[Côte d’Ivoire] Le sang a encore coulé, les larmes des parents des victimes aussi #insécurité

Les ivoiriens se déplacent la peur au ventre en Côte d’Ivoire à cause de l’insécurité qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes.

À la veille de la fête de Tabaski le policier, Koffi Yao Esaie, a été égorgé, dans la commune de Yopougon au quartier ‘‘sable’’ par des ‘‘enfants en conflit avec la loi.’’

La gorge tranchée, le corps gisant dans une marre de sang étendu sans vie en plein carrefour de Yopougon, précisément au quartier « sable ». C’est dans ce décor horrible que le CCDO, la police criminelle et la gendarmerie ont découvert le corps de leur frère d’arme jeudi soir aux environs de 20heures

Gbazé Thérèse, à droite son fils assassiné

Le jour suivant vendredi 1^er septembre 2017, Willy Sompleny, agent des eaux et forêts a été victime de la barbarie des coupeurs de route à Akoupé dans le département d’Adzopé. Le fils de l’actrice comédienne Gbazé Thérèse, a été tué par des coupeurs de route à Akoupé, à 142 km d’Abidjan.

Combien de personnes sont victimes des actes d’atrocité des coupeurs de route et ‘‘enfants en conflit avec la loi’’ chaque jour ou chaque semaine ? Les journaux des Faits divers en font leur chou gras, le mauvais sort continue de frapper et le sang des innocentes personnes coule. Les larmes des parents des victimes aussi.

Kpan Charles