Côte d’Ivoire: Un portail numérique pour la vente de journaux lancé

Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a procédé mardi, à l’espace Latrille Event à Cocody, au lancement officiel de son portail numérique www.pressecotedivoire.ci.

Présent à cette rencontre, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Nabagné Koné, s’est dit doublement heureux. D’abord en tant que ministre de la Communication, puis en tant que ministre de l’économie numérique.

Après avoir salué l’initiative du GEPCI et la pertinence de l’idée, le ministre Bruno Koné a prodigué des conseils aux patrons de presse.

« Le numérique est une des causes des difficultés de la presse imprimée, mais le numérique peut s’avérer être une solution. Il faut que le journaliste soit professionnel et responsable pour une presse libre car un produit se vend quand il est de qualité », a-t-il rappelé.

Bruno Koné a aussi félicité le GEPCI pour sa vision car, soutient-il, « dans dix ans, près de 50% des emplois vont disparaitre au profit du numérique quand 70% des emplois exigeront une connaissance du numérique », estimant que « ce portail est un pas en avance qui illustre de la volonté de résister ».

Le premier responsable du GEPCI, Patrice Yao, a exprimé sa joie ainsi que celle de l’ensemble des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire pour l’aboutissement « heureux de ce projet ».

Il a ensuite exprimé sa gratitude au président de la République, Alassane Ouattara, qui à travers le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP), a financé entièrement la construction de ce portail.

« Nous avons pris toutes les dispositions techniques et pratiques pour la réussite de ce portail », a précisé Patrice Yao. Puis d’ajouter : « Ce portail sera une vitrine qui va vendre les journaux, toutes tendances confondues ».

Ce portail dont la mission première est d’informer, permettra aussi de renforcer les ressources financières des entreprises de presse confrontées à des difficultés de trésorerie ces dernières années, dit-on

Mous Touré