[Centre Social du Grand Ouragahio] Bilan 2024 et Engagement Zéro Tolérance contre la Violence

[Centre Social du Grand Ouragahio] Bilan 2024 et Engagement Zéro Tolérance contre la Violence

Le bilan 2024 du Centre Social du Grand Ouragahio et son engagement sans faille contre la violence, a été présenté lors d'une réunion mobilisatrice pour la protection des jeunes filles et enfants.

Ouragahio, Côte d’Ivoire, le 1er-4-2024 (crocinfos.net)—Le Centre Social du Grand Ouragahio en quête de résultats tangibles dans la lutte contre la violence à l’égard des jeunes filles et enfants

Le directeur du Centre Social, Affou Alle Didier, a pris la décision ferme de dénoncer systématiquement les cas de violence basée sur le genre (VBG) et de prévention des enfants (PE). Situé à proximité de la sous-préfecture, dans les anciens locaux de la mairie, le Centre Social a vu le jour le 20 septembre 2020. Depuis lors, il s’est transformé en une structure essentielle pour la surveillance et la protection des jeunes filles et enfants, avec une réorganisation visant à obtenir des résultats tangibles.

Lors de la réunion bilan de l’année 2024, qui s’est déroulée le jeudi 28 mars au Centre Social de la Commune du Grand Ouragahio, le premier responsable de cette structure a souligné la nécessité d’accélérer et d’intensifier les activités de prévention. Cette réunion a réuni adhérents, bénévoles, partenaires et habitants pour retracer les activités de l’année écoulée et discuter des moyens d’améliorer les performances.

Dans un effort pour sensibiliser davantage et intensifier les activités de prévention, Affou Alle Didier Joël a annoncé l’objectif de zéro tolérance en matière de VBG pour l’année 2024. Cela comprend la sensibilisation, le renforcement du corps de bénévoles et la mise en place de mécanismes d’alerte, tels que des comités de protection de l’enfance et des groupes de surveillance. La dénonciation systématique de tous les cas de VBG et PE sera suivie de la fourniture d’une prise en charge de qualité aux victimes survivantes.

L’adjudant-chef Amoikon de la brigade de gendarmerie de Bayota a souligné les efforts du Centre Social pour saisir les autorités en cas de violence, mais a noté que l’implication des parents reste un défi, ces derniers préférant souvent régler les problèmes en interne.

Cette réunion a également été l’occasion pour le Centre Social d’Ouragahio de mettre en valeur les témoignages poignants d’adhérents et de bénévoles, dans l’optique de mettre fin à la violence à l’égard des jeunes filles et enfants.

Casmir Kouadio, correspondant régional

CATEGORIES
TAGS
Share This