de la lagune Ébrié méritent d’être suivis. C’est ce qui se fait de mieux actuellement au niveau des clubs en Afrique. Rendez-vous à partir de 15 H au Palais des Sports de Treichville.

La question principale: qu’avons-nous tiré en Côte d’Ivoire, de l’organisation de ce championnat et de la présence des équipes des 9 pays qui ont répondu à l’appel d’Abidjan?

Trois équipes ivoiriennes étaient engagées dans la compétition. L’Africa Sport a occupé la 5 ^ème place, le Bandama de Tiassalé, 9^ème sur 9 chez les Dames. Le Red Star a été 7^ème sur 9 chez les Hommes.

Deux bonnes nouvelles: lors du congrès de la CAAHB qui s’est tenu à Abidjan, en marge du championnat, la fédération internationale a promis une aide financière aux fédérations nationales afin de leur permettre de promouvoir et développer la discipline. Le président de l’IHF a tactiquement proposé à la Côte d’Ivoire d’accepter l’organisation de la coupe du monde de Handball en 2021.

Ma position est connue: les États africains ne développent les infrastructures sportives que quand ils ont la pression des compétitions internationales. Les fédérations de sport en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire, devrait évoquer la diplomatie sportive et faire des projets sur quatre ans ou huit ans en intégrant l’organisation des compétitions sous-régionales, régionales et internationales dans nos pays respectifs.

Allez, on se prépare pour le show final. Si le cœur vous en dit, venez avec vos enfants. Le handball est un sport scolaire et universitaire.

Une analyse du journaliste sportif, Fernand Dédeh