Bac 2022, Y a des caméras de surveillance

Abidjan, le 5-7-22 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: BAC2022 sous surveillance électronique , la lutte contre la fraude renforcée, la réflexion sur la transformation de l’économie ivoirienne au Sénat, la question de la vie chère et les Basketteurs ivoiriens célébrés par leur Sponsors… Le président de la fédération demande au moins, les mêmes égards que le football…

L’examen du baccalauréat 2022 a démarré le lundi 4 juillet. Les autorités de l’Education mettent tout en œuvre pour une session transparente, propre, sans fraude. L’épreuve est sous surveillance physiquement mais aussi virtuellement. Des caméras ont été installés dans certains centres d’examens. Tout le monde ne milite pas pour des examens sans tâches. Des câbles ont été sectionnés par endroits. Pour chasser l’œil invisible. « Les cours ont été réguliers, pas de grève, il n’y a donc pas de problème. L’examen va sanctionner le niveau réel des élèves. », selon Petromax, après le lancement des épreuves dans un centre à Yopougon.
330.567 candidats sont appelés à composer pour le premier examen universitaire dans 525 centres.

Des élèves jugés sur leurs valeurs réelles , pour entrer demain, dans la vision 2030 de ton Camarade. Elle est fondée sur « un Ivoirien mieux formé, en meilleure santé, plus productif et assumant pleinement ses responsabilités. ». Elle met aussi le secteur privé au cœur du développement économique. La question de la chaîne des valeurs est au centre des débats. Comment sortir de l’Economie des fèves pour entrer dans la transformation des produits, donc, entrer dans l’ère de l’industrialisation.

Le Patron des patrons était l’invité du Sénat, ce lundi 4 juillet 2022 à Yamoussoukro pour parler justement de l’impact de la valorisation de la transformation des matières premières pour l’emploi. « La transformation du cacao en elle seule ne peut pas créer un million d’emplois. Nous pensons que nous devons aller vers une transformation structurelle de notre économie par l’industrialisation. ». Tout est dans cette affirmation, en réalité. Ça s’appelle, changer de paradigmes pour l’économie ivoirienne. Regardez froidement les exemples ailleurs pour mieux les implémenter localement. Le cas thaïlandais est intéressant à cet égard (voir tableau en illustration). Celui qui transforme sa production gagne gros. Et dans tous les secteurs.

Les Ivoiriens se plaignent de la cherté de la vie. Ils ont raison. Mais, à y regarder de près, les solutions du gouvernement sont comme des comprimés sédatifs. Tant que l’Economie ivoirienne est tournée vers l’extérieur et portée par l’extérieur. C’est bientôt la Tabaski. Depuis l‘indépendance, la Côte d’Ivoire se tourne vers les pays voisins pour son approvisionnement en bétail. Normal, que le mouton s’achète au prix cher. La question de l’offre et de la demande. Le transport, l’entretien des bêtes…Si le ministère de la production animale et des ressources halieutiques n’invente pas la production ivoirienne, les efforts du gouvernement seront vains pour réduire les prix de la viande sur le marché.
Pareil pour le ministre de l’Agriculture. Si la Côte d’Ivoire est premier producteur dans toutes les matières premières et que les Ivoiriens ne consomment pas ce qui est produit, peine perdue, le marché sera cher.
Le Blanc de la Mé mobilise ses troupes mais il y a comme une inertie qui ne dit pas son nom!au niveau des ministères, notamment ceux de lAgriculture et de la production animale et toutes les structures d’encadrement des producteurs. Si en effet, la Côte d’Ivoire continue de planter le manioc ou le maïs comme il y a 50 ans, il y a lieu de s’interroger. Si la Côte d’Ivoire est assujétie au blé ukrainien, 60 ans après son indépendance, il y a problème.

Enfin… Parlons de Sport. Encore félicitations aux basketteurs ivoiriens. Qualifiés pour la prochaine fenêtre FIBA. En route pour le mondial. Le Sponsor de la fédération, Orange CI, a tenu à saluer la performance des athlètes et les encourager à maintenir le cap.

La chronique de Fernand Dédeh