[Côte d’Ivoire] Le Général de corps d’armée, Michel Gondi Gueu, honoré par la FIF et le sous-préfet de Bingerville
La 57ème célébration de la fête d’indépendance de la Côte d’Ivoire le lundi 07 août 2017, a été haute en couleurs et en émotions à Bingerville (banlieue Est d’Abidjan). Outre le salut aux couleurs, les défilés traditionnels (militaires et civils), le Général de corps d’armée à la retraite, Michel Gondi Gueu, a été honoré par la Fédération ivoirienne de football (FIF) et le sous-préfet de cette localité.
Parrain de la 57ème cérémonie de l’indépendance, il a reçu les honneurs de la FIF. Quant au sous-préfet, Anoh Bédia Oswald, il a, à l’ouverture des festivités, appelé ses administrés, à faire confiance au président Alassane Ouattara au regard de tout ce qu’il a accompli depuis son accession à la magistrature suprême. «Il est impérieux de garder espoir et de croire en l’avenir de ce pays », a déclaré le sous-préfet.
L’un des faits marquants a été la remise des trophées aux différents vainqueurs du Tournoi Michel Gueu (parrain). Huit équipes ont participé au tournoi qui a été remporté par l’équipe des Eaux et Forêts face à celle de la mairie aux tirs aux buts. Le choix du parrainage de ce jeu, dont la remise des trophées a eu lieu en présence de l’autorité sous-préfectorale qui a apporté son soutien, n’est pas un fait fortuit.
Par ailleurs l’équipe de Côte d’Ivoire de football, Les Éléphants, s’est qualifiée pour la première fois pour la coupe du monde en 2006, en Allemagne au moment où, le Général du corps d’armée à la retraite, Michel Gondi Gueu était ministre des Sports. Il a donc œuvré à écrire les premières lettres de noblesse aux ‘’pachydermes’’ d’être parmi les grandes équipes du football au plan mondial. De fait, Michel Gondi Gueu a toujours eu un penchant pour le sport en général et cela se traduisait dans ses propos quand il était ministre des Sports.
« Au terme de ces jeux, nos athlètes s’en sortent avec neuf médailles: une en or en argent et sept en bronze. La Côte d’Ivoire se classe seizième sur une quarantaine de pays. Quand l’on sait que la préparation a été approximative à cause des problèmes d’ordre financier, je peux dire que la moisson est bonne. Je suis satisfait de mes athlètes. Sans moyen, aucun sportif ne peut réaliser de miracle. C’est pourquoi, je lance un appel aux décideurs de Côte d’Ivoire afin que nous puissions prendre tôt le taureau par les cornes. Si je ne me trompe, un pays s’illustre généralement par le sport. Nous devons éviter de sous-estimer certaines disciplines. Prenons le cas des pays comme l’Ethiopie et le Kenya. Ce n’est pas le football qui les a propulsés au-devant de la scène internationale. C’est l’athlétisme avec ses coureurs de fond et bien d’autres épreuves. Bref, il faut rendre hommage aux athlètes ivoiriens qui, malgré les difficultés ont pu ramener d’Abuja, des lauriers. A l’avenir, je souhaite que M. le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire se penche davantage sur nos problèmes. Si cela se réalise, nos athlètes s’exprimeront mieux. » Comme si c’était hier, les propos tenus par le Général Michel Gondi Gueu au terme des 8ès Jeux d’Abuja (Nigeria), le 25 octobre 2003, alors ministre des Sports et Loisirs, demeurent d’actualité. Autant affirmer que l’amour pour le sport, facteur d’union a toujours animé le général à la retraite. Pour lui, il faut ‘’Surmonter les divergences et les passions pour aller à un consensus’’ quand il s’agit de sport.
En guise de reconnaissance à tous les actes posés en faveur du sport et de ses animateurs, la FIF a dépêché à Bingerville, le premier vice-président de la FIF et président de la Ligue professionnelle de Football, M. Sory Diabaté. Les paroles ont fait place aux actes avec la remise symbolique d’un kit composé d’un survêtement des Éléphants et bien d’autres souvenirs au général de corps d’armée à la retraite.
Né à Bingerville, Michel Gondi Gueu, est membre de la génération Dougbo Djéhou d’Anono. Il est, certes un enfant de l’ouest montagneux (originaire de Bin-Houyé), mais reste toujours proche de ‘’ses parents ébriés.’’
Sériba Koné
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