[Bamako en état de choc] L’attaque terroriste qui bouleverse le Mali
Une attaque terroriste d'une violence inouïe secoue Bamako, laissant plus d’une cinquantaine de morts et soulevant des questions sur la sécurité et la coopération régionale.
Abidjan, le 19 septembre 2024 (crocinfos.net) – Bamako, la capitale malienne, s’est réveillée sous le choc d’une attaque terroriste d’une violence inouïe, le mardi 17 septembre 2024. Le bilan est tragique : plus d’une cinquantaine de morts, principalement des élèves-gendarmes en formation à l’école de gendarmerie de Faladié.
Dès l’aube, de violentes détonations retentissent. À l’école de gendarmerie, des rafales de tirs réveillent les élèves-gendarmes, dont beaucoup périssent sous les balles. Peu après, l’aéroport militaire de Bamako devient la cible des assaillants. Des hommes armés, vêtus de tenues militaires, s’attaquent aux infrastructures et mettent le feu à un avion.
Le groupe islamique JNIM revendique rapidement ces attaques. Face à l’horreur, le chef d’état-major se rend sur les lieux pour évaluer la situation et ordonne le ratissage de la capitale. Plusieurs suspects sont arrêtés, et l’armée malienne appelle la population à collaborer pour débusquer les terroristes. « Évitons les amalgames. Le but des terroristes est de nous diviser », affirme le patron de l’armée, en appelant à la sérénité.
Malgré la réponse sécuritaire, les inquiétudes demeurent. « Nous redoutons des représailles contre des civils ou des innocents appartenant à certaines communautés », confie une source locale. L’attaque met en lumière les failles du système de surveillance malien et pose la question de la coopération régionale face à la menace terroriste.
La situation semble sous contrôle, mais de nombreuses interrogations subsistent. Comment de tels actes ont-ils pu se produire en plein cœur de la capitale ? Les services de renseignement maliens et régionaux ont-ils été infiltrés ? L’attaque rappelle que la lutte contre le terrorisme nécessite une coopération sous-régionale renforcée, car aucun pays n’est à l’abri.
Charles Kpan
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