Effondrement des immeubles, journée internationale des droits des femmes…

Abidjan, le 8-3-2022 (crocinfos.net) À Barthelemy Zouzoua Inabo: 8 mars. La journée internationale des Droits de la femme. Je vais symboliser les femmes de Côte d’Ivoire et d’ailleurs par prénom Agnès. Comme Sa Majesté Kraidy. Les « Agnès » sont nombreuses. Elles sont dans tous les secteurs d’activité.

Elle est femme. Elle a le verbe. Elle sait de quoi elle parle, de quoi elle est capable. En pagne, en tailleur, en pantalon. Les cheveux au vent, colorés ou pas, mèches sur la tête, nattes sa grand-mère, nappy, ou perruques . Agnès intrigue toujours, mais ne laisse personne indifférent.
Dans le foyer, elle est multitâches , femme-araignée. Dans la vie professionnelle, elle impressionne, elle impose sa personnalité, par ses performances et sa capacité de travail. Dans la société, elle occupe la place qui lui revient et n’est plus du tout complexée.

Quand on demande à Agnès, comment elle arrive à s’imposer dans une société plutôt formatée pour les hommes, elle sourit presque toujours ou rétorque: On pose toujours la même question aux femmes. Jamais aux hommes. « La femme doit s’imposer par ce qu’elle fait, par ce qu’elle sait faire et non pour ce qu’elle est. » Agnes travaille toujours, avec conscience et professionnalisme. En retour, elle demande la juste répartition du travail et des richesses, des salaires équitables et égaux pour le même emploi et la même qualification, le respect de la dignité des femmes, donc de leurs Droits.
Le 8 mars, c’est pour mes Agnès.

Les Agnès, on les trouve sur le terrain, dans les bureaux, dans les usines, sur le chemin des champs, dans les champs. Comme les femmes du vivrier. Grâce à elles, les villes mangent.
Dans la lutte contre la vie chère, elles occupent une place de choix. Elles saluent les mesures annoncées par le gouvernement pour ce qui concerne leur secteur: « si les mesures immédiates sont exécutées à temps, les productions en souffrance, seront sauvées et acheminées conséquemment sur les marchés pour le bien des populations », assure la présidente des femmes du vivrier. Entre autres mesures saluées par les Agnès des champs et des marchés, le recensement de toutes les exploitations à proximité des cours d’eau. Cela, pour répondre au besoin d’eau, de système d’irrigation et d’utilisation des intrants appropriés afin de sauver les cycles de productions en cours. Le gouvernement s’est aussi engagé de façon pratique, à faciliter l’écoulement des produits en souffrance dans les zones de grandes productions difficiles d’accès, par l’ouverture ou le re profilage des pistes.

Il y a mes Agnès et il y a Bruno. Le Twitto solitaire est sur des braises ardentes. Son discours est inaudible. L’effondrement des immeubles à Abidjan sapent son travail et son moral. Il s’en rend sûrement compte, il est placé dans une marre remplie de crocodiles. Il fait d’énormes efforts pour redresser la barre mais visiblement, le mal est profond. Et le système est pourri de l’intérieur. Tant que la chaîne de corruption ne sera pas exposée et véritablement sanctionnée, on ne sortira pas du cercle vicieux.

Un mot de la guerre en Ukraine: elle se poursuit évidemment. L’on note l’arrivée des combattants étrangers en Ukraine. Mais les conséquences économiques de la crise sont mondiales. Personne n’y échappera. Notamment pour le coût du pétrole et le prix de l’essence à la pompe. Fracture notable dans le groupe européen, l’Allemagne refuse les sanctions sur le gaz russe. Chacun sait ce qui peut le tuer…

Je m’en vais m’asseoir à la fédération ivoirienne de football. Personne ne me racontera les dessous des réunions avec les clubs, convoquées par le comité normalisation « suite au courrier de la FIFA et de la CAF ». À ce niveau du processus électoral, on ne doit plus reculer ou perdre du temps.

La chronique de Fernand Dédeh