[Côte d’Ivoire] Voyage au cœur de la diversité ethnique

[Côte d’Ivoire] Voyage au cœur de la diversité ethnique

Dr. Issa Sangaré Yeresso, Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l'ordre de la Culture vous fait explorer la richesse culturelle de la Côte d'Ivoire à travers ses ethnies variées, les coutumes, les traditions et l'hospitalité unique de ce melting-pot ethnique.

-Ebrié, Akyé, Baoulé, Agni, Yacouba, Béthé….

Abidjan, Côte d’Ivoire, le 16 octobre 2023 (crocinfos.net)—Créée le 10 mars 1893 par décret du président français Marie François Sadi Carnot, la Côte d’Ivoire est un melting-pot particulier d’hospitalité. Chaque peuple qui la compose a des traits, comportements, défauts et qualités propres à chaque ethnie. Avec notre humour légendaire de la dérision nous nous moquons de nos défauts ; nous les valorisons. Entre autres, les EBRIÉ se sont spécialisés dans la vente de leurs terres. Ils vendent sans gêne un terrain à plusieurs acquéreurs. Et puis ça ne va pas quelque part. À Abidjan ils ont presque tout vendu ; maintenant ils tentent, osent s’accaparer et vendre les propriétés de L’ETAT : J’ai “respecté”, je ” respecte les Ebrié le jour où j’ai lu un panneau « Propriété Communauté Villageoise Ebrié » planté sur une portion de terre juste devant l’ancienne résidence de Félix Houphouët-Boigny devenue résidence du président de l’Assemblée nationale Henri Konan Bedié à Cocody. Quelle audace ! Le même message est écrit sur le mur d’une résidence coloniale délabrée en face de la caserne des Sapeurs-pompiers d’Adjamé. “Les Ebrié ont fini avec ça “. Je comprends pourquoi les chefs Ebrié sont constamment destitués pour gestion foncière.

‘’Les Yacouba, esclaves aux grosses têtes, ont transformé les crapauds en cuisses de grenouilles.’’

Les Dioula vendent tout ce qui passe sous leurs yeux, passent dans leurs mains ; tout et tout même “kaka”, la merde. N’est-ce pas les dioula qui par citernes vident les fausses sceptiques pour revendre les contenus ?

Les femmes gouro sont dans le commerce des  légumes quand leurs  hommes courent les jupons ; ils draguent même les masques senoufo qui portent des jupes. Les senoufo même El Hadj à la Mecque adorent le tchapalo, les fétiches, les canaris et détestent se laver. Les peulh boivent le lait pour être intelligents pour rouler dans la farine les propriétaires de bétails. Les agnis sont réputés très avares mais généreux en liqueurs. Les Haoussa et Zamanama ont accaparé les marchés du bois et de l’oignon. Les libanais humm…Roublards et gros mangeurs de chawarmas.

’Les bethé chantent, dansent et prêtent palabres… C’est tout ça qui fait la beauté et la prospérité de la Côte d’Ivoire.’’

Les Akye (Attie) ont abandonné la musique, l’escargot et le bieokossè pour le poulet importé. Les Lobi conservateurs sont attachés à la consommation de la viande de chien et le dôlô. Les Yacouba, esclaves aux grosses têtes, ont transformé les crapauds en cuisses de grenouilles. Les Baoulé mangent souris, rats pour lapins ; ils  ont délaissé le vin de palme pour le vin rouge Kiravi, le pain, le sucre  en café Baoulé. Les bethé chantent, dansent et prêtent palabres… C’est tout ça qui fait la beauté et la prospérité de la Côte d’Ivoire. Venez me frapper si vous voulez ; ça ne changera rien.

Les faits sont sacrés les commentaires sont libres.

 DR.ISSA SANGARE YERESSO Prix international de journalisme Université Aix Marseille 2.Chevalier de l’ordre de la Culture.

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