[Alerte météo] Déjà, 40 cas de vents violents en Côte d’Ivoire

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 4-4-2024 (crocinfos.net)—À Barthelemy Zouzoua Inabo: Vents violents, gros nuages de poussière, pluie, dégâts matériels importants, cinq personnes au moins décédées à Port-Bouët (Petit Bassam). Avertissement avant la grande saison des pluies. Jour heureux à Boundiali, dans la Bagoué. Inauguration de l’usine de production de l’énergie solaire. Cameroun, gestion du football, le continent n’est pas simple.

La ministre de la Solidarité, de la Cohésion nationale et de la Lutte contre la pauvreté est stressée. « À l’intérieur du pays, c’est déjà la catastrophe, avec plus de 40 cas de vents violents ».

À Issia, dans la région du Haut-Sassandra, les populations se sont réjouies de la forte pluie dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 avril 2024. Elles ont malheureusement constaté les dégâts matériels causés par les orages. Des écoles décoiffées.

À Grand-Bassam, la violence du vent qui a précédé la pluie ce mercredi 3 avril a laissé des traces : les objets emportés ou déracinés ont endommagé des voitures parquées.

Le plus grand choc est venu de Port-Bouët, dans le sous-quartier dit Petit-Bassam. « Des lignes haute tension sont tombées sur des quartiers précaires ». Pour le moment, cinq (5) morts dénombrés suite aux incendies qui en ont découlé.

‘’Vents violents, gros nuages de poussière, pluie, dégâts matériels importants, cinq personnes au moins décédées à Port-Bouët (Petit Bassam). Avertissement avant la grande saison des pluies. Jour heureux à Boundiali, dans la Bagoué. Inauguration de l’usine de production de l’énergie solaire. Cameroun, gestion du football, le continent n’est pas simple.’’

La sensibilisation, l’anticipation. La compagnie ivoirienne de l’électricité avait signalé le danger que représentait la présence des habitants sous les fils de haute tension à la mairie. Malheureusement… Le gouverneur du district d’Abidjan, le Com’Zone de Koumassi, a engagé les opérations de déguerpissement des zones à risques. Sa méthode a été décriée. Brutale et sans préavis. Il n’avait pas cependant tort d’agir pour éviter des drames encore plus nombreux pendant la saison des pluies. Plus de 31 quartiers sont à démolir à Abidjan. Un site de 36 hectares déjà disponible. Maintenant, il faut passer à l’action. Ne pas attendre de travailler sous la pression de la nature et des réseaux sociaux.

Le Premier ministre était dans la capitale régionale de la Bagoué pour l’inauguration de la première tranche de l’unité de production de l’énergie solaire. Ph. Dr

Agir et anticiper comme à Boundiali, dans la capitale de la région de la Bagoué. « Ici à Boundiali, il y a toujours quelque chose en téléchargement. Silence, ici, on développe », a déclaré avec fierté, celle que les populations ont baptisée « La Capitaine », la maire de la cité des Hippopotames, Petromax. Ce mercredi 3 avril 2024, le Prédicateur de Songon était dans la capitale régionale de la Bagoué pour l’inauguration de la première tranche de l’unité de production de l’énergie solaire. Sur les terres de la région des Savanes, il porte le nom de  ‘’Pelefero’’: « Ici à Boundiali, nous venons d’installer la première Centrale solaire de Côte d’Ivoire. Quand on fera la deuxième phase, nous aurons la plus grande centrale photovoltaïque de l’Afrique de l’Ouest. »

‘’Avec l’imbroglio au Cameroun. Le ministère des Sports se donne le droit de choisir l’encadrement technique de l’équipe nationale et place la fédération devant le fait accompli. C’est juste inacceptable et montre un flagrant mépris pour les dirigeants de la fédération.’’

L’usine, dans sa phase finale, va employer plus de 300 jeunes. Elle va satisfaire les besoins en électricité de trente (30) mille foyers. Une deuxième usine, cette fois pour la transformation de la noix de cajou, sera inaugurée le 20 avril 2024.

Au Cameroun, le ministère des Sports se donne le droit de choisir l’encadrement technique de l’équipe nationale et place la fédération devant le fait accompli. Ph. Dr

Un mot du football. Avec l’imbroglio au Cameroun. Le ministère des Sports se donne le droit de choisir l’encadrement technique de l’équipe nationale et place la fédération devant le fait accompli. C’est juste inacceptable et montre un flagrant mépris pour les dirigeants de la fédération. Confusion grave des rôles. L’État définit la politique sportive du pays, la fédération l’exécute sur le terrain. Les deux entités sont des partenaires dont les rapports verticaux doivent être fluides. Le ministre n’est pas désigné pour gérer le football. Ou disons, l’argent du football.

La chronique de Fernand Dédeh