[Avant la présidentielle 2018] Déjà de grandes démissions des proches de IBK au Mali

[Avant la présidentielle 2018] Déjà de grandes démissions des proches de IBK au Mali

Élu en 2013 avec 77,61 %, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) avait le soutien de plusieurs partis politiques et associations. Quatre ans plus tard, certains de ses alliés quittent le navire à l’approche de la présidentielle de 2018. Les démissions se multiplient et s’étendent jusqu’à un général de brigade l’armée. Après les associations, ADP/Maliba, Sadi, Cap, le parti Yéléma de la mouvance présidentielle, des personnalités continuent à ranger bagages. On peut citer l’ancien directeur général du CICB, et les deux anciens PDG de la CMDT, Modibo Koné et Kalfa Sanogo.

 

Le courrier de démission

Les plus récentes démissions sont celles du ministre de la Justice Mamadou Ismaël Konaté, qui a démissionné le 25 novembre, à la suite de la relaxation en appel du chroniqueur Mohamed Youssouf Bathily dit Ras Bath. Et du général de brigade, Moussa Sinko Coulibaly a annoncé le jeudi 30 novembre 2017. Comme un château de cartes, tout semble s’écrouler autour du président des Maliens.

En même temps, l’on s’interroge sur la démission de cet officier supérieur de  l’École spéciale militaire de Saint-Cyr dont la devise est ‘’s’instruire pour vaincre’’ et non être vaincu malgré les difficultés ? Même le courrier renferme plusieurs autres interrogations.

Le général Moussa Sinko Coulibaly a demandé sa  démission des Forces armées maliennes (Fama)

En effet, dans un courrier estampillée du sceau de confidentialité, le général Moussa Sinko Coulibaly demande sa  démission des Forces armées maliennes (Fama) au chef de suprême de l’armée, Ibrahim Boubacar Keita. Ce, en vue, selon lui de ‘’contribuer autrement à trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté’’.

Il indique que ce choix est lié à son ambition de contribuer autrement à trouver des solutions aux défis politiques, économiques, éducatifs, culturels et sociaux auxquels le Mali est confronté.

Poursuivant, il a assuré qu’il continuera à servir son pays en tant que civil partout où besoin sera.

Autant affirmer que la présidentielle de 2018, s’annonce avec des défections importantes au sein de la majorité présidentielle. Est-ce la fin de la saignée ? Il y a plusieurs devant IBK pour se refaire une nouvelle force.

Le Montagard

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