Cote d’Ivoire: des journalistes s’engagent pour la lutte contre la deforestation…
– Coulibaly Fononna Cheikh Ahmed: “…ensemble, nous allons contribuer à libérer nos forêts classées…”
Des journalistes réunis au sein du Réseau des journalistes verts de Côte d’Ivoire(RJV-CI) ont été investis le samedi 21 juillet 2018 à la Maison de la presse du Plateau (MPA). Parrainée par M Sangaré Mamadou(Directeur général de la Sodefor), représenté par M Coulibaly Fononna Cheikh Ahmed,sous-directeur du patrimoine et de la logistique au Ministère des Eaux et Forêts, l’auguste cérémonie de lancement a enregistré la présence de nombreux journalistes, de son altesse prince Kouame Adjoumani, du Directeur général de Sotrad Boys, Alex Yao ainsi que du Lieutenant Lacinan Ziépleu Ouattara, chef de l’unité de gestion forestière d’Anguédédou.
“Au nom du Directeur général, Sangaré Mamadou, nous vous assurons de notre disponibilité pour vous accompagner pour lutter efficacement contre la déforestation de notre patrimoine forestier(…) Grâce au Réseau que vous venez de mettre sur pied, ensemble, nous allons contribuer à libérer nos forêts classées… “, dixit la Coulibaly Fononna Cheikh Ahmed, sous-directeur du patrimoine et de la logistique au Ministère des Eaux et Forêts représentant le parrain Sangaré Mamadou. Plantant le décor, le président du Réseau des journalistes verts de Côte d’Ivoire, Bertin N’guessan a situé la responsabilité du Journaliste dans la lutte contre la déforestation.
“…Contrairement aux autres métiers, le journaliste a une mission transversale, multisectorielle, pluridimensionnelle. Si bien qu’il ne peut opérer de choix véritables, d’autant plus que la matière principale sur laquelle travaille le journaliste, ce sont les faits, l’information. Il sera donc contraint dans l’exercice de son métier, d’aller partout où se trouve l’information. Or, la forêt ivoirienne est violentée depuis de longues années par des individus sans foi, ni loi. C’est un fait, une information qui intéresse le journaliste”, a t-il dit. Par ailleurs, s’adressant à ses confrères, Bertin N’Guessan a indiqué : “en 1960 à l’occasion de l’indépendance de notre pays, la Côte d’Ivoire disposait de 16,5 millions d’hectares de forêt. Aujourd’hui, nous n’avons plus qu’environ 2 millions d’hectares de forêts. Cette situation inquiète à la fois les autorités ivoiriennes au plus haut niveau, et les populations qui subissent les contrecoups de cette catastrophe. Si nous ne conjuguons pas nos efforts, non seulement nous allons assister à la disparition de plusieurs essences de bois, mais également à l’avancée non maîtrisée du désert. Voilà pourquoi nous les journalistes, avons décidé d’accompagner la Direction générale de la Sodefor dans son combat. Il s’agit donc, en termes d’objectifs, de fédérer les journalistes autour des forêts et de tout espace naturel, contribuer par nos écrits à la sauvegarde de l’environnement et des espèces menacées, renforcer les capacités des journalistes sur la Culture verte et la protection de l’environnement, créer un rapprochement avec les organisations non gouvernementales et étatiques de protection de la nature(…)Avec nos stylos et micros nous pouvons sensibiliser, conseiller, orienter, dissuader, et au besoin, dénoncer ceux qui exploitent de façon illicite nos forêts classées”.
Le Réseau qui caresse le secret espoir de contribuer de façon efficiente à la lutte contre la déforestation annonce de grandes actions d’envergure.
bloffoue Bâ
L’intégralité du discours du président des Verts
Colonel Sangaré Mamadou, Directeur général de la Sodefor, parrain de la présente cérémonie,
Lieutenant Lacinan Ziépleu Ouattara, chef de l’unité de gestion forestière d’Anguédédou, grand homme de terrain et d’actions, soyez salué,
Monsieur Traoré Moussa dit MT, président du Conseil Exécutif de l’Unjci,
Monsieur Jérémie Ahouré, président du Conseil d’Administration de l’Unjci,
Son altesse Kouamé Adjoumani, Prince du royaume Brong
Monsieur Alex Yao, Directeur général de Sotrad Boys qui nous fait l’honneur d’assurer notre sécurité,
Mesdames et messieurs les membres des organisations sœurs,
Distingués invités,
Chères consœurs,
Chers confrères,
Je prends la parole cet après-midi aux noms de mes consœurs et confrères journalistes, tous réunis au sein du Réseau ivoirien des journalistes verts. Je voudrais avant tout propos, vous remercier, colonel Sangaré, d’avoir accepté de parrainer la sortie officielle de notre structure. Mes remerciements vont également à l’endroit du lieutenant Ouattara, celui qui aura pesé de son poids pour que cette cérémonie se tienne aux date et heures prévues.
Monsieur le parrain,
Certains pourraient être amenés à se poser la question suivante : que vont chercher des journalistes dans la forêt ? Eh bien, contrairement aux autres métiers, le journaliste a une mission transversale, multisectorielle, pluridimensionnelle. Si bien qu’il ne peut opérer de choix véritables, d’autant plus que la matière principale sur laquelle travaille le journaliste, ce sont les faits, l’information. Il sera donc contraint dans l’exercice de son métier, d’aller partout où se trouve l’information. Or, la forêt ivoirienne est violentée depuis de longues années par des individus sans foi, ni loi. C’est un fait, une information qui intéresse le journaliste.
Mesdames et messieurs
Chers confrères,
Comme vous le savez, en 1960 à l’occasion de l’indépendance de notre pays, la Côte d’Ivoire disposait de 16,5 millions d’hectares de forêt. Aujourd’hui, nous n’avons plus qu’environ 2 millions d’hectares de forêt. Cette situation inquiète à la fois les autorités ivoiriennes au plus haut niveau, et les populations qui subissent les contrecoups de cette catastrophe. Si nous ne conjuguons pas nos efforts, non seulement nous allons assister à la disparition de plusieurs essences de bois, mais également à l’avancée non maitrisée du désert. Voilà pourquoi nous les journalistes, avons décidé d’accompagner la Direction générale de la Sodefor dans son combat. Il s’agit donc, en termes d’objectifs, de fédérer les journalistes autour des forêts et de tout espace naturel, contribuer par nos écrits à la sauvegarde de l’environnement et des espèces menacées, renforcer les capacités des journalistes sur la Culture verte et la protection de l’environnement, créer un rapprochement avec les organisations non gouvernementales et étatiques de protection de la nature.
Chers consoeurs,
Chers confrères,
Avec nos stylos et micros nous pouvons sensibiliser, conseiller, orienter, dissuader, et au besoin, dénoncer ceux qui exploitent de façon illicite nos forêts classées. Plusieurs essences de bois ont déjà disparu de notre flore. Et il faut bien comprendre qu’en protégeant la forêt nous protégeons également la faune. Car plusieurs espèces d’animaux, d’oiseaux, d’insectes, de reptiles etc. ne vivent que dans les bois. Nos enfants et petits-enfants ont le droit de connaître ses animaux dans leur milieu naturel. Par ailleurs, la raréfication des pluies, l’avancée tendancieuse du désert, le réchauffement climatique ont quelque chose à voir avec l’abattage sauvage de nos arbres dans nos forêts. Voilà quelques raisons qui nous ont poussés à nous intéresser à la forêt ivoirienne.
Colonel Sangaré,
Cher parrain,
Comme vous pouvez le constater vous-même, nous sommes en tenue de combat, nous sommes aux couleurs de la forêt ivoirienne, nous sommes les journalistes verts de Côte d’Ivoire. Et nous allons vous accompagner par nos investigations, nos écrits dans la difficile bataille, dans laquelle vous êtes engagés vous-même et vos équipes. Vous pouvez compter sur nous.
Vive la forêt ivoirienne
Vive la Côte d’Ivoire
Je vous remercie.
Bertin N’Guessan
Président des journalistes verts de Côte d’Ivoire.
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