Élection VUVUZELA à la FIF par Bally Ferro
L’élection à la Fédération ivoirienne de foot (FIF) prend des allures de scrutin présidentiel. Alors que le corpus électoral n’est que de 81 dirigeants de club, c’est l’effervescence nationale.
Car un candidat, le deuxième déclaré pour l’instant, défraie la chronique: Didier Drogba. L’international et ex-capitaine des Éléphants veut participer à briser le plafond de verre.
Après Ezan Emmanuel (1988-1990, le seul joueur sur onze présidents), la gloire du football ivoirien est en course pour ravir la présidence de la FIF, chasse gardée des dirigeants de club.
‘’À l’instar de la campagne électorale pour la présidentielle où nul ne connaît le programme de gouvernement des candidats, les querelles de personne ont pris le dessus et les débats volent bas, ignorant l’enjeu de la prochaine élection: le développement du football en Côte d’Ivoire.’’
Drogba déchaîne, par conséquent, les passions et sa candidature est clivante. D’un côté, ses partisans. Inflexibles, ils le soutiennent bec et ongle. De l’autre, ses adversaires. Indécrottables, ils le descendent en flèche.
Dans un contexte de fronde interne à la FIF où des dirigeants de club, réunis au sein du GX, sont en guerre ouverte contre Augustin Sidy Diallo, le président sortant, Didier Drogba est présenté comme leur candidat …naturel.
Et alors, à l’instar de la campagne électorale pour la présidentielle où nul ne connaît le programme de gouvernement des candidats, les querelles de personne ont pris le dessus et les débats volent bas, ignorant l’enjeu de la prochaine élection: le développement du football en Côte d’Ivoire.
‘’Les idées des uns et des autres paraissent arrêtées et les positions, figées. Dans le brouhaha et le tohu bohu, il n’y aura qu’un seul gagnant au soir de cette élection: le Vuvuzela.’’
Certains dénoncent ses présumées incompétence et incapacité au motif qu’avoir été grand joueur ne signifie nullement grand dirigeant. D’autres critiquent sa distance, sa méconnaissance des réalités locales du football et boycottent ses manifestations.
Sa notoriété internationale n’est pas une préoccupation, son projet, baptisé Renaissance, n’est pas à l’ordre du jour. Afin de ne subir aucune influence. Ceux des autres candidats (encore dans le bois sacré) vont certainement être aussi jetés aux orties.
Les idées des uns et des autres paraissent arrêtées et les positions, figées. Dans le brouhaha et le tohu bohu, il n’y aura qu’un seul gagnant au soir de cette élection: le Vuvuzela.
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